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A la droite de Satan

Interview

A la droite de Satan Entretien avec Vlad (chanteur-guitariste) (2020)
Le succès actuel de Necrowretch et les multiples éditions de ses albums ne doivent pas faire oublier que, comme tout groupe, les gars ont eux aussi commencé par sortir quelque chose, passant comme tout le monde par les cases démos et e.p.’s.
Ceci étant, en dehors de ces évidents truismes, le fan trouvera sur le marché de quoi assouvir ses pulsions morbides, et ce même loin des gros labels et sorties officielles.
Zoom.


TROISIEME PARTIE

- Des débuts officieux aux premières démos.



On dit qu’à l’origine, tu ne désirais pas sortir d’enregistrements « officiels ».
Qu’est-ce qui t’a fait changer d’avis par la suite ?

Il y avait une volonté de créer quelque chose de clairement sale avec le morbide à la fois comme fil conducteur et comme finalité. Il faut bien resituer qu’a l’époque c’était le deathcore et consorts qui avaient le vent en poupe, toutes les productions étaient hyper léchées avec des batteries programmées et des riffs ultra techniques.

Dès lors ma vision du death metal était tellement éloigné des standards contemporains que le fait de créer des démos maisons permettait d’obtenir un son plus proche de celui des démos des années 90. Aucune de ces démos n’a été une sortie officielle mais je les diffusais via myspace et c’est surtout de la scène black metal que j’ai reçu des retours dans un premier temps.

Par la suite avec la création d’un vrai line up, le groupe a vraiment commencé à prendre forme et nous avons commencé à travailler sur une vraie démo qui fut enregistrée en studio. Nous sommes passés d’une forme de rejet à une phase de création plus aboutie qui de par sa nature nous a fait entrer dans le circuit “officiel” comme tu l‘entends.

Comment t’ont approché les labels à l’époque ? As-tu également contacté certains d’entre eux ?

Dans un premier temps la première démo a été auto-produite en CD-R et une trentaine de copies ont été distribuées à des fans mais également à des fanzines et à des labels underground dont nous écoutions déjà les productions.

Nous avons donc imprimé des tonnes de flyers en noir et blanc remplis de fautes d’anglais (rires) et les avons envoyés aux quatre coins du monde, autant en France qu’en Allemagne, Suède, USA, Pérou, Singapour, etc...

Par la suite nous été mis en contact avec l’artiste Monténégrin Milovan Novakovic qui après avoir réalisé notre logo, nous a proposé de sortir la démo Rising From Purulence en format tape sur son label AVR Records en co-prod avec le label américain SVR, ce qui a constitué la véritable première sortie du groupe.


De quelle manière as-tu appréhendé les enregistrements à l’époque ? Hormis « Rising From Purulence » sortie en auto-prod’, le reste a été enregistré lorsque vous étiez déjà signés. Les labels de l’époque t’avaient-ils alloué un quelconque budget ?
Et le choix du support cassette ou cd était-il de ton ressort, ou du à une spécialité des labels ?


Il n’y avait pas vraiment de deal avec les labels de l’époque si ce n’est le nombre de copies qui allaient être pressées et le montant qui nous était destiné. C’était quelque chose de très brut, nous passions peut être un ou deux jours en studio pour chaque sortie et les titres étaient beaucoup plus simples que par la suite, il n’y avait donc pas vraiment de budget à prévoir, ça restait très minimaliste.

Le choix des supports étaient à la fois le notre et la spécificité des labels undergrounds.
Pour nous il était clair que le cd serait pour le premier album et que les démos et EP devaient sortir en tape et en LP. Cela peut sembler banal aujourd’hui mais on nous prenait pour des has been quand nous présentions notre première démo sortie uniquement en cassette sur un label du Monténégro (rires !).

As-tu une idée du nombre de copies à l’époque ? Et des ventes que vous avez pu réaliser ?

Entre les repress et les compilations il y a eu plus de 2000 démos et EP écoulés avant notre signature chez Century Media.


- Du choix artistique à l’artiste de choix.


Aural Offerings, Detest Records, Century Media, Season Of Mist.
Le groupe n’a cessé de grandir à chaque nouvelle signature.
Jusqu’où te vois-tu progresser de la sorte ?
Existe-t-il un label sur lequel tu rêverais de signer ?
Ou as-tu déjà envisagé de créer un jour ta propre structure ?

Nous sommes uniquement concentré sur la création et il est important d’être épaulé par des acteurs sérieux dans nos productions.
Season of Mist est un label très bien structuré, qui correspond à notre musique et qui plus est Français.
Dès lors nous nous y sentons dans notre élément pour créer librement notre vision du metal extrême.

