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Hellfest 2006

Live report

Hellfest 2006 Premier jour
Le 23 Juin 2006 à Clisson, France
Arrivé sur le terrain du Hellfest (visiblement un champs passé sous une grosse tondeuse), quelques suées commencent à mouiller mon boxer…La grande scène me paraît minuscule et ne parlons même pas du Hard N Heavy…En fait la perception de la grandeur en plein air n'est pas du tout la même qu'en intérieur, car si on se rapproche un peu plus on se rend compte qu'on va quand même bien se régaler ! Contrairement au Fury, pas besoin de prendre sa trottinette pour jongler entre les deux scènes, elles sont relativement prêts, idem pour tous les stands (bouffe, cd, t-shirts bar et autres) et le coin presse (la classe quand même le pass !). Le plus gros stress se trouvait au niveau du son après un Fury Fest 2005 catastrophique et surtout le fait qu'en extérieur çà change pas mal du concert basique en salle ! (Mitch)


THE OUTBURST (Petite Scène): le 1er des groupes français à avoir gagné le concours HNH. Plutôt sympa pour débuter, le quintette brasse pas mal d'influences pour une musique énergique, mélodique et même brutale par moment. La chanteuse, pas désagréable à regarder soit dit en passant, est bien en voix et alterne chant clair juste et cris rageurs. Petit wall of death en fin de concert, histoire de s'échauffer pour la suite. (Keyser)

Premier groupe à jouer, premier groupe que je suis allé voir, première surprise. J'avais le mauvais à priori comme quoi plus les groupes jouent tôt, plus ils sont pourris. Et bien non, le groupe est assez efficace, et officie dans un mélange de neo/death/goth qui rappelle un peu The Old Dead Tree. Et puis la chanteuse proposait quelques atouts de plus que la majorité des autres groupes alors…comme l'a dit JJ Goldman: tant que la chanteu…musique est bonne! (Krow)


LOCUS (Grande Scène): je suis allé voir dans la foulée, je ne m'attendais à rien, et il ne s'est rien passé. Une sorte de gros métal'n'roll mélodique avec un chanteur à la voix énervante. Pas convaincu. (KW)


SONNY RED (PS): présenté par certains médias comme la révélation française de l'année, je n'avais pour ma part pas été franchement convaincu, notament à cause de voix claires trop présentes et pas toujours bien maîtrisées. En live, il faut avouer que c'est efficace, le groupe en kimono est sympathique, notamment le frontman et ses petits tours sur lui-même. Mais c'est surtout l'excellente prestation du grattreux soliste que je retiendrai! (KS)


TREPALIUM (GS): j'avais pris une baffe l'année dernière au Fury, et bien j'ai pris la même cette année. Groovy, technique, brutal, charismatique et grosse double au menu, les Français auront mis tout le monde d'accord. Le 1er gros coup de la journée! (KS)

Setlist:

Ritual
Vesania
Decease My Life
Necropolis
Decayed Emotion
Alchemik Clockwork Of Disorder
Sick Boogie Murder
Who's Fucked Up ?
Perversion Of Reality


HAPPY FACE (PS): Je ne connaissais que très brièvement ce groupe français et c'était en plus l'occasion de voir le nouveau chanteur en action. Même si sa voix est beaucoup plus hardcore et qu'il ne "gruike" pas comme son prédécesseur, le bonhomme n'en reste pas moins un tueur, quelle puissance vocale! Ca a moshé sévère, ça a blasté, tout ça avec des morceaux de 2 minutes à peine, le set est passé carrément trop vite! (KS)

Forts de leur renommée grandissante, je suis allé voir l'une des curiosités du moment. Je m'attendais à un groupe de brutal grind, et donc à ne pas spécialement apprécier. Mais le nouveau chanteur, évoluant dans un registre plus hardcore, donne un côté assez "dans ta gueule" et un plus écoutable que ce que j'avais pu écouter avec l'ancien. Et putain, ça défouraille. Les morceaux sont courts, mais ça s'enchaine à merveille, c'est violent, c'est efficace, c'est groovy, entre blastbeats et mosh parts. J'ai bien aimé, même si ce n'est pas mon style de prédilection. (KW)


