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Deicide + Visceral Bleeding + Wykked Wytch + Prostitute Disfigurement

Live report

Deicide + Visceral Bleeding + Wykked Wytch + Prostitute Disfigurement Le 31 Octobre 2005 à Paris, France (Locomotive)
Bien belle affiche qu'on nous proposait encore à la Loco. Voir Deicide pour Halloween, si c'est pas la classe ça?! Pourtant mon enthousiasme en a pris un coup dès le départ quand, et ce pour la 2ème fois en une semaine après Six Feet Under, j'ai vu que c'est à la petite Loco qu'allait se dérouler cette fin d'après-midi, tout ça à cause d'une soirée Halloween à la con. Deicide à la petite Loco imaginez un peu la chose...En plus, on nous fait venir à 16h alors que les concerts sont programmés à 17h30!

Enfin bref, ça commence mal. Heureusement PROSTITUTE DISFIGUREMENT est venu, a vu et a vaincu. Je n'aime pas trop sur album à cause de cette voix de porc qu'on égorge mais en live, y'a pas à dire ça démonte des culs. Ultra bourrin, ultra efficace, du blast dans tous les sens mais avec quelques breaks pour travailler les cervicales, on ne pouvait pas trouver mieux pour chauffer la salle. En plus avec un son béton, je vous raconte même pas. Et ce chanteur wooow, quelle voix, elle n'est même pas trafiquée. Je n'ai semble t-il pas été le seul à kiffer ma maman puisque le pit était déchaîné! Après 9 morceaux dont 7 issus de leur dernier album Left In Grisly Fashion et 30 minutes de folie, les Néerlandais quittent la scène, visiblement ravis de l'accueil qui leur a été réservé. La claque de la soirée pour ma part!

Setlist PROSTITUTE DISFIGUREMENT:

In Death's Decay (intro)
Body To Ravage
Postmortal Devirginized
Left In Grisly Fashion
Disemboweled
The Corpse Garden
She's Not Coming Home Tonight
Victims Of The Absurd
Bloodlust Redemption
Freaking On The Mutilated


Depuis le temps que j'entends parler (en mal) de WYKKED WYTCH, vînt enfin le moment de vérifier si ce groupe est aussi pourri qu'on le dit. Et bien franchement, j'ai pas trouvé ça si mauvais. Les Américains font une sorte de black métal sympho (avec un claviériste qui s'occupe parfois des hurlements) plutôt varié et entraînant. Alors certes ils ne resteront pas dans les annales mais y'a pire (je ne donnerai aucun nom pour ne pas vexer les fans de Dark Tranquillity :p). En fait si tout le monde est aussi méchant avec ce pauvre groupe, c'est sans doute à cause de la chanteuse quadragénaire Ipek, un excellent cas d'école pour les étudiants en psychologie: cheveux rouges et dreadlocks bleus foncés, maquillage d'une laideur admirable, ceinture à cartouches, t-shirt de Gorgoroth et j'en passe, on est loin de la classe de la chanteuse d'Epica. Et puis les "Paris is a big pussy waiting to be fucked", ça n'aide pas trop. D'ailleurs la foule est restée bien plus sage que pour les bouchers anti-péripatéticiennes. J'ai aussi particulièrement apprécié quand la chanteuse a craché sa bière dans la bouche de deux volontaires. Moi j'ai refusé, on sait pas où sa bouche a trainé avant. En tout cas on a beau la critiquer, elle sait moduler sa voix: growls, black, murmures et même chant heavy (qui a dû faire grincer pas mal de dents). C'aurait pû être pire quoi!


