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Neurotic Deathfest 2010

Live report

Neurotic Deathfest 2010 Deuxième Jour
Le 01 Mai 2010 à Tilburg, Pays-Bas (013)
Samedi 1er mai 2010, 2ème jour

La journée qui m'intéressait le plus avec dès le début un enchaînement de dingue. Pas de chance, le temps s'est assombri et il pleut. Rendez-vous donc sous la tente du merch en attendant l'ouverture des portes. Ca tombe bien, DEFEATED SANITY commence à s'installer. J'aperçois l'objet de ma convoitise, une grande mallette renfermant les copies du nouvel album Chapters Of Repugnance que je m'empresse d'acheter (12€ mais quand on aime, on ne compte pas!). Les portes ne vont pas tarder à s'ouvrir, déjà le dernier jour mais il risque d'être long et fatigant!


PUTRID PILE (14h30-15h, Middle Stage):

Le 2ème jour commence par une semi-déception avec PUTRID PILE et son unique membre, Shaun LaCanne. Ce n'est déjà pas évident de jouer tout seul sur une scène mais alors quand on a aucun charisme et qu'on joue sur des parties pré-enregistrées...Les morceaux sont bons, le son est clair, la BAR ne fait pas saigner les tympans, les slam parts sont bien grasses, les parties plus rapides sont efficaces, la voix est gutturale et incompréhensible à souhait, l'ambiance dans la fosse est déjà au rendez-vous mais il a manqué cette petite étincelle qui aurait fait décoller le set. A noter le featuring d'une fille en short et casquette sur un titre qui s'en est plutôt bien sortie.


ORIGIN (15h-15h40, Main Stage):

A chaque fois que je vois les Américains, je me prends une claque mais je ne comprends rien à ce qui se passe, pas évident en effet de donner un bon son à une telle débauche de brutalité et de technique. La tradition se poursuit ici mais seulement au début, l'ingé-son fera des merveilles ensuite avec un putain de bon son sauf pour la basse qui restera en retrait. Dommage car Mike Flores, qui s'est coupé les tifs, est sans doute le bassiste le plus dingue de la scène avec un jeu atypique à la rapidité et la dextérité hallucinantes. Paul Ryan et ses sweeps de folie n'est pas en reste mais c'est John Longstreth qui m'impressionne le plus derrière les fûts avec des blasts supersoniques. Je ne suis pas le plus grand fan d'ORIGIN, mais là il faut avouer qu'ils m'ont mis sur le cul en dégageant une intensité, une brutalité, une puissance rarement égalées. Une deuxième guitare ne serait pas de trop toutefois pour épauler Ryan et donner encore un peu plus d'épaisseur à la musique du combo de Topeka. Quant au nouveau chanteur Mica "Maniac" Meneke tout juste débauché de chez The Faceless et dont beaucoup doutait, il a dû mettre tout le monde d'accord et a bien les épaules assez larges pour remplacer James Lee. Tout aussi versatile dans ses intonations tantôt growlées tantôt shriekées et avec un débit pratiquement toujours suffisant pour suivre la cadence, Mica a été à la hauteur avec en plus un son bien meilleur que ce qu'avais pu entendre avec James Lee qui se transformait souvent en yaourt et cris stridents. Une grosse claque, on se demande même pourquoi le groupe a été programmé si tôt et a joué si peu! A peine l'ouragan ORIGIN passé et la Main Stage dévastée qu'il faut se rendre de nouveau à la Middle Stage, un ping-pong qui va durer un moment!


THE END OF ALL REASON (15h30-16h, Batcave Stage):

Avec ORIGIN et INSIDIOUS DECREPANCY jouant en même temps qu'eux, il y avait peu de chance que je voie ce concert.


INSIDIOUS DECREPANCY (15h45-16h15, Middle Stage):

C'est tout seul cette fois que Shawn Whitaker fait son show et s'il n'en impose pas vraiment plus que Shaun LaCanne physiquement, le bonhomme a beaucoup plus de charisme. On aura le droit à nouveau aux éloges de l'Américain à propos de la scène européenne et à des grimaces de psychopathe qui m'auront bien fait délirer. J'ai trouvé par contre le public peu réceptif et la salle se videra même au fur et à mesure du set. Sans doute à cause du son de la boîte à rythme pas forcément très plaisant...ça ne m'aura moi pas gêné le moins du monde et je suis resté à fond pendant la petite demie-heure, profitant d'une setlist visitant les trois albums de la discographie du one-mand band, en particulier du nouveau Extirpating Omniscient Certitude, de loin la meilleure offrande de Shawn. Le brutal death à la Suffocation d'INSIDIOUS DECREPANCY alternant passages blastés et séquences lourdes et pesantes m'a fait bien plus d'effets que VIRAL LOAD hier. 2ème baffe de la journée, j'ai bien fait d'acheter un t-shirt! Pas le temps de savourer toutefois, il faut se dépêcher pour retourner à la Main Stage.