DEAD TO FALL (GS) : Présent? Pas présent? Autant vous dire que j'étais impatient de les voir ces petits jeunes, nom d'un camembert ! Tout le monde s'attendait à entendre Textures (y compris moi) mais face au décalage suite à l'annulation de Korn, le groupe de Chicago se faufile et se place avant les Néerlandais (sur la mainstage svp!). Premier choc, le chanteur John Hunt (avec qui j'ai discuté après très rapidement) arborant fièrement son t-shirt Obituary, mesure 1m65 à tout cassé! En ce qui concerne les autres zicos, paye ton look fashion emo! Heureusement l'habit ne fait pas le moine, le public le comprendra dès le titre d'ouverture de leur troisième album: leur puissant metal/hardcore poisseux et accrocheur se veut très redoutable! Le nouvel album venant de sortir, Dead To Fall le privilégiera (5 titres joués) avec notamment le titre très lent "Guillotine Dream", efficace sur album, beaucoup moins en live (assez soporifique)… Bien heureusement le groupe n'oublie pas ses deux premiers albums avec les énormissimes "Eternal Gates Of Hell" (l'hymne du groupe) et "Bastard Set Of Dream" (argh ce refrain et ce blast succinct!) La demi-heure passera relativement vite et coupera un peu brutalement le charme opéré… Vivement un Dead To Fall en tête d'affiche! (M)

Setlist:

All My Heroes Have Failed Me
Womb Portals
Smoke And Mirrors
Eternal Gates Of Hell
Guillotine Dream
Chum Fiesta
Bastard Set Of Dreams


RISE AND FALL (PS): malgré un look un peu trop émo, le groupe belge envoie un métal/hardcore/punk bien gras, super énergique et entraînant qui fout la patate. Dommage que le public soit resté si peu réceptif! (KS)


DARKEST HOUR (GS) : Encore un groupe attendu par pas mal de monde (dont moi): l'intro de "With A Thousand Words To Say But One" à peine débutée, que le public hurle déjà! Mais tout n'ira pas pour le mieux avec de gros problèmes de son dont un chanteur (malgré une énergie assez conséquente) quasi-inaudible presque tout le long du concert…Pour le reste, un concert carré au possible avec un Kris Norris (bien timide sur scène) totalement bluffant, balançant ses soli (mange toi ces shredding et ces tapping) aussi bien qu'en studio! Les petits nouveaux qui ne connaissent que les deux derniers opus seront surpris d'entendre "An Epitaph" (autre titre majeur de Darkest Hour) de leur deuxième album. Malheureusement aucun titre de leur premier album (orgasme sur place si ils avaient joués "Eclipse"), tant pis, çà sera pour la prochaine fois! A noter la présence du chanteur de Dead To Fall filmant le groupe et allant même jusque dans le circle-pit avec son caméscope ! Darkest Hour ne pourra pas mieux conclure son set (passé à vitesse grand v) avec son titre fétiche et culte "Sadist Nation" (dommage que Tompa n'ait pas été présent, çà aurait été le nirvana!)! On en redemande! (M)

L'un des groupes que j'attendais le plus à ce festival. Et bien c'est à moitié une déception : le son est trop brouillon alors qu'il a été parfait jusqu'à présent. On entend peu le chant, et les guitares sont assourdissantes. Seul le fait de bien connaître les morceaux permettait de les reconnaître. De l'autre côté, le groupe possède une énergie débordante : c'est un peu le gros bordel, surtout grâce au guitariste et au chanteur complètement surexcités, ce dernier qui ira même secondé le batteur sur un des morceaux. Vraiment dommage pour le son. (KW)

Setlist:

With A Thousand Words To Say But One
An Epitaph
This Will Outlive Us
Convalescence
Sound Of Surrender
Tranquil
Sadist Nation


CEPHALIC CARNAGE (PS): 2ème grosse grosse claque de la journée. Les Américains sont déchaînés sur scène et ça va bien avec avec leur death/grind aussi brutal que barré! Le chanteur enchaîne growls porcins et cris écorchés sans faille mais c'est le batteur qui m'aura le plus impressionné: changements de rythme incesssants, blasts ultra-rapides, le tout sans aucune expression sur son visage!! On aura bien sûr le droit à la désormais célèbre "Black Metal Sabbath", satire amusante du black où tous les membres portent des masques et des faux clous! Grosse tuerie! (KS)

Tout le monde m'en parlait, c'est énorme, gigantesque, tout ça. C'est donc tout logiquement que je vais m'installer pour leur concert. Ca commence, et là, il se passe quelque chose : je ne comprend strictement rien. Je suis entrain de voir des gugusses faire n'importe quoi sur scène, jouer une musique extraordinairement agressive n'ayant ni queue ni tête. Stupéfait, je me casse en me disant : "ils m'ont eu". (KW)


BLOODSIMPLE (GS): même si leur 1er album est plutôt plaisant, j'allais surtout les voir pour Tim Williams, l'ex-frontman de feu-Vision Of Disorder. Concert sympathique, bon enfant, avec des morceaux entraînants et facile d'accès pour djeuns (un peu ce que faisait VOD sur la fin mais en moins bien qd même :p). Il est clair que ça ne vaudra jamais un bon VOD mais la demi-heure fût agréable! (KS)


