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METAL MEAN FESTIVAL 2018

Live report

METAL MEAN FESTIVAL 2018 Auðn + Convulse + Cult of Fire + Messiah + Pillorian + Sadistic Intent + Toxic Holocaust + Triptykon + Vader + Wiegedood
Le 18 Août 2018 à Méan, Belgique
Méan : son clocher, ses vaches paisibles dans leurs pâturages… et son festival de Metal. Cette petite bourgade nichée dans la campagne wallonne accueillait ce samedi 18 août la 14ème édition du METAL MEAN FESTIVAL, qui se déroule sur une seule journée, précédée d’un warm-up où se produisent des cover bands. Séduite après l’édition de 2015, davantage encore par celle de 2017 (sold-out avec une affiche parfaite) et accordant la priorité aux festivals à taille humaine, mon choix du METAL MEAN FESTIVAL s’imposait comme une évidence, bien que le niveau de l’affiche 2018 ait été un cran en dessous de celle de l’an précédente à mon goût. Arrivée sur place le vendredi soir, vers 23h30, je m’installe sur le camping (le stade municipal, donc un beau terrain plat) au son de Master of Puppets repris par un cover band de METALLICA, qui enchaîne les hits comme d’autres enfilent des perles, la zone de concert se situant à un jet de pierre de là. Comme l’an dernier, la météo capricieuse a rendu inaccessible le parking (un champ) entre le camping et le site, mais il sera de nouveau praticable le lendemain. Les nuits sont fraîches, voire carrément froides et surtout très humides, le réveil est en conséquence un peu difficile le samedi matin. C’est donc la ruée lorsque résonne La Chevauchée des Walkyries de Wagner, signal que le café, gracieusement offert par l’orga, est disponible devant les vestiaires du stade (en deux services, les samedi et dimanche). La pose bracelet s’effectue en quelques secondes et l’entrée en à peine plus de temps. Je retrouve les lieux avec la même configuration : la scène unique sous tente avec à sa droite le bar, sur les côtés, les stands de restauration (pizza, kebab, sandwich) et les stands de merch dans le fond. L’espace central est occupé par les tables et les bancs. Les consommations se règlent au moyen de tickets (1 ticket = 2 € soit une boisson, snack à partir de 2 tickets). Enfin, il n’est pas rare de croiser parmi le public les artistes qui se produisent, mais également d’autres venus en simple spectateur : j’ai eu l’occasion de saluer Lord Sabathan (SLAUGHTER MESSIAH) et je suis presque certaine d’avoir aperçu Alexander von Meilenwald (THE RUINS OF BEVERAST).




Le soleil brille lorsque montent sur scène les Islandais d’AUÐN, sobrement vêtus de vestes de costume noires, pour délivrer un set de Black Metal atmosphérique bon chic bon genre (terme que je n’utilise pas de manière péjorative) très inspiré par le climat de leur île natale et sachant imposer au fil des morceaux une ambiance d’une nuit d’orage, grâce à une savoureuse imbrication de plages musicales lentes et douces et de passages tempétueux à grands renforts de blasts. En début de set, le chanteur Hjalti Sveinsson ne paraît pas très à l’aise, et son regard pénétrant s’arrête longuement sur les premiers rangs, mais petit à petit, il s’affirme, son chant se densifie et comme par un jeu de miroir, c’est au tour des spectateurs d’avoir les yeux rivés sur lui. Les deux guitaristes sont moins statiques, et en orfèvres discrets, façonnent des mélodies très joliment ciselées. On peut juste regretter le son un peu trop faible de la voix, mais le quintet a assuré proprement ce début de journée.



Les vieux briscards de CONVULSE étaient venus nous régaler d’un set spécial puisqu’ils jouaient pour la première fois World Without God en intégralité. Comme quoi, à Nokia en Finlande, on ne fabrique pas que des téléphones increvables : leur premier opus, sorti il y a quand même 27 ans, n’a pas pris une ride et contient les ingrédients de base d’un Death Metal à consommer sans modération : riffs dévastateurs et voix caverneuse à souhait dans une grande marmite de distorsion et de saturation, servi par des musiciens dont la rapidité d’exécution n’a d’égale que la justesse. Rami Jämsä, tout sourire, arbore un vieux t-shirt de RAINBOW (Juha Tenelius a lui jeté son dévolu sur UNDERGANG) et prend un plaisir évident à jouer, plaisir qui me contamine rapidement. Rolle Markos, le batteur, n’est pas en reste et s’éclate clairement derrière ses fûts, dans une curieuse position de crapaud sur son tabouret très bas, la caisse claire juste sous la poitrine, les genoux relevés. Près de trente ans après leurs débuts, la foi et la sincérité des musiciens de CONVULSE restent intactes. Le combo finlandais nous a offert sur un plateau d’argent un set de Death Metal old school de haute volée avec une succession de titres d’égale qualité (y’a pas à dire, il n’y a pas un déchet dans cet album). Respect total !