DYING FETUS (16h20-17h, Main Stage):

DYING FETUS sur scène, c'est l'assurance de passer un bon moment. La bande à Gallagher est en effet une des meilleures dès qu'il s'agit de mélanger brutalité technique et groove ultra efficace. Ajoutez à cette mixture un son énorme, un pit en feu et vous obtenez l'un des concerts les plus haletants du NDF 2010. Surtout que le Foetus a ressorti pas mal de vieilleries, notamment le fameux "Eviscerated Offspring" garantie 100% matière grasse. J'en ai encore mal au cou plus d'une semaine après!


REVOCATION (16h40-17h10, Batcave Stage):

Dommage, parce que j'aurais bien aimé voir une des recrues les plus prometteuses de Relapse, mais entre DYING FETUS et BENEATH THE MASSACRE, les jeunes Américains ne pèsent encore pas bien lourd.


BENEATH THE MASSACRE (17h-17h40, Middle Stage):

On continue les allers-retours entre la Main et la Middle Stage pour les Québécois de BENEATH THE MASSACRE. Malgré un son qu'on a connu plus précis, les Canadiens ont délivré un set très brutal, mené de mains de maître par le frontman Elliot Desgagnés qui dégage une puissance phénoménale et ferait presque passer Corpsegrinder pour un gringalet. Quel gabarit, quelle voix! Gros blast-beats, lignes de sweep surréalistes, technique impressionnante, mosh-parts dévastatrices, je peux vous dire que ça a créé un beau bordel dans la fosse! Quelle différence avec l'année dernière où le public restait assez statique! Peut-être pas LE concert du fest mais une belle démonstration en tout cas.


IMMOLATION (17h40-18h20, Main Stage):

C'est que je commencerais à avoir mal aux pattes, moi! Pas grave, les grands escaliers de la Main Stage permettent de profiter tranquillement du concert sans avoir à se mettre sur la pointe des pieds pour les nains comme moi! J'ai donc pu savourer le blasphème sonore des Américains qui bénéficiaient d'un son limpide et semblaient être dans une forme olympique, notamment un Ross Dolan possédé sur sa basse et éructant avec toujours autant d'aisance et de puissance sa haine envers la religion. J'ai toujours un peu de mal avec le jeu de Bob Vigna par contre que je trouve trop "festif" pour du death metal aussi sombre mais je commence à m'y faire. Bill Taylor se fait lui plus discret tandis que Steve Shalaty est impérial à la batterie. J'aurais aimé plus de morceaux de Close To A World Below mais on ne peut pas contenter tout le monde. Retenons entre autres la vieillerie "Burial Ground" et le mélodique "World Agony" en final. Un pionnier du vrai death metal encore en pleine forme et acclamé par une salle remplie à craquer, voilà ce qu'ont donné les 40 minutes de show d'IMMOLATION. Respect!


MURDER THERAPY (17h50-18h25, Batcave Stage):

Non merci, pas besoin de thérapeute.


GOROD (18h25-19h05, Middle Stage):

L'enchaînement des groupes qui m'intéressaient finit enfin avec les Français de GOROD. Enfin, non parce que les concerts sont décevants bien au contraire, mais parce que je sens qu'il est temps de faire une pause bien méritée. Cette chevauchée se termine en tout cas en apothéose avec un excellent set des Bordelais. Sur Thrasho, on est très fan de GOROD et bien que ça me répugne d'avoir des goûts en commun avec cglaume et von_yaourt, il faut bien avouer que le quintette a tout pour lui. Preuve ultime de bon goût, un des guitaristes a un t-shirt Mötley Crüe, si c'est pas la classe ça! GOROD nous a délivré une performance comme d'habitude très énergique, très vivante, avec des morceaux (dont pas mal de nouveaux) bourrés de groove, de feeling, de technique (tappings jouissifs) et avec ce qu'il faut de brutalité pour se rappeller qu'on est au NDF (blasts, chant bien gras). C'est très propre et très carré, le tout bénéficiant d'un son extra. Pas beaucoup de monde au début pour nos petits Français mais la Middle Stage se remplit au fur et à mesure, preuve de la qualité du show. Seul reproche, le frontman Guillaume a trop de poils sur le dos haha! Bah oui, difficile de reprocher quoi que ce soit à GOROD qui a dû gagner ce soir de nouveaux fans.


