chargement...

haut de page
Remontez pour accéder au menu
91 visiteurs :: Invité  » se connecter  » s'enregistrer

Audrey Horne - No Hay Banda

Chronique

Audrey Horne No Hay Banda
Au vu du nom du groupe, peut-être vous demandez-vous qui est cette Audrey Horne ? Est-ce la chanteuse du groupe ? Pourquoi le groupe porte-t-il son nom ? Est-ce une compositrice multi instrumentiste ? Est-ce qu’elle est bonne ? Bande d’incultes ! Audrey Horne est un personnage de Twin Peaks de David Lynch ! Le groupe, lui, est composé de membres d’Enslaved, Gorgoroth, Deride et Sylvia Wane (et même Paul Di'Anno), alors on calme ses ardeurs s’il vous plaît. Restons avec David Lynch pour préciser que le titre de l’album, No Hay Banda, est une référence à Mulholland Drive : c’est une phrase prononcée par Rita et en espagnol, cela signifie « il n’y a pas de groupe ». Avouez que cela est plutôt bien trouvé pour le premier album d’un side-project.

Membres issus de groupe de black (mis à part Sylvia Wane), références plus ou moins poussées à David Lynch, je vous vois déjà en train d’imaginer un groupe inaccessible évoluant dans un monde lynchien où le corpsepainting blanc et noir, les crucifix à l’envers et les brassards à piques seraient la règle. Et bien pas du tout ! Audrey Horne est très éloigné des groupes suscités et le public visé est nettement plus large que celui de Gorgoroth par exemple. Le groupe n’est donc pas près de passer à Top Of The Pops, à moins que les djeunz se mettent au metal mélodique à tendance dépressive : la musique d’Audrey (oui on est intime) est plutôt lente, lourde et froide…

Tout ce que ne sont pas les premières secondes de l’album ! J’ai rarement vu une entame de disque aussi trompeuse : le riff est saccadé, deux types de chants se répondent, dont un qui n’est pas du meilleur effet. C’est mal parti… Le refrain mélodique qui suit est nettement plus intéressant mais l’enchaînement n’est pas extraordinaire. Il faut attendre le break pour que la formule du groupe se mette réellement en place : des riffs lourds, une batterie bien carrée, le tout blindé d’arrangements au clavier. Si ça ne vous tente pas, passez votre chemin car c’est là l’identité du groupe : on y a droit tout le long de l’album. La monotonie pourrait donc se faire sentir si les compos n’étaient pas bien construites, ce qui n’est heureusement pas le cas. Certains morceaux sont organisés autour d’un riff central répétitif (Listening) et c’est la seconde guitare, quelques notes de piano, mais surtout les claviers qui viennent étoffer le tout.
Au niveau du chant, Toschie varie énormément tout en gardant une unité pas forcément évidente : on pense souvent à Mike Patton dans son registre chanté et parlé (Get A Rope, Crust) ou à feu-le chanteur d’Alice In Chains, Lane Staley, pour l’expressivité du chant (Deathrope). Sur Crust, il y a même un effet de voix souvent utilisé par Anders Frieden sur les derniers In Flames. C’est vraiment anecdotique mais comme j’ai cherché relativement longtemps, je vous en fais part. ;-) C’est vraiment la voix qui porte toute la mélancolie, la tristesse des morceaux, comme sur la magnifique Confessions & Alcohol.

Tout ça c’est bien beau, mais il y a quelques points faibles :
- Les refrains n’évoluent pas assez du début à la fin d’une chanson. Du coup, ça manque un peu de gradation et c’est d’autant plus frustrant que le chanteur semble vraiment à l’aise. S’il excelle sur le chant très calme (couplet de Deathrope), l’ensemble manque un peu de puissance. J’aurais aimé qu’il pousse un peu plus, enfin, on peut pas tout avoir !
- Quelques morceaux sont un peu en deçà : Candystore un morceau aux couplets parlés, sur le même principe que Sane Vs. Normal de Mnemic, qui est beaucoup plus réussi. Il faut dire que sur 4’53, ce n’est peut-être pas adapté… Autre moment passable, le début de The sweet taste of revenge où les claviers sont kitsch et le refrain trop lent. Regrettable étant donné la deuxième partie du morceau qui vient finir l’album en beauté.

