La dernière fois que j’ai parlé de
SEVEROTH, c’était évidemment à l’occasion de la sortie de son excellent 5ème album, sorti en 2020 :
Vsesvit. Et la note avait été presque maximale, un 9.5/10 qui n’était absolument pas exagéré. Je n’avais d’ailleurs pas hésité à parler de perfection à son sujet, expliquant que le demi-point manquant n’était dû qu’à deux raisons. Le fait que c’est le temps qui détermine si un album est véritablement parfait en se montrant toujours plaisant au fil des années, et la possibilité que la perfection soit encore dépassée sur l’album suivant.
Eh bien le voilà cet « album suivant ». Il est intitulé
By the Way of Light, ou plutôt «
Шляхом світла », car c’est bien dans sa propre langue que s’exprime l’Ukrainien Severoth (l’homme, seul, derrière ce groupe ayant pris son propre nom). Oui, encore un Ukrainien, un pays qui ne squatte pas que l’actualité depuis deux ans, mais qui se retrouve aussi chaque année dans le top de la plupart des amateurs de black metal en tous genres.
WHITE WARD en 2022 avec
False Light,
BERGRIZEN en 2023 avec
Die Falle. Ça risque bien d’enchaîner en 2024...
Ce nouvel album sort une nouvelle fois sur le gros label italien Avantgarde Music, et il s’inscrit dans la route musicale forgée depuis les débuts, depuis une dizaine d’années, par ce génie de l’atmosphérique.
SEVEROTH propose de longs morceaux de plus de 10 minutes en moyenne qui vont développer des ambiances majestueuses dans un monde qui est à la fois terrestre et spatial. Ces 5 compositions ont ainsi le talent de créer des images spirituelles faisant des aller-retours continus entre l’immensité de forêts terrestres et le mystère de cieux infinis. L’aisance avec laquelle le groupe parvient à mêler du « naturel » à la
NOKTURNAL MORTUM à du « cosmique » à la
DARKSPACE est bluffante. L’auditeur se retrouve emporté par ces éléments dans un voyage qui, sur le papier, pourrait sembler lassant mais qui se révèle hypnotique. Dans le bon sens. Pas celui qui est creux et qui nous endort, mais celui qui nous subjugue. Il n’y a rien à redire sur l’excellence de ces compositions enchanteresses.
Et pourtant, malgré ces éloges, Sakrifiss a mis une note inférieure à l’album précédent. Pourquoi ? Une seule et simple raison, du nom de « Frozen Moment ». C’est un morceau de l’album, totalement instrumental, accompagné de doux claviers et de chuintements d’animaux nocturnes pendant 13 minutes. Il y a bien du rêve dans ce titre, mais il est mal placé. Il est en deuxième position, et du coup il coupe légèrement la dynamique qui venait tout juste d’être amorcée. Il apparaît trop tôt pour mes oreilles et pour mon âme. Ce n’est pas grand chose, surtout que la suite est magistrale, avec des riffs incroyables, des claviers magiques, des vocaux clairs qui n’en font pas des tonnes... et l’apparition de cuivres (sur « Sons of Steel Will). Mais bon, c’est un léger défaut, tout simplement.
Rien de plus à en dire.
SEVEROTH garde son idéntité, ne tourne pas en rond, parvient à nous extasier et à nous émouvoir... Excellent donc.
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