LOCK UP (19h10-20h, Main Stage):

Un all-star band de grind mais ne connaissant pas du tout la discographie du groupe, je préfère faire une pause bouffe/Red Bull/clope.


CEREBRAL BORE (19h10, 19h45, Batcave Stage):

En pause, je vous dis!


KICKBACK (19h50-20h30, Middle Stage):

Deux énigmes: qu'est-ce que fait KICKBACK sur une affiche brutal death et les Parisiens allaient-ils annuler comme on pouvait l'entendre dans les couloirs? Si je me pose encore la 1ère question, la 2ème trouvera rapidement une réponse à 19h50, l'heure à laquelle KICKBACK monte sur scène pour nous en mettre plein la gueule. J'avais déjà adoré au Hellfest 2007 avec une ambiance hostile jouissive mais ici, hors contexte franco-français, j'ai pris tout autant mon pied. Et pourtant, je ne connais rien à la discographie du groupe. Disons que la musique du combo oscille entre un hardcore new-yorkais proposant des parties rapides et de bonnes mosh-parts sur lesquelles les quelques coreux présents se sont bien défoulés, et des séquences plus metal, lentes, dissonnantes et malsaines tirées, je crois savoir, du dernier album en date (Toxik oblige). Niveau jeu de scène on est toujours dans la provocation avec un Stephen bien vénère aux paroles haineuses arrachées et au regard meurtrier, les autres adoptant également cette attitude de bad boys voulant égorger la prochaine brebis égarée dans un coin salle d'une rue sombre et déserte d'un quartier mal famé de Paris. Avec un gros côté dépravation, débauche et désespoir (dans un monde où l'OM est champion de France, il y a de quoi se pendre faut dire!) sur les parties pesantes, il fallait voir les musiciens vivre leur truc! Un show atypique sur ce NDF 2010 mais qui m'a scotché. Et puis je crois que c'est bien la 1ère fois que je vois un maillot du PSG à un concert!


ABYSMAL TORMENT (20h35-21h15, Batcave Stage):

J'aurais bien vu les Maltais de Brutal Bands avant de me ruer vers DEFEATED SANITY mais c'était encore une fois quasiment impossible de rentrer dans la petite salle. Je vais donc me placer tranquillement dans la Middle devant la scène.


PESTILENCE (20h50-21h40, Main Stage):

Même si c'est Mameli et non van Drunen et malgré un comeback album pas folichon, je n'aurais pas dit non à un petit concert de PESTILENCE, surtout si les Néerlandais avaient l'intention de jouer des vieux titres. Mais j'ai préféré me placer pour DEFEATED SANITY.


DEFEATED SANITY (21h15-22h, Middle Stage):

Sans doute le concert que j'attendais le plus de ce NDF 2010. DEFEATED SANITY est à l'heure actuelle ce qui se fait de mieux en matière de brutal death à l'américaine et la sortie toute fraîche d'un nouvel album rendait d'autant plus attrayant la perspective de voir les Allemands. Et je n'ai pas été déçu, tout juste aurais-je pu encore plus apprécier si la fatigue ne commençais pas à se faire de plus en plus présente. Mon Satan quel son! Les Teutons ont été "ridiculously heavy", nous assommant littéralement sous des séquences d'une lourdeur titanesque. Et l'ex-Disgorge A.J. Magana, bras nus musclés et casquette à l'envers, a assuré comme une bête avec un chant certes moins guttural que Jens mais bien plus puissant. Mais on le sait, le plus impressionnant chez DEFEATED SANITY, c'est la batterie. Lille Gruber est un monstre, un des rares qui arrive à être original dans un style aussi saturé que le brutal death. Il renouvelle le style notamment grâce à des patterns complexes empruntés au jazz que soutient magistralement la sept-cordes de Christian Kühn, qui alterne aussi avec des parties rapides de folie et des slam parts colossales. Des slams parts qui prennent d'ailleurs de plus en plus de place sur les nouveaux titres, peut-être un des rares points négatifs à vérifier. C'est vrai que ça manquait un peu de blast-beats parce que quand Maître Gruber blaste, l'érection est instantanée! Surtout avec un son pareil! Les Allemands nous feront la bonne surprise de jouer l'intégralité du nouvel opus Chapters Of Repugnance dont l'énorme intro instrumentale "Introitus" a également servi de lever de rideau ce soir. Seuls "Fatal Self Inflicted Disfigurement" et "Engorged With Humiliation" de Psalms Of The Moribund ont été joués alors qu'aucune compo de Prelude To The Tragedy, pourtant un très bon album, n'a été présentée. Dommage, j'aurais aimé connaître davantage de morceaux au lieu de découvrir le nouvel album. Mais ne boudons pas notre plaisir parce que DEFEATED SANITY en live, c'est vraiment du très très lourd!


