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Mephistopheles - Landscape Symphonies

Chronique

Mephistopheles Landscape Symphonies
Black metal et romantisme… deux termes qui n’ont a priori strictement rien à faire dans la même phrase (si tant est qu’on veuille que cette phrase ai un sens). Et bien c’est désormais chose faite avec ce Landscape Symphonies. Mephistopheles, formation jeune à l’époque (le batteur à tout juste 16 ans), frappe très fort pour un premier coup grace a un album fin et raffiné, beau et intense, d’une spontanéité et d’une naïveté presque touchante, mais surtout à 1000 lieus de tout idéologie foireuse et de concept satano-mongolien…

Déjà concernant le côté extra musical de la chose, c’est somme classique mais fort prometteur : un pays d’origine plutôt bercé par le heavy, une présentation au dos du cd plus que déjà vu (un portrait de chaque membres, comme sur les premiers Emperor, Dissection et Sacramentum), du corpsepaint, une pochette splendide (une photo de Neuschwanstein, un des plus beau châteaux de Bavière – vous voyez déjà l’inspiration…).

Dès les premières secondes de l’introduction, Mephistopheles nous déploie des nappes de claviers totalement féeriques et majestueuses, renvoyant vers des immensités verdoyantes entourant le fameux château qu’on peut voir sur la pochette. Des sons de cloches viennent renforcer l’atmosphère baroque et lumineuse qui s’échappe de cette entrée en matière, présentant une mélodie tout à fait sublime et qui colle le frisson.

Puis quand démarre le premier véritable morceau, changement de registre ; les guitares on un son assez cru, la batterie est super mal produite et ce défaut de production gâche un peu les parties black (mais par contre, met encore plus en valeur les claviers et les atmosphères). Au niveau des guitares, les mélodies sont très très biens faites et vous squatteront le crânes des jours et des semaines durant.

La voix black est assez agressive, mais une voix féminine très pure et très douce est là pour renforcer (comme si cela n’était pas déjà suffisamment beau) la poésie et l’onirisme de l’ambiance générale du disque.

Qu’il soit mid tempo ou blasté, le black de Mephistopheles navigue entre mélancolie, beauté, puissance et sombre. Mais surtout… il est entrecoupé de passages atmosphériques absolument sublimes ; hypnotiques, féeriques et tout simplement bouleversants (Cosmos, Dark Clouds Rise Above The Kingdom); et de nombreux passages de cet album sont les plus beaux que j’ai pu entendre dans ce type de black.

Autre point fort du disque ; l’instrumental Destiny’s Call, un peu moins de 6 minutes d’un black metal mid tempo, parsemé de soli et de claviers des plus touchants et rêveurs. Les mélodies sont mélancolique à souhait, et véritablement bouleversantes (oui, je radote, mais ce mot est adéquats, là !) ; y’en a une qui m’a particulièrement mis en vrac, c’est celle qu’on entend vers 04’21, puis vers la fin du morceau. Quant à l’ambiance qui ressort du morceau… c’est indescriptible tellement c’est beau.

Les morceaux qui suivent cet instrumental sont légèrement un ton en dessous des précédents, bien que toujours dans cette même veine opposant un black mélodique directes et des passages synthétiques aux mélodies enchanteresses.
The Overture Of The Night est le morceau le plus "agressif", mais possède un bon riff épique après une minutes. Pas beaucoup de claviers ici, mais My Throne Of Wisdom relève le niveau à la quatrième minute avec son passage complètement enchanteur, cristallin voir enfantin, d'une pureté et d'un naïveté flirtant tellement avec nos sentiments que ça en devient presque honteux.

Piste 7. Infinite Dreams. Voila un nom des plus explicite… et encore un morceaux qui fout en l’air par sa beauté. Encore un mid tempo très calme, très mélancolique (voir triste), qui a idéalement sa place en dernier véritable morceau. Et les claviers d’une rare mélancolie, la voix féminine semblant vous appeler à la suivre et l’aura crépusculaire et romantique de ce morceau risque fort de vous décrocher une chtite larme…

Pour clôturer cette chronique, je dirais que Landscape Symphonies est tout simplement un chef d’œuvre de spontanéité, fait par de jeune gens qui sont des maîtres pour ce qui est de créer une atmosphère unique en son genre.

Et si vous aimer les beaux paysages, les parcs où les jardins de châteaux, c’est la seule choses qui vous sautera à l’esprit en écoutant ce disque. Vous voyagerez beaucoup et les effets s’en feront sentir longtemps après.

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Mephistopheles
Black symphonique
1996 - Adipocere Records
notes
Chroniqueur : 9/10
Lecteurs : (4)  8.25/10
Webzines : (3)  7.11/10

plus d'infos sur
Mephistopheles
Mephistopheles
Black/Death - 1994 † 2003 - Allemagne
  

tracklist
01.   A Landscape Symphony (introduction)
02.   Cosmos...
03.   Dark Clouds Rise Above The Kingdom
04.   Destiny Calls (instrumental)
05.   The Overture Of The Night
06.   My Throne Of Wisdom
07.   Infinite Dreams
08.   I Will No Forget... (outro)

line up
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