Ce n’est pas avec PILLORIAN que les trve blackeux allaient trouver leur compte d’incantations blasphématoires et de sang répandu. Les américains, dont John Haughm (ex-AGALLOCH), dans un registre un peu plus viril que les prédécesseurs d’AUÐN, étaient venus présenter leur unique album, Obsidian Arc, sorti l’an dernier, que j’oserais qualifier de Spleen Black Metal. L’ensemble est harmonieux, fluide et terriblement mélancolique, côtoie dangereusement l’ennui sans s’y précipiter grâce à des passages plus rapides et agressifs. On peut passer un agréable moment et sortir de ce genre de set complètement sous le charme, si tant est que l’on ait un penchant bovarien à la neurasthénie, ce qui est mon cas. Leur musique supporte peut-être un peu difficilement l’épreuve du live de par son côté contemplatif et introspectif, d’autant qu’elle ne se prête pas à une mise en scène des musiciens dont on oublie presque la présence.



Totalement acquise à la cause de la Church of Ra, j’attendais le trio belge de WIEGEDOOD de pied ferme et le moins que je puisse dire, c’est que je n’ai pas été déçue ! Déferlement de blasts du côté de Wim Sreppoc (qui grimace, tire la langue ou serre la mâchoire) + entorses des poignets en vue pour les deux gratteux Gilles Demolder et Levy Seynaeve (nouveau look avec les cheveux courts et un t-shirt de REVENGE), qui assure également le chant ou plutôt les hurlements de bête sauvage prise au collet = ouverture des vannes de l’émotion chez votre humble servante, et ce, dès l’ouverture du set avec Svanesang, merveilleux premier titre de De Doden Hebben Het Goed. L’enchaînement avec Ontzieling finit déjà de me plonger dans leur univers, savoureux mélange de fureur et de tristesse. La suite de la setlist fait la part belle à De Doden Hebben Het Goed III, dernier des trois albums, l’intensité ne faiblit pas une seconde, l’investissement des musiciens est total. Ils restent chacun dans leur coin à headbanger, tête baissée, ne communiquent pas, ne regardent pas le public, il n’empêche, je suis partie très loin avec eux. WIEGEDOOD, c’est un peu OATHBREAKER (sans Caro Tanghe et Lennart Bossu) qui se serait fait séquestrer dans la ferme communautaire des frères Weaver de WOLVES IN THE THRONE ROOM et souffrant du syndrome de Stockholm. Les morceaux sont longs, mais les compositions ultra travaillées, les riffs peuvent sembler répétitifs, mais sont tout simplement jouissifs, le chant est puissant mais chargé d’émotions, pour un résultat hypnotisant et envoûtant. Une totale réussite pour ma part !



Que dire de plus sur SADISTIC INTENT après l’excellent report de Keyser sur la date au Klub à Paris, que je vous invite à lire si ce n’est déjà fait ? Ah, si, cette fois les clous et le cuir étaient de la partie et Rick Cortez a pu faire un concert complet ! Cette fois, ça y est, ça sent enfin le soufre, la sueur et le sang à Méan ! Un bon petit set de Death Metal old school, mené par un Bay Cortez dont le petit gabarit ne l’empêche pas de jouer le rôle du big boss sur scène, bien que le frangin prenne la parole régulièrement. Ils aiment jouer, c’est incontestable, ils nous le prouvent et le plaisir est contagieux. Je serai un tantinet plus mesurée que mon camarade, même si j'avoue un faible pour des morceaux de la trempe de Funerals Obscure car je suis sans doute moins fan des latino-américains qui ont acquis un statut de groupe culte (sans doute pour n’avoir jamais sorti autre chose que des démos, EPs ou splits). Il n’en reste pas moins que c’était efficace, sauvage et furieux, et pourtant bon enfant, mais que je repars avec l’envie de m’écouter Altars of Madness. Nota bene : tout ce qui précède est totalement subjectif et il est formellement interdit dans la charte de Thrashocore de taper sur ses collègues.



