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Thomas Backelin » Commentaires... »

Dislocation - Inexorable Devastation

Chronique

Dislocation Inexorable Devastation
Depuis sa formation en 1997 sous le nom d’Hallebarde, Dislocation a connu de nombreux changements, tant au niveau de son orientation musicale que de son line-up. Ceci n’a cependant pas empêché le quintet Clermontois d’acquérir une solide expérience scénique - parfois auprès de groupes reconnus tels que Loudblast, Misanthrope ou Edge of Sanity - et de sortir, en 2003, un premier album éponyme auto-produit. En 2005, fort de sa récente signature sur le jeune label Pro-Pulse Records, le groupe revient avec un nouvel album intitulé « Inexorable Devastation » qui confirme l’orientation plus brutale suivie depuis déjà plusieurs années.

En effet, Dislocation a peu à peu mis de côté son Death Mélodique d’antan au profit du Brutal Death. Néanmoins, si la musique a pris une tournure plus violente, elle n’en reste pas moins nuancée. Comme je le disais précédemment, le quintet auvergnat a roulé sa bosse et a gagné en expérience, ce qui se ressent sur ce disque. Ainsi, la où certains groupes se seraient contentés de suivre à la lettre un schéma de composition traditionnel pour le style afin de ne pas trop désorienter l’auditeur (au risque d’accoucher d’un disque bien fade), Dislocation a pris le contre-pied en allant puiser son inspiration dans des genres musicaux complémentaires ou en incluant des passages instrumentaux parfois inattendus. Alors, certes, tout n’est pas toujours débordant d’originalité (les parties de chant doublées, comme sur Dagor bragollach, rappellent - trop - Deicide ou Kataklysm), ni toujours du meilleur effet (la voix fantomatique sur Le fléau de la vie fait un peu tâche). Disons que le groupe tente des choses, prend des risques, mais la prise de risque reste, pour ainsi dire, calculée. Du coup, rares sont les expérimentations qui s’avèrent peu maîtrisées (l’inclusion de didjeridoo sur l’instrumental Goldhorn’hak est plutôt une bonne idée mais le rendu n’est pas terrible au final). En revanche, les passages Black (Dilemme sans issue), Death-mélodique (la ligne mélodique à la Dark Tranquillity sur Vision d’un revenant), Grind (l’intro de Dagor bragollach) voire Folk-Metal (Goldhorn’hak), de même que les divers solos mélodiques que le groupe intègre ça et là, se marient parfaitement avec l’architecture Brutal Death des morceaux. Autre originalité du groupe : tous les textes sont en français, ce qui de prime abord, surprend assez, même si l’on s’y fait rapidement.

Ce qui m’amène à évoquer la prestation des musiciens. Franchement, rien à redire concernant leurs compétences respectives. Laurent, le chanteur, est tout aussi efficace dans ses growls Death que dans les vocaux Black. D’ailleurs, le mixage lui fait la part belle, de même qu’à la batterie de Jeremy qui possède un jeu à la fois technique et assez personnel. La basse de Luc sait se faire entendre sur certains passages dans le style de Cannibal Corpse ou Suffocation (Le savoir universel) tandis que Cedric alterne sans peine les riffs tranchants ou accrocheurs avec les solos sonnant très mélodiques ou malsains comme le tapping de Goldhorn’hak (dans l’esprit de l’intro de Devils island de Megadeth, pour vous donnez une idée). Il est par contre un peu dommage que la guitare ait été mise au second plan dans le mix car elle manque parfois de patate sur certains passages.

En tout cas, on comprend aisément pourquoi Pro-Pulse a misé sur Dislocation pour se lancer car le groupe fait preuve d’un belle maturité musicale en livrant des compositions bien brutales (la reprise de Pleasure of Molestation d’Hypocrisy est d’ailleurs révélatrice des goûts du groupe) mais néanmoins ultra-accrocheuses. En cela, des morceaux comme Satangod, Le fléau de la vie et Au cœur du carnage s’imposent comme des véritables tueries. De plus, cette signature permet au groupe de bénéficier d’une production de qualité et également d’un packaging soigné (la pochette a de la gueule), ce qui me fait dire que Dislocation à toutes les cartes en main pour se faire une bonne place au sein de la scène Death hexagonale.

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Dislocation
Brutal Death
2005 - Pro-Pulse Records
notes
Chroniqueur : 7.5/10
Lecteurs : (1)  8/10
Webzines : (6)  6.63/10

plus d'infos sur
Dislocation
Dislocation
Brutal Death - 2000 - France
  

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tracklist
01.   Satangod
02.   Dilemne sans issue
03.   Psychotombe
04.   Visions d'un revenant
05.   Le fléau de la vie
06.   Le savoir universel
07.   Goldhorn'hak
08.   Dagor bragollach
09.   Au coeur du carnage
10.   Pleasure of molestation

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