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Morbid Angel + Hatesphere + Tales Of Blood

Live report

Morbid Angel + Hatesphere + Tales Of Blood Le 13 Avril 2005 à Paris, France (Elysée Montmartre)
Voilà un concert que j'attendais depuis longtemps! Voir enfin de mes propres yeux l'un des groupes les plus importants de la scène métal me faisait saliver d'avance. Et revoir Hatesphere qui m'avait mis une bonne baffe il y a deux mois dans la même salle en première partie de Kreator/Dark Tranquillity ne me gênait pas le moins du monde.

Les hostilités démarrent à 19h10 par les Français de Tales Of Blood et avec un son excellent. Je n'avais jamais entendu une seule note de leur musique et ne connaissais même pas leur existence. C'est donc avec un oeil (et même deux!) et une oreille (et même deux! bon ok j'arrête) de novice que j'assiste à leur prestation. L'Elysée Montmartre n'est pas très remplie mais certaines personnes connaissent apparemment très bien le groupe puisqu'une bonne dizaine de métaleux portent un t-shirt à leur effigie. Tales Of Blood pratique un death old-school basique, voire simpliste un peu à la Six Feet Under, c'est à dire surtout basé sur l'efficacité et la lourdeur des riffs et non sur une technicité et une vitesse d'exécution à toute épreuve. Par conséquent, pas de soli et pas de blast, sniff! Le jeu de scène est minimaliste, les musiciens se contentant d'headbanguer de temps en temps et c'est surtout le chanteur qui se met en évidence. Dans le genre poseur, difficile de faire mieux (ou pire!). Casquette à l'envers, torse nu, musclé et rasé, petit tatouage tribal, ceinturon tête de mort, air-guitare, une vraie attitude de rock star. Son chant guttural malheureusement ne varie pas beaucoup et est assez répétitif, tout comme la musique du groupe. Heureusement, au bout de 25 minutes Tales Of Blood tire sa révérence. Cinq minutes de plus et je me serai fait chier.

Vient ensuite les Danois de Hatesphere, que je vois pour la 2è fois en 2 mois, pour mon plus grand plaisir. Si leur musique est loin d'être originale, elle est diablement efficace et on ne peux pas ne pas headbanguer. La fosse s'agite et les pogos commencent à devenir sérieux. Au contraire de Tales Of Blood, les zicos sont très mobiles, s'échangent leur place, headbanguent comme des malades (perso j'adore Mikael Ehlert, le bassiste au crâne rasé!). Le chanteur Jacob Bredahl, toujours avec sa casquette, parcoure la scène de long en large, hurle férocement ses vocaux hardcore, gutturaux ou clairs (très peu quand même). Le public répond bien, ce qui ravit le chanteur qui n'hésite pas à remercier chaleureusement et surtout sincèrement le public parisien. Il viendra d'ailleurs pousser la chansonnette dans la fosse à photographes sur le dernier morceau, très sympa! Une bonne demi-heure de thrash moderne ça fait du bien, je peux vous le dire. Pour info, "Deathtrip", "500 Dead People", "You're The Enemy", "Low Life Vendetta" ont été joués, parmi d'autres que vous m'excuserez de ne pas avoir retenu. Repassez autant de fois que vous voudrez les gars!