Et pourquoi Season Of Mist n’est-il pas derrière la parution de votre album live ? On sait que ce label propose pourtant beaucoup de supports de ce type ?!!!

Il n’était pas possible à ce moment précis de sortir le live via Season of Mist mais nous avons pu le faire chez Triumph ov Death sous licence. Nous tenions beaucoup à sortir cet album album pour immortaliser les dix premières années du groupe mais également pour symboliser la fin d’un chapitre.

« Even Death May Die » préparait la sortie de « With Serpent Scourge ». Pourquoi les autres albums n’ont-ils pas eu le droit à ce genre de primeur ?

Car nous n’en éprouvons pas la nécessité à ces moments là. Il n’y a pas de calendrier “un ep, un album, une compil....” à respecter. Certains albums ont eu une mise en bouche via des EP, d’autres sont arrivés directement avec 35 minutes de nouvelle musique d’un coup. Peut être que par la suite nous utiliserons le digital pour présenter de nouveaux titres, tout est possible, mais tout ne doit pas être prévisible.

Dans la première partie de cette interview on a évoqué la compilation « Bestial Rites ».
Ce disque étant épuisé, de même que vos toutes premières réalisations, sais-tu si des rééditions sont prévues ? Voire, pour un futur anniversaire, un méga coffret qui immortaliserait également toutes vos archives ?

Non, je ne pense pas. A l’inverse de certains groupes ne nous vouons pas un culte à nos démos, c’était surtout un moyen de présenter le groupe et d’introduire notre vision de la musique. J’aime bien ces démos mais elles correspondent à une période qui est révolue de par l’évolution du groupe. Nous sommes à présent axés sur le futur et sur ce que nous pouvons créer de nouveau.

Possèdes-tu, à ce sujet, certains « trésors » ou pépites, qui n’ont encore jamais vu le jour ? Et que tu réserverais justement à ce type de box évoquée plus haut, ou comme bonus sur des éditions digipacks par exemple ?

Possiblement, mais ce n’est pas notre intention que de remuer ces archives.

- Le coin du collectionneur.

Je suis un collectionneur acharné. J’aime les intégrales, les splits, les coffrets, les cassettes…Il me faut toujours posséder un maximum des groupes que j’apprécie et respecte (dont je suis fan quoi !).
Te rappelles-tu la fameuse mix-tape 27, podcast en deux parties que tu as enregistré en compagnie d’Adrian Sol ?
Sais-tu si des enregistrements, sur cd-r par exemple, existent ?
As-tu eu l’occasion de faire d’autres interviews de ce genre ?

C’était en Malaisie lors de notre première tournée là bas en 2015. Je crois qu’on s’était posés dans la rue avant le concert pour faire une interview et que par la suite ça a fini en podcast, de connaissance il n’existe qu’en ligne.

Il y a un également podcast plus récent disponible sur spotify.

Et parmi tous les entretiens que tu as pu faire pour la presse spécialisée, certains t’ont-ils plus marqué que d’autres ? Cet exercice, bien que nécessaire, t’est-il agréable ?

Franchement cela dépends sur qui tu tombes, certaines personnes/questions te donnent envie d’y répondre et de t’investir tandis que d’autres interviews sont complètement bateau avec les mêmes questions copiées collées pour tous les groupes, et là tu te sens “obligé” d’y répondre.

C’est un exercice que je trouve beaucoup plus agréable en face à face quand les sujets sont abordés de façon naturelle et non avec un ordre précis.


Sur la compilation « Soul Grinder Assaut Vol.2 », figurent le titre « Tredeciman Blackfire ».
Sur combien d’autres compiles/samplers de ce type figurez-vous ?
Comment se passent les négociations pour ce type de parutions ?
Via le label pour la promo ?
Par toi peut-etre ?
Ou par le biais de personnes que tu aurais rencontré lors des tournées ?


Je n’étais même pas au courant de l’existence de cette compilation (rires).
Franchement je ne sais pas du tout, il y a des cd samplers dans les magazines, des compils promos des labels, des cd compil underground, etc....

Comme dit plus haut, je suis plutôt concentré sur la création que sur la diffusion, donc je ne saurais vraiment te faire une liste de toutes les compiles où le groupe apparaît.

Voilà, je pense que nous aurons eu l'occasion de bien fouiller les arcanes de ton groupe et de dévoiler certains aspects que l'auditeur lambda ne soupçonne pas.
Voudrais-tu rajouter quelque chose ? Préciser un point ou souligner quelque chose ?
Ces quelques lignes sont à toi.


Merci à toutes les personnes qui soutiennent le groupe, que ce soit depuis les démos ou depuis hier. Egalement merci à toi et à thrashocore.
See you in Hell !

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