INSISION (21h55-22h35, Batcave Stage):

Les Suédois m'avaient mis une bonne mandale au Death Feast il y a deux ans, je comptais donc bien les voir à nouveau ce soir. Manque de chance, la Batcave est à nouveau saturée, le public se déversant même jusque dans le couloir d'entrée! Tant pis, on va aller faire un tour à la Main Stage avant que ça ne devienne impraticable!


CARCASS (22h30-23h30, Main Stage):

Les Anglais récemment reformés sont sans doute la raison de l'inflation des places. Ce qui me fait un pei rager car je fais partie des rares métalleux qui n'aiment pas CARCASS, du moins le peu que je connais (seul le 1er album ne me débecte pas trop). Rideau baissé, ça augure d'un beau décor. 22h30, il tombe, nous laissant découvrir un écran géant diffusant des images de dissection cérébrale, miam! Le son est très bon, le public est en transe mais moi, à part 2-3 riffs groovy efficaces et quelques blasts bien placés, ça m'emmerde. Je ne me suis jamais fait à la voix de cancéreux de Jeff Walker et le groove des Anglais m'a toujours laissé de marbre. Je laisse donc les fans et leur groupe chéri ensemble au bout de 20 minutes.


MAN MUST DIE (22h45-23h30, Middle Stage):

Déjà vu il y a quelques années et ça ne m'avait pas parlé. On va plutôt aller prendre l'air avant SEPTYCAL GORGE.


SEPTYCAL GORGE (23h15-0h, Batcave Stage):

Cette fois j'ai retenu la leçon et je vais me placer devant la scène un bon quart d'heure avant le début du set. CARCASS jouant encore, je suis sûr que ça sera suffisant. Une fois qu'on est dedans, la Batcave est vraiment une bonne salle et ce concert des Italiens se fera à la fois intimiste et bien déjanté. Le groupe est tout sourire, limite surpris par le très bon accueil qui leur a été réservé et enchaîne les titres de son dernier album ("Redneck Slanderous Mutation", "Lobotomia", "Aprioristic Discharge", "Forgotten Faces Of Human Prism", etc.), le très plaisant Erase The Insignificant dont je ne me suis pas privé pour prendre un t-shirt de la magnifique cover. Ca bouge bien dans la fosse, il faut dire que le brutal death à la Disgorge des Ritals, obnubilés par les changements de rythmes et les riffs bien gras, est une invitation au headbang et aux pogos difficilement déclinable. On remarquera aussi le jeu de scène atypique de Clod The Ripper, déchaîné sur sa basse. Sur le dernier titre, le chanteur Mariano aux faux airs de Mike Majewski version amaigrie invite tout le monde à monter sur scène pour un final festif même si la petite scène ne peut accueillir qu'un nombre restreint de spectateurs. La fosse ne veut pas laisser partir les Turinois et après un temps d'hésitation ("we're not gonna play the same songs!?"), SEPTYCAL GORGE nous ressort une seconde fois le jouissif "Forgotten Faces Of Human Prism". Un final en beauté!


HUMAN MINCER (0h15-1h, Middle Stage):

Final parce que trop fatigué, je regagne mon hôtel sans passer chez les Espagnols que j'avais de toute façon déjà vus l'année dernière.


Une 2ème journée du même niveau que la 1ère avec un line-up encore plus démentiel! Nouvelle édition réussie pour le Neurotic Deathfest qui devient vraiment un rendez-vous incontournable pour tout amateur de douceurs sonores.


Les +:

- la salle 013 parfaitement équipée
- le son bien meilleur que l'année dernière
- l'affiche
- la proximité avec la France
- un merch étendu
- la nourriture et la boisson pas chère (toujours avec ce système efficace de jetons) et plutôt bonne
- plus d'ambiance que la précédente édition
- l'organisation parfaite
- le fait de pouvoir sortir quand on veut


Les -:

- trop de monde, difficile de circuler et même de voir certains concerts
- l'impossibilité de voir tous les groupes vu qu'ils se chevauchent la plupart du temps
- les bracelets toujours en papier (radin, Ruud!)
- pas la même ambiance qu'un festival en plein air
- seulement deux jours, c'est trop court!

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