Les roadies s'activent pour tout mettre en place et découvrent une grande banderole auréolée du logo du groupe, en bleu et rouge. 21h15, les lumières s'éteignent, la foule hurle son impatience. Pete Sandoval va se poser discrètement derrière ses fûts et s'adonne à quelques réglages. On est prévenu, il ne va pas faire semblant! Cinq minutes après, les autres membres, Trey Azagthoth, Tony Norman et le revenant David Vincent montent sur scène. Et c'est parti pour plus d'une heure de brutalité. "Rapture", "Pain Divine", ça commence très fort. Le public est déchaîné, pogos, headbanging frénétiques, slams sont de rigueur. Ca me manquait presque d'être bousculé et de recevoir des slammers sur la tronche après un concert de Misery Index aussi animé qu'une veillée funèbre et avec une population aussi dispersée que dans les steppes de Mongolie. Azagthoth, l'air toujours aussi juvénile avec sa touffe de cheveux et comme d'habitude avec son débardeur noir, son pantalon de survêt et ses baskets, est totalement possédé, il faut vraiment le voir une fois dans sa vie de métalleux. Son jeu de scène sur les soli chaotiques est un vrai bonheur: il se met sur la pointe des pieds, "caresse" sa gratte rouge ou bleue, maltraite le vibrato, joue avec les effets...Extra! Pete Sandoval, bien caché derrière sa batterie, est une machine infatigable, déchaîné, à fond dans son jeu, assurant sans sciller blasts, accélérations, double-pédale. J'ai malgré tout été plus impressionné par George Kollias de Nile au No Mercy, et oui! En tout cas le bougre était très courtisé car pas moins de quatre personnes autour de lui le filmaient et une autre caméra était placée au-dessus de lui. Connaissant le personnage légèrement narcissique, c'est peut-être pour ses soirées en solitaire, who knows?! David Vincent, LE chanteur/bassiste du groupe et dont c'était le grand retour après le départ de Steve Tucker, se révèle quant à lui un excellent frontman, malgré son accoutrement entre robocop et n'importe qu'elle gothico-gay (merde ce haut moulant avec le pentagramme c'est abusé surtout avec les kilos en trop! Et au bout de 5 minutes le pauvre ruisselait de sueur dans son futal en cuir!). Il sait parfaitement jouer avec le public, pendant et entre les morceaux, et il possède une aura impressionnante. Peut-être un peu trop rock-star, notamment dans sa gestuelle et ses cheveux au vent (et oui le monsieur avait un ventilo placé près de lui!), ce qui contraste un peu avec la brutalité de la musique pratiquée. Du coup avec ces trois gaillards, Tony Norman fait un peu effacé et se limite à balancer les riffs et headbanguer, en harangant la foule de temps en temps. Par contre ce fut le seul à venir taper dans les mains du premier rang à la fin du concert, Vincent et Azagthoth se contentant de saluer les fans et Sandoval ne daignant même pas s'approcher, il s'est barré ni vu ni connu, dommage.

Malheureusement, une mauvaise surprise s'est invitée et a quelque peu gâché le show des Américains: le son. La gratte de Azagthoth était trop forte et couvrait les autres instruments, seul la batterie arrivait à se faire entendre mais pas toujours (et de moins en moins!), et la basse qu'on entendait trop par moment. Le gros problème fut que la voix de Vincent était inaudible, on devinait simplement ses paroles. J'avais ainsi l'impression d'assister à un concert instrumental ce qui est un peu ennuyant! Au niveau de la setlist, aucun titre de la période Tucker n'est évidemment joué, le gig était très axé sur "Altars Of Madness" et "Covenant": "Rapture", "Pain Divine", "Maze Of Torment", "Blood On My Hands", "Where The Slime Lives", "Dominate", "Sworn To The Black", "Evil Spells", "The Lions Den", "Chapel Of Ghouls", "World Of Shit", "Dawn Of The Angry" et pour finir "God of Emptiness". Un vrai régal cette setlist!

Bien qu'un peu déçu de la médiocrité du son et surtout de la voix quasi inaudible de Vincent, j'ai passé une bonne soirée. Hatesphere, toujours aussi impeccable, et j'ai enfin vu le meilleur groupe de death qui soit.

3 COMMENTAIRE(S)

burialoulou citer
burialoulou
03/05/2005 20:53
moi j' les ait vu en concert a rennes et je peut vous dire que hatesphere arrive a la cheville de morbid tellement c est bien !!!!!!
Keyser citer
Keyser
14/04/2005 18:27
toukene a écrit : Hatesphére m'intrigue de plsu en plus je devrais me pencher dessus ....
Morbid Angel idem mais la voix me blok en tout k c cool ke la soirée fut si bonne c sur ca contraste avec la soirée de samedi....
Et surtt t'as vu Ton groupe....
T'avais mis ton fameux Tee shirt Morbid Angel au moins ???!!!!


C'est pas spécialement mon groupe préféré, ça l'est sûrement dans le death oui! Et oui j'avais mon TS Morbid mais pour pas l'abîmer j'ai gardé mon sweat :$
Sinon j'en ai acheté un autre: celui de Altars Of Madness héhé Gros sourire
toukene citer
toukene
14/04/2005 18:17
Hatesphére m'intrigue de plsu en plus je devrais me pencher dessus ....
Morbid Angel idem mais la voix me blok en tout k c cool ke la soirée fut si bonne c sur ca contraste avec la soirée de samedi....
Et surtt t'as vu Ton groupe....
T'avais mis ton fameux Tee shirt Morbid Angel au moins ???!!!!

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