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Neurosis + Amenra

Live report

Neurosis + Amenra Le 23 Juillet 2011 à Paris, France (Machine du Moulin Rouge)
Le dernier passage de Neurosis en France date, si je ne me trompe pas, de 2007 lors du Hellfest.. Cela faisait donc quatre ans que le groupe de San Francisco n’était pas venu nous rendre visite. Autant dire que l’annonce de leur date parisienne a fait l’effet d’une véritable bombe. D'ailleurs il n’aura pas fallu bien longtemps avant que celle-ci soit complètement sold-out. Le dernier passage en salle du groupe devant remonter à 1999 pour la sortie de Times Of Grace. D’abord annoncé au Café de la Danse, c’est finalement à la Machine du Moulin Rouge qu’aura lieu ce concert absolument épique.

L’ouverture des portes étaient annoncée pour 20h00. Plutôt prévenant et habitant non loin, je décide d’arriver vers 19h45. Il y a déjà foule devant la salle et la queue semble grossir à vue d’œil à tel point qu’elle s’étend sur presque 200 mètres. Impressionnant.
Comme il fallait s’en douter, l’horaire initial ne sera pas respecté et il faudra attendre 20h45 pour entrer. Je n’avais encore pas remis les pieds dans cette salle depuis quelle a été rebaptisé et rénové. Il y a eu en effet quelques changements. Exit cette fameuse locomotive ornant dans l'entrée et ses nombreuses portes à battants, place à une grande entrée relativement plus spacieuse dans laquelle on retrouve les tables de merchandising. Je m’y suis à peine intéressé mais à première vue il y avait de quoi faire entre les 45 t-shirts/sweats de Neurosis, ceux d’Amenra et la petite distro de Music Fear Satan. Pour le reste, un fumoir, un bar, des canapés puis au fond, en contrebas, la salle. Pas de grands changements à signaler si ce n’est qu’ils ont eu la très bonne idée de virer la console placée autrefois en bas des marches pour la mettre plus haut sur le côté. Autre nouveauté, l’arrivée d’un bar en bas, sur le côté gauche de la salle. Bonne idée même si j’imagine que les tarifs doivent êtres hallucinants. Bref, la salle à fait peau neuve et cela lui va bien.

Une fois rentré, il faudra faire preuve là encore de patience. Les belges d’Amenra ne prendront possession de la scène qu’aux alentours de 21h15. Cela faisait trois ans que je n’avais pas vu Amenra. La dernière fois c’était lors de leur concert à Pantin en mars 2008. Et bien, à première vu, rien n’a changé. Le groupe est toujours aussi peu communicatif, Colin joue toujours de dos et les prestations sont toujours agrémentées de vidéos bizarres en noir et blanc servant à appuyer le propos du groupe. Pour être honnête, j’ai toujours eu quelques doutes quand à l’intérêt de ce genre de vidéos et je ne suis pas convaincu que cela sert à grand-chose. D’autant qu’il est assez drôle de constater que c’est un peu toujours le même genre de groupes qui usent de ce genre d’artifices visuels.
Bref, ce n’est pas le genre de détail qui risque de me gâcher le spectacle et c’est donc avec plaisir que je retrouve Amenra sur scène. Jamais je n’avais vu le groupe dans ces conditions et je ne suis pas certains que ce soit ce que le groupe préfère. Malgré tout, Amenra semblait plutôt à l’aise même si on pourra toujours lui reprocher son manque de communication certain. L’entrée en matière est en tout cas très convaincante grâce à un son très propre qui rend forcément service à cette musique puissante et lourde. Durant les 45 minutes que durera la prestation, on retrouvera essentiellement des titres de Mass III et Mass IV. Tant mieux car hormis ces deux albums et le split en compagnie de Gameness, Vuur et Gantz, le reste de la discographie des belges m’est étrangère. Les morceaux s’enchainent lentement et l’ambiance se pose petit à petit en même temps que les têtes commencent à bouger une à une. Malgré tout, je ne peux m’empêcher de ressentir un peu d’ennui au fur et à mesure que le temps passe car même si je connais la plupart des morceaux, j’ai la terrible impression que les titres se ressemblent tous dans leur construction et dans leur exécution. A cela s’ajoute un jeu de scène particulièrement statique qui donne une impression d’immobilisme. Cela convient finalement bien à la musique joué par Amenra mais je suis convaincue qu’il manque un grain de folie à tout ca. Finalement malgré un son très bon et des compositions efficaces j’en viens à me dire que le set du groupe est un peu trop long et qu’il aurait fallu le raccourcir d’un titre afin de pouvoir mieux le digérer. A cela s’ajoute une salle de plus en plus bondée à la température allant crescendo. Bref, beaucoup d’éléments qui font que cette prestation d’Amenra ne restera pas dans mes souvenirs comme étant leur meilleure.