En me relisant, je m’aperçois que même dans la partie « critiques » je finis par dire du bien de cet album ! Je crois qu’il n’y a pas grand-chose d’autre à faire que mettre un 7.

DONNEZ VOTRE AVIS

Vous devez être enregistré(e) et connecté(e) pour participer.

AJOUTER UN COMMENTAIRE

 
Vous devez être enregistré(e) et connecté(e) pour participer.
Audrey Horne
Metal
2005 - Dogjob
notes
Chroniqueur : 7/10
Lecteurs : (1)  7.5/10
Webzines : (14)  7.14/10

plus d'infos sur
Audrey Horne
Audrey Horne
Metal - 2002 - Norvège
  

écoutez
vidéos
Dead
Dead
Audrey Horne

Extrait de "No Hay Banda"
  

tracklist
01.   Dead
02.   Listening
03.   Get A Rope
04.   Deathhorse
05.   Confessions & Alcohol
06.   Candystore
07.   Blackhearted Visions
08.   Bleed
09.   Crust
10.   Weightless
11.   The Sweet Taste Of Revenge

Durée : 49’40

line up
Essayez aussi
Warrel Dane
Warrel Dane
Praises To The War Machine

2008 - Century Media Records
  
Metal In Franche Comté
Metal In Franche Comté
Metal rends toi, nenni ma foi ! (Compil.)

2021 - Metal In Franche Comté
  
Metallica
Metallica
Death Magnetic

2008 - Vertigo
  
Metallica
Metallica
Hardwired... To Self-Destruct

2016 - Blackened Recordings
  
Deftones
Deftones
White Pony

2000 - Maverick Records
  

Kreator
Outcast
Lire la chronique
Le DSBM, c'est RASOIR ou tu as ça dans les VEINES ?
Lire le podcast
Suicidal Angels
Profane Prayer
Lire la chronique
Fatal Collapse
Fatal Collapse
Lire la chronique
Reavers
Violator (EP)
Lire la chronique
Forbidden
Twisted Into Form
Lire la chronique
European Assault 2024
Diocletian + Hexekration Ri...
Lire le live report
Darkest Hour
Perpetual | Terminal
Lire la chronique
Terravore
Spiral of Downfall
Lire la chronique
Diabolus In Musica - Exposition Philharmonie de Paris
Lire le dossier
Forbidden
Forbidden Evil
Lire la chronique
Brodequin
Harbinger Of Woe
Lire la chronique
Invocator
Excursion Demise
Lire la chronique
Necromanteum EU/UK Tour 2024
Aborted + Carnifex + Revoca...
Lire le live report
Headless Hunter
The Undertaker
Lire la chronique
Exa
Left in Shards
Lire la chronique
Master
Saints Dispelled
Lire la chronique
Cryptosis + Cynic + Obscura
Lire le live report
Deliver the Suffering
Unleash the Chaos (EP)
Lire la chronique
Dissimulator
Lower Form Resistance
Lire la chronique
The Focus of a Valediction European Tour 2024
Cryptosis + Cynic + Obscura
Lire le live report
No Mercy
Widespread Bloodshed... Lov...
Lire la chronique
Nuclear Eric 50th anniversary show
Blackened + Funeral Desekra...
Lire le live report
No Return
Self Mutilation
Lire la chronique
Campaign for Musical Destruction Tour 2024
Master + Napalm Death + Pri...
Lire le live report
Monolyth + Përl + Nemost
Lire le live report
Electrocutioner
False Idols
Lire la chronique
Kaos 696 Winter War 2024
Helldrifter + Impiety + Nihilo
Lire le live report
Acid Force
World Targets In Megadeaths
Lire la chronique
Eradikated
Descendants
Lire la chronique
Bilan 2023
Lire le bilan