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Yngwie Malmsteen - The Seventh Sign

Chronique

Yngwie Malmsteen The Seventh Sign
Amadeus. Des années qu'une copine me tannait pour que je visionne ce qui apparaissait à ses yeux comme, je cite, un chef d'oeuvre absolu porté par la grâce d'un acteur littéralement transcendé par son personnage. L'acteur ? Tom Hulce, porté disparu depuis « Parenthood », une comédie familiale de Ron Howard avec Steve Martin. Le rôle ? Un certain Mozart, qui n'évoquait pour moi qu'une rue fréquentable au monopoly, un dommage collatéral du vilain F. Murray Abraham dans « Last Action Hero » ou encore un des chiens de ma tante, emporté récemment par un autobus. R.I.P. Le DVD une fois lancé, je tombe donc des nues en apprenant que le Mozart en question, autrichien comme Schwarzy, est considéré comme un des plus grands compositeurs de tous les temps. Duperie ! Le mélomane averti que je suis n'a pas tardé à relever des passages entiers directement inspirés du « Hatebreeder » de CHILDREN OF BODOM. Plus grave encore, ce fanfaron d'opérette semble avoir fait carrière en pillant sans vergogne l'héritage mélodique d'un des plus grands génies du metal, le vénérable, l'immense et invincible YNGWIE MALMSTEEN.

Sacré Wolgang. Singer dieu en personne, il fallait oser, mais ce faquin d'imitateur tombera vite dans l'oubli au profit de sa majesté Yngwie Johan Malmsteen, descendant direct de Jean Sébastien Bach, à moins que ce ne soit Sebastian Bach de SKID ROW. Quoi qu'il en soit, délaissons la bassesse de cette pauvre musique de chambre pour élever nos âmes au son des solis cristallins de la bête de scène suédoise, toujours prompte à incendier ses instruments ou à confondre sa six cordes avec du fil dentaire. « The Seventh Sign » donc, lancé à la face du monde en 1994, quand une poignée d'hérétiques s'acharnaient à voir en PEARL JAM et NIRVANA des candidats crédibles à l'accession au trône. De bien faibles intriguants en vérité, balayés d'un revers de manche par un Malmsteen souverain à tous les niveaux. Qu'il donne dans le heavy metal burné (« Crash And Burn », « Never Die »), la love song tellement saupoudrée de claviers que même EUROPE a reconnu sa défaite (« Forever One », « Prisoner Of Your Love ») ou encore des compos délicieusement rock n' roll (« Hairtrigger », « I Don't Know »), sa seigneurie domine ses sujets en livrant un successeur à « Fire And Ice » plus direct et accrocheur, quoique un soupçon moins ambitieux sur la forme (12 titres au lieu de 14, son altesse nous pardonnera cette pointe d'insolence).

Dans sa grande mansuétude, le recordman du nombre de notes jouées en moins d'une minute nous gratifie même de deux titres réellement fabuleux avec « Brothers », superbe instrumental sur lequel Yngwie nous fait vibrer autant qu'une Fender avec des solos absolument stratosphériques. La magie opère à plein sur ce morceau déchirant, d'une sensibilité rare, à faire se pâmer un pack entier de rugbymen devant tant de grâce et de maîtrise. Lièvremont, si tu me lis, laisse tomber la lettre de Guy Moquet et au sortir de ces 3:47 d'extase, fait humer à tes hommes l'odeur du sang avec la sensationnelle « Pyramid Of Cheops », hymne conquérant s'il en est, au tempo d'une lourdeur au moins égale au couple infernal Bachelot/Laporte. Et ce solo mes aieux ! Une déferlante de leads comme on n'en a jamais connu et comme on n'en entendra sans doute jamais plus, pour ce qui restera à jamais dans l'histoire comme le meilleur soli de tous les temps, loin devant celui de « Dying Will Be The Death Of Me » de CEPHALIC CARNAGE. Les jambes flageollantes, transis d'admiration pour un dieu musicien à l'omniscience incontestée, seront nous en mesure d'attendre jusqu'au nouvel album du maître, prévu pour les jours qui viennent ? Tim « Ripper » Owens (ex ICED EARTH/JUDAS PRIEST) sera-t-il meilleur que l'excellent Mike Vescera (THE REIGN OF TERROR) au poste de chanteur sur « The Seventh Sign » et « Magnum Opus » ? Le maître prendra-t-il la pose devant une piscine ou une Ferrari ? Prions mes frères et inclinons nous vers le sol, car un billet de 100 euros nous tend peut être les bras.

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Yngwie Malmsteen
Heavy metal
1994 - Music For Nations
notes
Chroniqueur : 8/10
Lecteurs : (1)  8.5/10
Webzines : (5)  7.7/10

plus d'infos sur
Yngwie Malmsteen
Yngwie Malmsteen
Heavy metal - 1978 - Suède
  

tracklist
01.  Never Die
02.  I Don't Know
03.  Meant To Be
04.  Forever One
05.  Hairtrigger
06.  Brothers
07.  Seventh Sign
08.  Bad Blood
09.  Prisoner Of Your Love
10.  Pyramid Of Cheops
11.  Crash And Burn
12.  Sorrow

Durée : 48:36

line up
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