J’ai regardé de loin le set de TOXIC HOLOCAUST qui propose un Thrash classique, loin de mes préoccupations musicales quotidiennes, mais en fest pourquoi pas ? Ça casse pas trois pattes à un canard, c’est facile à comprendre sans prise de tête, et ça a le mérite de mettre de l’ambiance dans le pit avec une succession de titres courts et efficaces, aux refrains faciles à retenir (War is Hell, Bitch, Nuke the Cross). Ceci dit, Joel Grind devait être pressé de retourner vider quelques godets puisque le set a été raboté d’un bon quart d’heure. Pas déplaisant du tout, ce genre-là s’apprécie davantage en live, mais pas dément non plus car le côté « service minimum assuré » s’est clairement fait ressentir.

La pause à rallonge imposée par TOXIC HOLOCAUST a un peu cassé le rythme de la journée et la fatigue commence à se faire ressentir lorsque les vétérans suisses de MESSIAH (fondé en 1984) arrivent sur scène. Le démarrage est un brin poussif, et pour cause, ça fait un paquet d’années que le groupe ne s’est pas produit, à l’exception de leur récente prestation du BRUTAL ASSAULT. Les cervicales sont un peu raides, la voix a besoin d’un titre pour se mettre en place, mais la motivation est bien là, à l’instar de Brögi, le guitariste et seul membre d’origine, qui avait à cœur de prouver qu’il en avait encore sous le médiator. Message reçu ! Avec notamment un florilège des meilleurs morceaux de Choir of Horrors et de Hymn to Abramelin servis par des musiciens appliqués, MESSIAH nous fait revivre la naissance du Metal extrême, quand il s’appelait encore Heavy Metal et cherchait d’autres chemins tortueux qui ouvraient la voix qui le mènerait vers le Thrash ou le Death. Et c’est bien cela que l’on ressent à l’écoute de leurs morceaux qui peuvent parfois dérouter, tant ils hésitent, tâtonnent et expérimentent. Encore une preuve, s’il en fallait une, du retour en grâce d’un paquet de groupes nés dans les 80’ et qui reviennent en force, au gré d’un revival réclamé par la jeune génération. Prestation à rapprocher de celles de POSSESSED (ici même l’an dernier) et de DEMOLITION HAMMER, groupes précurseurs, parfois un peu oubliés, mais toujours source d’inspiration pour leurs successeurs. La grande classe et avec le sourire !



Encore des vieux de la vieille avec les polonais de VADER, mais pour lesquels je n’ai pas vraiment d’attirance. La performance est énergique, il faut bien le reconnaître, et les classiques déchaînent les passions sous la tente, mais je regarde de loin, d’un air dubitatif. Il n’y a rien à faire, je n’adhère toujours pas, ce n’est pas faute d’avoir essayé.

La Suisse est une fois de plus à l’honneur avec TRIPTYKON, qui ne déroge pas à la règle que le groupe semble s’être fixée et délivre une prestation de grande qualité, démontrant une incroyable capacité de syncrétisme stylistique au confluent du Death, du Black et du Doom. Tom G. Warrior, à qui son médecin avait déconseillé de jouer, a tenu à être là et s’excuse de son « jeu de merde ». Ben zut alors, ils seraient nombreux les musiciens à vouloir assurer comme il l’a fait ! C’était juste parfait, magistral et sombre, avec un son lourd et oppressant grâce notamment à la basse vrombissante de Vanja Šlajh (Oh, Goetia, quel pied !), qui bourrine savamment sous le regard toujours protecteur de Tom, figure tutélaire de la scène extrême s’il en est. Je me permettrais juste un petit reproche : bien que ce soit toujours un plaisir d’entendre les classiques de CELTIC FROST (Circle of the Tyrants, Morbid Tales, Ain Elohim) ou encore parfois ceux d’HELLHAMMER, j’aimerais un jour assister à un concert de TRIPTYKON tout court avec pourquoi pas un set spécial Eparistera Daimones ou Melana Chasmata, avec le titre Shatter en cerise sur le gâteau.

