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The Gathering + Nihil

Live report

The Gathering + Nihil Le 18 Mars 2004 à Lyon, France (Rail Théatre)
Moins d'un an (354 jours pour être précis) après leur dernier passage, The Gathering revient dans la capitale des Gaules. Que s'est-il passé depuis le magistral Souvenirs et la tournée le succédant ? Premièrement, Hugo Prinsen Geerligs (basse) a quitté le groupe pour privilégier sa vie de famille et a été remplacé par Marjolein jecépakomen, inconnue au bataillon. Deuxièmement, le groupe a sorti un live semi-acoustique intitulé Sleepy Buildings. C'est donc à un show semi-acoustique auquel nous aurons droit en cette belle soirée de mars (et les oiseaux chantent parce que c'est le printemps et Anneke est belle et le monde est beau lui aussi), enfin c'est ce qu'on croyait. Oui parce qu'en fait, c'était pas si semi acoustique que ça, le concert étant beaucoup plus péchu que l'album, surtout sur la fin. C'est donc après avoir fait une petite queue et fait entrer en douce un appareil numérique que nous pénétrons dans la salle, direction le bar (bah quoi, oui, on se refait pas hein).
Quelques bières plus tard, les lumières s'éteignent et Nihil entre en scène pour un show de 40 minutes environ. Le groupe bordelais joue une espèce de sorte de neo-emo-metal planant (enfin presque) qui sera plutôt bien accueilli par le public. Apparemment, pas mal de fans étaient présents ce soir pour eux : « on a l'impression de jouer à domicile » dixit le chanteur au look de Scooter Ward (chanteur de Cold). La salle, déjà bien chaude, réserve un accueil plus qu'enthousiaste. Même nous qui ne connaissions rien du groupe avons apprécié (qui a parlé de bière ?), le groupe met vraiment du coeur et semble réellement content de jouer ce soir là, même si le chanteur fournit la majorité de l'animation sur scène. Le groupe nous gratifiera même d'un rappel où seuls le chanteur et le guitariste seront sur scène pour une chanson toute calme qui apparemment plaira bien à Gero (pourtant venu avec son pull Satyricon pour faire le trve... note de Gero: je vous merde, j'écoute pas que du trve, la preuve, nah!)
Après 20 minutes passées à se frayer un chemin jusqu'à la scène, The Gathering arrive enfin avec The Big Sleep, chanson rarement jouée live et donc très appréciée par un public conquis d'avance (en même temps, le public lyonnais est toujours enthousiaste pour eux). Des le début, c'est ovation sur ovation entre chaque chanson, tandis que le silence se fait pendant les titres, certains écoutant presque religieusement la musique, comme pour mieux rentrer dedans (on entendra même plusieurs « chuuuts » comme pour faire respecter cette magie qu'a su instaurer The Gathering. Si le public est relativement statique, la musique ne se prêtant pas aux pogos et autres moshpits, il n'en reste pas moins démonstratif et le groupe le sent bien. Il semble vraiment content d'être là : Anneke s'esaie deux ou trois fois au Français et le groupe a le sourire aux lèvres. Alors que sur Sleepy Builings, aucune chanson du dernier album n'était présente (pour d'obscures histoires de label), le groupe jouera ce soir là plusieurs chansons du magnique Souvenirs. Nous aurons tout d'abord droit à la sublime Broken Glass, jouée ici dans sa version piano, avec juste Anneke et Franck-le-claviériste sur scène. La chanson sera aussi suivie de Saturnine où l'émotion sera quasiement palpable. Tous les morceaux seront ainsi une succession de moments magiques ovationnés comme il se doit. Le concert a suivi une progression constante, commençant doucement pour finir en apothéose avec These Good People et Black Light District en rappel (de 20 minutes quand même !). On notera Even The Spirits Are Afraid, Souvenirs et Jelena, elles aussi tirées du dernier album studio.
C'est donc un concert magique que nous a offert The Gathering ce soir là, un peu comme d'habitude comme ils savent si bien le faire, mais à chaque fois on en redemande. Avec The Gathering on entre dans une autre dimension, The Gathering c'est beau, The Gathering c'est grand, et il n'y a rien d'autre à ajouter. Que l'on soit un gros metalleux qui aime le bruit ou un emoboy, on ne peut pas rester insensible à la magie et au charme de la musique des hollandais. Si vous n'avez toujours pas vu ce groupe unique sur scène, je ne peux que vous encourager à le faire la prochaine fois qu'ils passeront par chez vous. Ce soir la à Lyon, ce fût un moment magique auquel nous avons eu droit, un de ces concerts dont on se dit souvent en sortant qu'il nous faudra du temps avant de s'en remettre ou des choses du genre « woua, c'était un des meilleurs concerts de ma vie ».

Review écrite conjointement par Gero et space monkey

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