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The Phantom Carriage pour l'album ''New Thing''

Interview

The Phantom Carriage pour l'album ''New Thing'' Entretien avec Max, Antoine et Tieu (2012)
Leur album étant relativement innovant, il semblait assez intéressant de voir ce que The Phantom Carriage avait à dire sur leur Hardcore noirci et mâtiné de Jazz. Réponse tout de suite !

Hello TPC ! Pour commencer, la chose qui m'a le plus marqué chez vous, dans vote style, c'est le côté jazz très poussé dans votre musique. Perso, je trouve que ça sonne très free jazz, voir Jazz Rock à la Cobham, Davis dans sa période électrique, Mahavishnu Orchestra, Weather Report... Quels sont vos favoris dans le style jazz, et comment est venue l'idée d'incorporer ces structures jazz, ternaires et complexes dans un style très binaire comme le Hardcore ?

Max (guitare) : Bonjour, tout d'abord merci de l'intérêt que tu portes à notre groupe.
L'idée d'incorporer des éléments jazz est venue très naturellement. Nous voulions faire de « new thing » un album métissé, ce qui a permis à chacun d’apporter ses propres influences.
Le fait que je sois fan de jazz et que je joue ce style dans un autre groupe à donc clairement favorisé son intégration dans notre musique. Après, je ne trouve pas que le jazz soit omniprésent dans « new thing. » On y a consacré quelques passages mais l'idée n'était réellement pas de faire du jazz rock. On est assez loin d'un Weather report, Cobham ou encore Front Page je trouve. Il n'y aura d'ailleurs pas de réels passages jazz sur notre prochain album que nous enregistrons en juin.

Tieu (chant) : Je crois qu'on ne s'est jamais dit "faut qu'on fasse du jazz", on a juste trouvé que ça marchait bien sur certains passages et que c’était dans l'esprit de ce qu'on voulait faire.

En dehors de tout aspect de technique musicale, je trouve aussi que dans votre son, on trouve aussi un peu cet univers sombre lié au jazz sur certains titres, comme "Black Rain Falls in drop". Vous savez les clubs miteux, enfumés, avec le pianiste un peu déprimé qui fume sa clope ? Je le ressens comme ça personnellement. Un urbanisme moderne via le HxC couplé à un L.A. des années 50's. Une réaction la dessus ? Je me plante ou j'ai bon ?

Max : Ah ah ! J'aime beaucoup l'ambiance que tu décris, mais je pense que le côté sombre de notre musique vient essentiellement de notre gros penchant pour le métal noir et le hardcore.

Tieu : On a (presque) toujours voulu faire de la musique avec un semblant d'émotion dedans. Faire des trucs sombres est ce qu'on sait le mieux faire, peut-être parce-que c'est quelque-chose qui nous parle à tous.

Bon, il y a aussi dans votre musique un côté noirci, proche du Black Metal par moment. Je sais qu'un groupe comme Celeste, qui a des passages proches du Black également, dit pourtant n'en écouter que très peu. Qu'en est-il de vote côté ?

Max : Une petite majorité du groupe écoute du Black. Les nouvelles formations du style sont très excitantes musicalement et surtout très riches et variées. Des groupes comme Blut aus Nord, Krallice, Wolves in the throne room sont absolument géniaux.

Antoine : On aime surtout le côté crasseux et ambiancé qu’il peut y avoir dans le black métal qu’il soit ancien (Darkthrone, Immortal et consorts) ou plus « hype » (Kralice, Wolves in the throne room, etc.). Je pense qu’on se retrouve tous sur cet aspect-là de la musique, créer des ambiances variées qui jouent sur ce côté noirci, comme tu dis, ça nous parle. Après comme le dit Max, ne t’avise pas de demander à notre chanteur ce qu’il pense du Black Metal en général ah ah !

Tieu : Perso, je n'écoute pas du tout de black.

J'ai choppé votre skeud sur Throatruiner, un label qui gagne beaucoup de renommée en ce moment via les références qu'il sort. Comment s'est fait le contact avec eux ? Echangez-vous un peu avec les autres groupes qui sortent sur ce label comme Nesseria, Calvaiire... ?

Max : Le contact avec Throatruiner s'est fait grâce au guitariste de Plebeian, Grandstand, qui au moment où nous cherchions un label, m'a vivement conseillé d'aller frapper à la porte de Matthias, le boss de Throatruiner. Dans le même temps, Kevin de Swarm of nails avait également bien accroché sur l'album d'où la coproduction. On a fait quelques concerts avec Comity et The Rodeo idiot engine, mais jamais avec Calvaiire ou Nesseria.

L'artwork et le livret sont très soignés. Je suppose que c'était important pour vous de mettre en avant un objet attirant et sympathique ! Quelles sont les idées derrières la pochette, et ce bâtiment un peu délabré, mi-collège des années 70's, mi bâtisse industrielle ?

Max : Effectivement, l'artwork est quelque chose de très important car il est la vitrine du groupe. C'est le concepteur de la pochette et ami, Harry Hadler, qui a eu l'idée de cette photo représentant un bâtiment en construction. Il a voulu faire quelque chose de déstructuré, sombre et urbain. Un peu comme notre musique peut l’être.

J'apprécie aussi le fait que vous ayez intégrés au disque un vrai clarinettiste (entre autres...), et franchement, ça claque dix fois plus qu'un banal synthétiseur ! Au niveau logistique, ça n'a pas été trop dur de le recruter, dans la "sphère métal", ça ne doit pas courir les rues ?