Le METAL MEAN FESTIVAL aime tirer sa révérence sur des groupes mystiques, comme l’an dernier avec BATUSHKA. C’est logiquement aux tchèques de CULT OF FIRE qu’il revient de clôturer une journée déjà bien chargée et l’installation de l’attirail habituel (faux, lutrin, candélabres, bougies, autels et statuettes) se fait heureusement assez rapidement. Je suis complètement fan du groupe ou du tout moins de leur musique mais reste toutefois sur mes gardes lorsqu’il s’agit de leurs prestations live. De l’immonde (WOLF THRONE SUPPORT 2015) au sublime (BRUTAL ASSAULT de la même année) en passant par le mitigé (NORTH OF THE WALL 2018), les voir sur scène s’apparente à la roulette russe. Mes craintes se confirment hélas sur les deux premiers titres, une véritable catastrophe sonore, un gloubiboulga qui blesse les oreilles : les gratteux jouent très mal, le son est dégueulasse et le chanteur est à la rue. J’hésite entre colère et déception. Comme par miracle, c’est un autre concert qui commence à partir du troisième titre et il est enfin possible de savourer pleinement la musique de CULT OF FIRE, avec une setlist essentiellement axée sur Ascetic Meditation of Death, librement inspirée de la spiritualité hindoue revisitée à la sauce Black Metal. Il y aura encore quelques imperfections, notamment au niveau de la justesse du chant, mais le show est sauvé, histoire de ne pas terminer cette belle journée sur une mauvaise note.






Le METAL MEAN FESTIVAL est un modeste festival en termes de moyens, de capacité, de publicités, mais d’une rare qualité, dont j’apprécie, édition après édition, l’organisation - au sens strict du terme - parfaitement rodée, le son globalement très bon, les conditions d’accueil et l’ambiance, les bénévoles chaleureux et serviables, la sécu, bienveillante mais efficace, soucieuse de la bonne tenue des festivités tant sur le camping que devant la scène. La programmation est toujours solide avec une formule séduisante entre les formations « sensations du moment » jusqu’aux groupes rares et/ou cultes à (re)découvrir, en passant par les incontournables. Amateurs de Thrash, de Death Metal et de Black Metal, à la recherche d’un festival à taille humaine proposant de belles affiches, le METAL MEAN FESTIVAL est là pour vous combler !

3 COMMENTAIRE(S)

Keyser citer
Keyser
25/08/2018 18:56
Scum a écrit : C'est fatiguant cette "caution capuche". Cette année c'était Cult of Fire avec un son de gratte ignoble mais pas trop, si bien qu'on pouvait bien discerner tous les pains des premiers morceaux. Evidemment il y avait tout le décorum qui va avec le groupe de fin du Méan : capuche, bougies, satan, tout ça. L'année dernière c'était Batushka, qui cassait pas 3 pattes à un canard mais qui en comparaison était bien mieux. Au moins c'était plus carré.
J'ai absolument rien contre le style, j'étais même plutôt curieux d'entendre ce que ça pouvait donner, du black avec des influences indiennes, mais au final c'était plus un gros pétard mouillé qu'autre chose. Je suis resté pour les 3 premiers morceaux, j'ai vu des gens tourné les talons avant.

Bon sinon c'était un bon festoche, j'espère que l'affiche sera un plus prestigieuse l'année prochaine. Et qu'ils arrêtent un peu avec leur groupe à capuche, c'est pénible.


Wow un revenant!

Les 2 1ers albums de Cult Of Fire sont quand même extras. En live, vu 3 fois et ça a toujours été en-dessous.

Pas fan du tout non plus de cette mode des capuches, en général je zappe toujours le groupe de fin là-bas. C'est la 1ère fois que ça m'intéressait (mais barré au bout de 2 morceaux tellement c'était naze).
Scum citer
Scum
25/08/2018 18:39
C'est fatiguant cette "caution capuche". Cette année c'était Cult of Fire avec un son de gratte ignoble mais pas trop, si bien qu'on pouvait bien discerner tous les pains des premiers morceaux. Evidemment il y avait tout le décorum qui va avec le groupe de fin du Méan : capuche, bougies, satan, tout ça. L'année dernière c'était Batushka, qui cassait pas 3 pattes à un canard mais qui en comparaison était bien mieux. Au moins c'était plus carré.
J'ai absolument rien contre le style, j'étais même plutôt curieux d'entendre ce que ça pouvait donner, du black avec des influences indiennes, mais au final c'était plus un gros pétard mouillé qu'autre chose. Je suis resté pour les 3 premiers morceaux, j'ai vu des gens tourné les talons avant.