Après la méchante sorcière, voici venus les chirurgiens suédois de VISCERAL BLEEDING, pour lesquels j'avais notamment fait le déplacement. Le problème de ce genre de groupe très techniques avec foultitude de cassures rythmiques, c'est qu'en live, difficile de s'y retrouver et de reconnaître les morceaux, surtout quand on entend pas le chanteur (leur grogneur live chauve avec une bonne grosse barbe de bûcheron canadien). Le son est un peu brouillon et ceux qui ne connaissaient pas VISCERAL BLEEDING n'ont pas dû comprendre grand chose et ont dû trouver ça répétitif, impression que j'ai moi-même eu alors que j'ai leurs deux excellents albums. Attention j'ai beaucoup apprécié mais les conditions n'étaient peut-être pas à la hauteur de leur talent. Le problème de redondance valait également pour le jeune batteur, certes très technique mais qui répétait souvent les même changements de plans. A noter que même si les trois quarts du public n'avaient sans doute jamais entendu VISCERAL BLEEDING (seul groupe de brutal death que je connaisse dont les deux guitaristes jouent avec un bonnet!), il s'est montré réceptif et dynamique. Sinon, les membres du groupe respiraient la bonne humeur (chose confirmée à leur stand de merchandising), notamment le bassiste et ses mimiques adressées aux premiers rangs. On aura malheureusement encore vu quelques slammeurs dont un qui a atteri sur scène et gêné le bassiste. Je le répète à chaque review mais ces glandus sont vraiment pas très futés. Les musiciens sont déjà à l'étroit sur scène mais non, 'faut qu'ils slamment absolument, comme si c'était un besoin vital! Bon concert quand même et dommage pour le chanteur qu'on peinait vraiment à entendre.

Setlist VISCERAL BLEEDING (dans le désordre et peut-être incomplète, ouais pas très professionel tout ça hum hum):

Fed To The Dogs
Merely Parts Remain
Exposive Surgery
Indulge In Self Mutilation
All Flesh...
Fury Unleashed
Remnants Of Deprivation
Trephine The Malformed
Fire Took His Face
Time To Retaliate


20h10, Glen Benton et les siens montent sur scène pénards et refont quelques checks. On peut déjà admirer la belle gratte rouge et noire de Jack Owen et la nouvelle coupe de Benton, cheveux mi-longs, qui ne fait pas très evil (comme son ventre bedonnant d'ailleurs huhu). Cinq minutes plus tard, c'est parti pour une heure de brutal death satanique comme on en fait plus avec "Scars Of The Crucifix". Le son est correct, on entend très bien Benton (on aurait aimé avoir le même ingé-son pour VISCERAL BLEEDING!) et les solistes, notamment Ralp Santolla (ex-Iced Earth et Death) devant lequel je me trouvais (involontairement). Derrière moi dans la fosse, la violence et le chaos règnent. DEICIDE enchaîne avec le hit "Once Upon The Cross" (énorme!) puis "Bastard Of Christ" et "When Heaven Burns". Jack Owen, l'homme qui a quitté Cannibal Corpse parce qu'il en avait marre de jouer du death, tout ça pour atterir dans DEICIDE, est comme à son habitude très calme et peu mobile mais fait son boulot correctement et Ralp Santolla reste très concentré sur son jeu. Le batteur Steve Asheim maltraite ses fûts à une cadence infernale, toujours en faisant de petites grimaces (tu luttes mec? :p). Mais je remarque surtout que Glen Benton n'a pas l'air aussi méchant que la rumeur veut bien le faire croire: très communicatif (il s'adressera au public à de nombreuses fois et pratiquement entre tous les morceaux pendant la seconde moitié du set) plaisantant à plusieurs reprises (notamment sur sa grande connaissance de la langue française ahah), apparemment heureux d'être là et bien en jambes. Niveau setlist, la tuerie continue: "Serpents Of The Light", "When Satan Rules His World", "They Are The Children Of The Underworld", "Lunatic Of God's Creation", j'en passe et des meilleurs. Les Américains finiront par assomer les quelques survivants avec "Kill The Christian" et l'inévitable "Deicide", puis s'en iront, non sans remercier le public en transe (Steve Asheim, Jack Owen et Ralph Santolla venant même serrer la main des premiers rangs). Bon Dieu que c'était bon!

Setlist DEICIDE:

Scars Of The Crucifix
Once Upon The Cross
Bastard Of Christ
When Heaven Burns
Serpents Of The Light
This Hell We're In
Blame It On God
When Satan Rules His World
They Are The Children Of The Underworld
Sacrificial Suicide
Dead But Dreaming
Lunatic Of God's Creation
Dead By Dawn
Kill The Christian
Deicide

Pour résumer, très bonne soirée, grosse surprise avec PROSTITUTE DISFIGUREMENT, WYKKED WYTCH pas si mauvais que ça, VISCERAL BLEEDING légèrement en dessous de mes espérances mais qui a pû montrer son jeune talent, et un DEICIDE des grands jours (avec une setlist en forme de best-of). On aura aussi pû remarquer que l'ambiance entre les groupes semblait très bonne puisque la plupart des musiciens portaient des t-shirts à l'effigie des autres groupes. Des concerts comme ça, on en redemande!

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