ORPHANED LAND (GS): deuxième groupe le plus attendu de la journée, et ils ont réellement réussi à faire oublier la déception de Darkest Hour. Bénéficiant d'un son extraordinaire, ils nous envoient leurs morceaux pour la majorité tirés du dernier album Mabool avec un sourire que peu de groupes possèdent. C'est énergique, joyeux, entraînant. Le public acclame le groupe, chante en même temps que Kobi, qui en réponse fait énormément participer le public. Par rapport à la version studio, les morceaux sont épurés de bon nombres d'éléments comme les sitars et autres instruments orientaux, ceci dû au départ du claviériste. Cependant, il reste encore quelques passages qui ont été samplés. Et bien qu'on pourrait craindre que les morceaux perdent de leur intérêt, ils gagnent justement au niveau de l'intensité en concert. A revoir, dans une salle plus intimiste la prochaine fois! (KW)


DAGOBA (PS): beaucoup de monde pour l'un des groupes les plus médiatisés de la scène française. Résultat: comme sur album c'est ultra efficace, c'est en place et ça fait bien bouger la tête (et la fosse)! Les Marseillais sont très contents de l'accueil, les visages sont radieux, tout va bien dans le meilleur des mondes! A noter un énorme "It's All About Time" avec un refrain repris en coueur par les festivaliers, fuck yeah! (KS)

Bien que n'étant pas fan de la musique de nos Marseillais, j'y suis allé pour voir si le groupe est à la hauteur de leur réputation. Si la musique ne me touche pas plus que ça, il est cependant impressionnant de voir la puissance et la hargne dégagée par le combo, qui a délivré un set bien violent. Et apparemment, à entendre les réactions de Shawter, le groupe semblait énormément satisfait de leur prestation et surtout de l'accueil du public, qui leur a réservé un superbe accueil. (KW)


AKERCOCKE (PS): je ne suis pas très fan sur CD, un peu trop expérimental pour moi, mais là en live, j'étais sur le cul! Les satanistes britanniques s'amènent en chemise blanche et cravate (bretelles old-school pour le batteur) et balancent 30 minutes durant à la face d'un public plus observateur que remuant un mélange déjanté de death evil, de black et de passages plus accessibles avec même du chant clair et des claviers. Batteur énorme et chanteur à fond dedans, excellent concert! Surtout qu'en live, c'est surtout le côté brutal qui ressort! (KS)


STONE SOUR (GS): un des groupes que j'attendais le plus. L'interrogation principale concernait la tenue du chant de Corey Taylor, qui ces derniers temps n'était plus que l'ombre de lui-même. Pas du tout ici, le bonhomme est en grande forme, chante parfaitement et s'exprime en français avec une bonne humeur non feinte devant un public conquis d'avance. Le reste du groupe est évidemment un peu effacé par son frontman mais n'en est pas pour autant invisible, je pense notamment à Roy Mayorga qui met toujours autant d'énergie sur chacune de ses frappes! Beaucoup de morceaux du nouvel album Come What(ever) May nous seront offerts et ils m'ont l'air pas si mauvais que ce que j'avais pu entendre! A noter un "Get Inside" rageur pour clôturer le set. (KS)

Curieux de voir pour la première fois Corey Taylor sur scène (bah oui, j'ai été fan de Slipknot moi aussi), et m'attendant à un désastre d'après ce qu'on peut lire et entendre partout, et bien ce fut une agréable surprise. Le son était très bon, la musique de Stone Sour passe vraiment bien dans ce mélange pop/metal, et Corey pétait la forme. Il s'est démené comme un diable, sautant partout (l'héritage Slipknot certainement). Sa voix m'a énormément impressionné car toujours juste, et même lorsqu'il poussait ses hurlements, je n'ai pas eu le sentiment qu'elle fut moins bien qu'avant. Tout le groupe avait la patate, les lights furent très bons. Mais l'attraction du groupe restera Corey, qui nous prouvera à tous ses qualités de frontman en chauffant le public comme jamais, en lui parlant français, etc. Un set fort sympathique donc. (KW)


THE HAUNTED (PS): un groupe de ce calibre qui joue sur la petite scène, c'est honteux! Au vu de la foule (certainement le plus grand nombre de personnes au Hard N Heavy Stage) venu voir les maîtres suédois de The Haunted (à noter aussi le nombre impressionnant de groupes derrière la scène venu les voir), ce dernier aura largement pu se permettre de jouer sur la Mainstage m'enfin…Comme d'habitude avec le groupe c'est la claque monumentale : un son puissant où chaque instrument se veut bien distinct (ou presque) ainsi que des musicos toujours autant motivés ! Bien sûr les jumeaux restent quelque peu timides (surtout Anders en fait) mais viennent se lâcher sur quelques passages. Peter, le maître de cérémonie, est lui aussi déchaîné mais on sentira une grosse baisse de tension sur la fin (il a pris du bide d'ailleurs)…En fait ce qui décevra surtout les fans c'est l'absence d'un titre de leur prochain album dans la setlist (classique au possible), assez frustrant surtout lorsque le groupe joue à peine 45 minutes… Rendez-vous en février pour voir le groupe jouer plus longtemps! (M)