Bon sinon c'était un bon festoche, j'espère que l'affiche sera un plus prestigieuse l'année prochaine. Et qu'ils arrêtent un peu avec leur groupe à capuche, c'est pénible.
Keyser citer
Keyser
21/08/2018 12:24
Comme d'habitude, excellent report précis et détaillé sans être chiant, ce que j'ai moi-même bien du mal à faire haha!

Mes avis:


Auðn: chiant, un peu comme toute la vague black metal islandaise bien trop propre sur elle. Du BM en costard non mais franchement...

Convulse: ils jouaient World Without God en entier donc très bon, un des must du death metal finlandais du début des années 1990 et un des plus bourrins. Bon groove et bonne ambiance.

Pillorian: déjà mieux que Auðn, plus frontal, même si ce n'est pas la panacée.

Wiegedood: pas mal du tout, ça avoine bien et les passages tout calmes en son clair ne m'ont pas dérangé, j'ai même trouvé le contraste avec les nombreuses parties blastées très efficace.

Sadistic Intent: forcément le groupe de la journée pour moi. Moins intimiste qu'au Klub en toute logique, son également moins bon (surtout au début), setlist amputée de 2 morceaux par rapport à la date parisienne mais j'ai pris mon pied. L'avantage par rapport à Paris, c'est que les musiciens ont plus de place pour s'exprimer, bouger, avec un Rick Cortez plus vivant du coup. Eh oui effectivement ça sent le Possessed, le early-Slayer (Bay Cortez porte d'ailleurs un t-shirt "Show No Mercy") et le vieux Morbid Angel à plein nez (c'est sûr qu'un morceau comme "Ancient Black Earth" faut pas la chercher loin l'influence) donc je ne peux pas t'en vouloir d'avoir eu envie d'écouter "Altars Of Madness" haha! Bref moi j'adore ce dark death metal thrashisant qui sent le soufre!

Toxic Holocaust: set très court mais c'était mieux comme ça car le style du groupe, sorte de thrash/crossover bien punky joué pied au plancher reste très répétitif. Bien aimé en tout cas, c'est simple, efficace et ça fout une putain d'ambiance. Le thrash en live, c'est rarement décevant de toute façon! Cela dit 5 minutes de plus et j'aurais peut-être commencé à trouver le temps long!

Messiah: j'ai eu peur au début à cause du son ultra brouillon mais ça s'est "affiné" et c'est devenu très sympa. Le groupe a de beaux restes, notamment le chanteur qui contrairement à d'autres anciens, ne s'est pas laissé aller niveau physique. À noter à la fin le roadie Ralf (membre du combo death metal Requiem) qui vient tenir la 2ème guitare pour "The Dentist", long morceau tortueux avec tout plein de beaux solos. On se dit qu'ils devraient toujours jouer à 2 grattes!

Vader: ç'aurait pu être très bien si la caisse claire avait été audible pendant les blasts au lieu de trigger à mort les grosses caisses et de les mettre tout en avant du mix. Au lieu de ça c'était juste pas mal, efficace. Mais frustrant, du coup.

Triptykon: alors je n'aime pas Triptykon, je n'aime pas Hellhammer et je ne suis pas non plus grand fan de Celtic Frost (bon les débuts Morbid Tales et To Mega Therion ça passe quand même plutôt bien). J'aime bien Tom G. Warrior par contre et ses "ugh" légendaires (y'en a pas eu assez d'ailleurs!). Mais bon du coup ça fait léger et ces rythmiques lourdes répétées jusqu'à plus soif moi ça m'emmerde. J'ai juste sourcillé quand ça accélère un peu sur les morceaux plus vivaces ("Morbid Tales" justement).

Cult Of Fire: j'adore leurs 2 albums mais le son est tellement atroce pendant 5-10 minutes que je rentre à la tente, bien trop fatigué pour tenir jusqu'à une hypothétique amélioration. Dommage parce qu'apparemment dès le morceau suivant c'était mieux! Tant pis pour moi.

Conclusion: un fest toujours aussi sympa avec une programmation intéressante et variée même si j'aurais aimé moins de hipster black metal et plus de satanic death metal. Ça c'est bien amélioré niveau orga également. Bref, à l'année prochaine!

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