Max : Au contraire, ça a été très simple de faire intervenir Mathieu (clarinette) sur l'album. On se connait depuis assez longtemps, il est batteur dans le groupe de math-rock Vergogne avec qui on avait déjà partagé la scène par le passé. On « boeuffait » ensemble pendant la composition de l'album et du coup l'idée de le faire intervenir sur les passages jazz était assez évidente.

Comment êtes-vous ensemble au sein du groupe ? Une bande de potes, une famille, des mecs qui bossent ensemble seulement, des amis occasionnels ?

Max : On est plutôt une bonne bande de potes je dirais. Même si on ne se connaît pas tous depuis très longtemps, on partage des choses au-delà de la musique.

Antoine : On a la chance (le malheur selon d’autres) d’habiter une ville à taille humaine, dotée d’une bonne scène alternative, avec pas mal de concerts et de groupes (même si ce n’est plus aussi vrai qu’il y a quelques années). On vient tous de formations différentes (Titan, Taciturn, Nothingness et d’autres side-projects obscurs hé hé) et on s’est tous croisés / rencontrés via la musique. Certains d’entre nous se connaissent depuis quelques années maintenant et le quotient global de débilité du groupe fait que ça colle bien. On n’est pas juste une bande de mercenaires de la musique qui n’ont aucun contact en dehors des salles de répétitions ou de concerts. Personnellement je ne pourrais pas avoir ce genre de rapports type « atelier de musique ». Il faut un truc en plus.

Tieu : C'est clair qu'on est une bande de potes (même si certains font quasiment partie de la famille), l'idée est avant tout qu'on passe du bon temps ensemble. Je n’arrive pas à concevoir un groupe où les gens se marrent pas ensembles. Faire de la musique c'est sympa, mais l'aventure humaine l'est tout autant et fait partie intégrante du truc.

Quels sont vos favoris sur la scène Française (au sens large) ? Les groupes qui sont vos amis ?

Max : De manière spontanée, Kickback, Blut aus nord, Deathspell omega, Donkey punch, Arkhon infaustus, Plebeian Grandstand, Tang, The flying Workers, Sed non Statiata, Comity, As we draw, Pneu, The great old ones… Et bien d'autres, évidement. D'ailleurs, je te conseille vivement d'aller écouter le premier album des bordelais de The great old ones.

De manière général on assez potes avec les groupes de la scène Pictave comme Nothingness, The Washigtonians, Tanen, We want sound, Astron fall… Après, sur les quelques concerts que nous avons fait, je dirai qu'on a fait quelques rencontres sympathiques avec Donkey punch, Selenites, The great old ones, Robot Orchestra, Comity, The Rodeo Idiot engine, La Mule (qui est un groupe à lui tout seul), etc...

Antoine : Les mêmes plus Daitro, Celeste, Tobbaias, Sugar town cabaret et tous les « vieux groupes » de screamo français qui ont splitté.

Les présidentielles, ça vous inspire ?

Max : Je dirais que ça nous concerne tous personnellement, mais qu'en aucun cas ça nous inspire pour notre musique.

Tieu : Bien sûr ça nous concerne. Nous inspirer, jamais !

Antoine : Négatif.

Comment abordez-vous la composition d'un album comme "New Thing" ? Y-a-t-il un membre qui s'occupe principalement des compositions, des paroles, du visuel, de l'enregistrement... ?

Max : Je m'occupe principalement des compositions. Je ramène une compo ou plusieurs riffs en répétition et chacun se l'approprie, propose ses arrangements, ou met son veto. Pour ce qui est du visuel on fait ça plus ou moins en concertation avec tout le monde. Concernant l'enregistrement on confie ça à notre producteur, sous l'œil aguerri de Simon notre batteur qui s'occupe au préalable des pré-prods. Pour les paroles, c'est Tieu notre chanteur qui écrit tout.

Antoine : Je m’occupe exclusivement de la partie « Mosh part / riffs de type Arkangel » de notre musique. Partie qui se fait systématiquement rejeter d’ailleurs ah ah !

Qu'est ce qui tourne chez vous actuellement ? Des coups de cœur musicaux, des groupes sympas à découvrir ou voir en live ?

Max : Récemment : Esperanza Spalding «Black Gold » , Titi Robin « river banks », Trapped under ice « Big kiss goodnight », Renaud Garcia Fons « Solo », Deathspell omega « Paracletus »,, Craft « Void », The austrian Goat, Ictus, Rise and fall, Hot water music, 59 time the pain, eheh, et pleins d'autres trucs !

Antoine : Les groupes qui tournent en ce moment : Donkey punch, DSO, Trapped under ice, Turnstile, Cruel hand, Black elk, Ulver, Kickback, Meleeh, Polar bear club, Purgatory, Shai hulud, Immortal, David Bowie et 1000 autres.

Tieu : Abandon "In reality we suffer", Khanate "Capture and release", Sunn O))) des « Grimmrobe demos » à « Black one ». Après des vieux trucs de Hardcore au sens large : Indecision "Unorthodox", Curl « Up And Die … But the past ain't through with us » ou encore Have Heart "The things we carry". Sans oublier l'ovni pondu en 2010 par Daughters qui est ma-gi-stral !!

Le dernier mot est à vous ! Merci pour les réponses à mes questions !

Antoine : Merci à toi, pour ta chronique et ta considération. Merci à ceux qui liront cette interview.

Tieu : Kissous

Max : Bisous.

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