Bilan 2014 / Høsty

Décidément ces mecs là ont tout compris. Après un Graves of the Archangels déjà ahurissant, Dead Congregation enfonce le clou, six ans plus tard, avec un album quasi-parfait.

Les précédents albums des turcs m'avaient quelque peu laissé de marbre, mais celui-ci a fait mouche !

Benighted continu son chemin et signe encore une fois un grand album. Moins efficace qu'un Indentisick ou Asylum Cave, mais le niveau reste encore une fois très élevé.

Les italiens confirment ici qu'ils font dorénavant parti du haut du panier en la matière!

2 albums en deux ans c'est bien. 2 bons albums en deux ans c'est encore mieux! C'est ce que vient de réaliser Slugdge qui améliore encore sa formule pour parvenir à nous surprendre une nouvelle fois. En espérant les voir dans mon bilan 2015!

Qu'est ce que c'est bon de se sentir mal.

Du Black massif et prenant, il m'en faut pas plus pour placer Odraza directement dans les très bonnes découvertes de cette année.

Malgré une production perfectible, Domains accroche l'auditeur grâce à ses riffs sournois et occultes.

J'ai longuement hésité à mettre ce premier album des franciliens en album de l'année. Cependant, je pense qu'il leur manque encore un petit quelque chose pour légitimement rejoindre la catégorie reine du bilan. C'est déjà une très bonne surprise de voir que Devour the Fetus reste aussi efficace que sur leurs démos sur ce premier essai longue durée !

Je ne savais même pas que je pouvais apprécier Abigor. Pour tout vous dire, j'étais resté sur Satanized, que j'avais vraiment trouvé tout moisi. Mais ce Leytmotif Luzifer, avec son concept et ses rythmiques diaboliques, m'a complètement séduit. Depuis j'ai réessayé d'écouter Satanized... Mais je le trouve toujours aussi naze.

J'avais mis le groupe de côté après un Genesis ultra plat et un Ruination pas beaucoup plus aguicheur. Demonocracy m'avait pas convaincu non plus. Mais ce Sun Eater lui, en outre grâce à ses mélodies affinées, a réussi à me réconcilier avec ce groupe.

Entity était déjà pas très folichon, mais j'avoue que je ne m'attendais quand même pas à un tel immondice de leur part.

Les camés ont l'air cramés.

Malgré des riffs toujours jouissifs, Dust Bolt déçoit par son manque de personnalité, qui était un de ses atouts majeurs sur son premier opus.

En panne d'inspiration ou tout simplement assagis ? Toujours est-il que les natifs de Baltimore n'ont pas réussi à assouvir mes attentes avec ce The Killing Gods.