Je les avais raté à Paris en début d'année, j'ai pu me rattraper. Set énergique qui embrasera la fosse, Dolving est un putain de frontman et tient le groupe à bout de bras. Pas vraiment mémorable mais un bon moment tout de même! (KS)

Setlist:

Dark Intentions
Bury Your Dead
99
Chasm
Trespass
Abysmal
No Compromise
D.O.A.
Hate Song
All Against All


APOCALYPTICA (GS): un groupe à part à voir au moins une fois dans sa vie. Les Finlandais, assis sur de grandes chaises classes, sont vraiment impressionnants avec leurs violoncelles et arrivent non seulement à retranscrire la puissance de leurs reprises mais aussi à leur insuffler une touche d'émotion supplémentaire. Le groupe reprendra beaucoup de Metallica ("One", "Master Of Puppets", "Seek And Destroy" et "Enter Sandman"), un peu de Sepultura ("Inquisition Symphony") et consacrera le reste de sa setlist à ses propres compositions. On attendait Max Cavalera sur "Repressed" mais Eicca Toppinen, le "frontman" du groupe, nous annonce qu'il doit se préparer pour le show de Soulfly, mouais...Enorme prestation en tout cas, sans oublier l'excellent batteur Millo Siren super agile sur ses toms! La 3ème et dernière grosse mandale de la journée! (KS)

Setlist:

One
Somewhere Around Nothing
Repressed
Quutamo
Bittersweet
Seek And Destroy
Life Burns
Master Of Puppets
Inquisition Symphony
Enter Sandman

OPETH (PS): je n'avais jamais eu l'occasion de voir ce groupe en concert auparavant, bien qu'étant pour moi un sacré gros monument. Et effectivement, ils furent à la hauteur de mes espérances, bien que le peu de temps leur étant réservé (une heure et quart), et une scène en plein air n'était certainement pas les meilleures conditions pour les voir. Leur set fut impeccable, envoûtant. J'ai même quasiment rien à redire, tant tout a déjà été dit et tant tout était parfait. (KW)


SOULFLY (GS): vu au Bataclan il y a 3 mois, je m'étais plutôt ennuyé devant un Max Cavalera fatigué et ailleurs. Seul Marc Rizzo m'avait impressionné. Cette fois-ci, Max m'a semblé plus en forme et Rizzo toujours aussi charismatique avec sa dégaîne de coreux et sa technicité guitaristique impeccable. Ritchie Cavalera montera sur scène pour "Bleed" et "Tree Of Pain", un guest comme toujours dispensable. A part l'invité familial et un Max plus présent, le concert est un remake de celui de Paris. Toujours pas de reprise de "Territory" donc, je me demande si je la verrais un jour en live avec Cavalera celle-là! Résultat: rien d'exeptionnel et même un peu soulant vers la fin, surtout avec la fatigue accumulée! J'ai suivi tout ça de loin sans avoir envie de me rapprocher! (KS)

L'un des groupes qui m'a le plus déçu de ce festival. Tout d'abord, ils ont commencé à jouer bien avant la fin d'Opeth, ce qui est vraiment une attitude minable. Ensuite, et c'est surtout là que ça blesse : il n'y a plus aucune fougue, ni aucune énergie. Max Cavalera possède le charisme d'une nouille et le son est plat comme une gamine de 8 ans. Même lorsqu'ils reprirent le classique "Roots Bloody Roots", j'avais du mal à m'imaginer que l'homme qui chantait devant moi était celui qui avait enregistré ce morceau. Max Cavalera ferait mieux d'aller en maison de retraite ; du moins, il y a plus sa place que sur scène. (KW)




Une 1ère journée bien remplie et sous une chaleur écrasante, le Hellfest démarre fort. Les horaires ont été scrupuleusement respectées, ce qui ne sera pas vraiment le cas les 2 jours suivants! Mention spéciale à Trepalium, Cephalic Carnage et Apocalyptica! (KS)

Un début de festival qui démarre sur les chapeaux de roues! Un son excellent pour tous les groupes, une ambiance des plus joviales, un soleil de plomb et un timing respecté à la lettre, enfin presque… Mauvais point pour Soulfly qui en plus de jouer de la rumba metal, ira empiéter sur le concert d'Opeth en démarrant avant la fin du set….Niveau bouffe et boisson, ça change du Fury Fest 2004, y'a pas photo ! Bien sûr encore de la Kronembourg pisseuse (sponsor oblige) mais enfin des swandichs mangeables avec standing ovation pour la tartiflette (petite mais costaude !), malheureusement les tarifs font toujours aussi mal au porte monnaie…(M)

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