Trente minutes plus tard et c’est enfin au tour des barbus de monter sur scène. Dire qu’ils étaient attendus relève de l’euphémisme pur et simple. Le public présent ce soir est bien évidement là pour eux et nos gaillards sont d’ors et déjà en terrain conquis. Parallèlement il devient de plus en plus dur de respirer dans la salle. Les gens se sont massivement regroupés devant et il est très dur de circuler librement. Bref, il fait chaud, et je joue à collé/serré avec des gens que je ne connais même pas.
Heureusement, le set débute par le redoutable "Locust Star" court mais efficace et surtout à la conclusion dantesque sur laquelle la voix du bassiste Dave Edwardson tranche très nettement avec celles de Scott Kelly et Steve Von Till. Sa voix plus caverneuse sur laquelle transparaissent les origines hardcore du groupe de San Francisco, donne ainsi une certaine énergie supplémentaire aux compositions sur lesquelles on le retrouve. Neurosis poursuit ensuite avec le très bon "Given To The Rising" qui mélange puissance pure et passages plus aériens pour conclure sur une fin également tout en puissance. Entre chaque morceau, les lumières deviennent bleus sur scène pour laisser le groupe dans la pénombre le temps de changer de matériel, de s’hydrater un peu ou bien de se sécher la tête. Alors que ces temps morts pourraient sembler trop longs en temps normal, Neurosis à eu la bonne idée de les habiller grâce à des ambiances sonores abstraites et industrielles. Tout ceci permet au groupe de garder l'auditeur en tension en attendant de reprendre avec le morceau suivant.
Le set se poursuit ainsi, Neurosis enchainant les titres et survolant les albums. Times Of Grace, Given To The Rising, Through Silver In Blood, les titres phares y passent pour le plus grand plaisir du public. On aura même le droit à un nouveau morceau intitulé "Killing Elk" qui présage du bon pour le prochain album qu'on espère voir sortir prochainement. La première heure du show passe à une vitesse hallucinante mais la fatigue et la chaleur ambiante auront quelque peu raison de moi durant la dernière demi heure. Ceci ne m'empêchera pas néanmoins d'apprécier le fabuleux "Through Silver In Blood" en guise de conclusion à cette soirée. Le groupe se déchaîne sur ce morceau, Scott Kelly allant même jusqu'a s'exploser l'arcade sur son micro
(chose qu'il semble faire sur chaque date de la tournée et dont il est de toute façon très coutumier - Cf Fury Fest 2005). Noah Landis de son côté s'excite sur son clavier comme s'il voulait le balancer et l'arracher de son pied. Finalement Steve Von Till et Scott Kelly iront se défouler sur les deux tomes placés de leur côté avant de tirer enfin leur révérence. Les lumières se rallumeront rapidement, nous signifiant à nous, pauvre public éreinté et encore meurtri, qu'il n'y aura rien à attendre de plus et que nous pouvons nous diriger vers la sortie.

Sur le chemin du retour, je me dis que j'ai eu de la chance de pouvoir assister à ce concert de Neurosis car leur prestation a été vraiment bonne, tout en puissance avec une ambiance toujours froide et un peu sombre mais en même temps très nuancée avec justement des passages plus aériens, plus éthérés. Je me dis aussi que je commence sérieusement à me faire vieux car j'ai du mal à supporter la chaleur et surtout que je déteste plus que tout être autant serré en concert, me faire bousculer par des gens qui ne s'excusent même pas, me retrouver le nez dans les cheveux du voisin ou encore me faire enfumé par le seul crétin bien décidé à s'envoyer son buzz en pleine salle. Saleté de hippie!

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