BLURR THROWER pour l'EP "Les Avatars du Vide"
Interview
BLURR THROWER pour l'EP "Les Avatars du Vide" Entretien avec ? (Chant - Musique - Concept) (2019)
Salut et merci de m’accorder un peu de ton temps pour mieux faire connaître BLURR THROWER, tout d’abord peux-tu me raconter sa création et ce qui t’a poussé à le faire ?
Bonjour, globalement, BLURR THROWER a pour vocation d’illustrer et de synthétiser du mieux possible toutes les sensations, les émotions, les textures ou les parfums d’univers que j’ai en tête depuis enfant. Je considère que le projet a été officiellement créé un soir, à une période où je prenais pas mal de produits pour écrire à l’époque. À la suite d’un gros flash qui a généré de lourdes hallucinations, autant sensationnelles que spirituelles, entre les bouteilles vides, des dizaines de pages remplies de poèmes fumeux et de croquis à l’arrache, BLURR THROWER était né. Sans trop savoir quel médium allait être utilisé pour l’exprimer, que ce soit un bouquin un film ou de la musique, j’ai vraiment eu un besoin vital d’exporter la diégèse du projet sur un support, quel qu’il soit. Aujourd’hui encore je tiens autant à la musique et aux ambiances générales qu’aux textes ou au graphisme. J’essaie vraiment d’avoir une démarche artistique la plus totale possible. Une forme de Gesamkunstwerk… Je ne sais pas si j’y arrive mais c’est vraiment le besoin qui m’anime.
Cette diégèse repose essentiellement sur l’opposition du Vide et du Flou : entre un environnement abstrait, autant apathique que mortuaire, atemporel, qui rencontre brutalement un état de changement, sous une forme de violence. Cela peut être interprété de mille et une façons, que cela soit la symbolique d’une sortie d’un état de dépression, un choc traumatique, une des femmes d’Albert Matignon qui casse sa pipe à opium ou la tirade de fin d’un Blade Runner… Il m’est important que les thèses du projet puissent être les plus libres possible pour l’auditeur. L’essentiel reste de tenter de proposer une musique la plus puissante et sensorielle possible, en prenant pour terreau se que j’ai dans les tripes et la tronche. De l’intimisme pour se propulser à l’universel. En bref c’est un projet qui est avant tout sur-pompeux, mais sincère. Avec mes failles, qui inclue un côté outrancier et intello.
D’où vient ce nom, a-t-il une signification particulière ? Est-ce un hommage à BOLT THROWER ?
Je suis un poil gêné de dire que je n’ai jamais écouté BOLT THROWER de ma vie. J’imagine qu’ils sont fans de Tarkovski vu le nom, ce qui prouve que ces gens ont des goûts sûrs. Faut vraiment que je me mette à la page question Metal en général.
Le nom est en rapport avec les concepts du projet, j’interprète BLURR THROWER comme l’initiateur d’un mouvement dans une forme de violence. C’est le thuriféraire d’oxygène dans un environnement irrespirable. C’est un nom très lumineux pour moi. Un mentor, un psychiatre, une lame de rasoir ou une trace de C… C’est la silhouette de l’issue d’un labyrinthe, dans laquelle on s’engouffre enfin sans avoir aucune idée de ce quoi s’y trouve derrière.
Ce qui m’a impressionné est que malgré leur durée les deux titres ne souffrent jamais de longueurs, comment s’est passé leur écriture ? Ce choix de les étirer au maximum était-il voulu dès le départ ?
D’un point de vue créatif, que ce soit pour la musique ou le texte, l'écriture a été une expérience très puissante car j'ai tenté de creuser au plus loin vers un Absolu, de façon quasi-religieuse dans la fange, les angoisses et l'abîme qui peuvent m'être propre. M’incluant parmi les cibles de choix d’un nihilisme le plus omniscient possible dans la mesure où BLURR THROWER se doit d’être, par essence, doté d’une philosophie inhérente à son univers : hostile à tous, éthéré, anxiogène et halluciné, qui lui adresse une forme de « beauté ».
C’est ma vision du Black-Metal : spectral, mystique et tranchant, majestueux dans la noirceur avec tout et tous en proie potentielle, en premier lieu soi-même. La différence majeure est que BLURR THROWER n’est pas élitiste ou encore moins communautariste, se prendre pour cible, et par ce spectre y ajouter une dimension humaine plus générale, est une part intégrante des concepts qui m’animent depuis toujours et a été accentué tout le long du processus de conception. Ce n’est pas un projet qui se sent « en marge et au-dessus d’un monde que nous voulons annihiler », mais au contraire au sein même d’une universalité. C’est un flingue dont le canon est braqué vers soi-même autant que vers les autres. Pas le nihilisme partiel et pondérable que l’on trouve si souvent, en dehors et surtout en la scène.
« Les Avatars du Vide » ont donc pour résultante la tentative d'une introspection longue, physique et impactante, qui m’a mis, ainsi que d’autres au fond, dans l’objectif d’en extraire un panel d’émotions les plus brutes pour tenter de les rendre universelles. Une contemplation conceptuelle tantôt onirique, tantôt embrasée. Par métaphore, c’est l’issue d’une psychanalyse à ciel ouvert dans laquelle tout le monde pourra s’y retrouver ou réinterpréter à loisir.
Je n’ai ni la connaissance ni la prétention d’avoir réussi tout cela, mais je pense pouvoir affirmer que la démarche a été la plus sincère et authentique que possible, j’ai été le plus loin que je le pouvais. En cela je suis satisfait du résultat. J'espère simplement que l'œuvre fasse ressentir quelque chose à l'auditeur, que cela soit positif ou négatif. L‘avis m'est peu important en soit, ma peur est que « Les Avatars du Vide » laisse de marbre, ne montre rien et ne communique pas. Ne fasse pas ressentir une vibration ou une énergie, même infime. La sortie a d’ailleurs été très difficile car personne n’avait jamais connu quoi que ce soit du projet avant sa diffusion sur le net. Lâcher quelque chose d’aussi intime au plus grand nombre, sans aucun contrôle a été glaçant.
Concernant leur durée rien n’était vraiment prévu au départ. J’essaie juste de proposer un long voyage, avec ces événements, ses doutes, ses tumultes et ses repos. Je suis le premier à me perdre dans une diégèse avec des codes physiques et psychologiques différents de ce que l’on connait. C’est une alternative propre à « L’invitation au voyage », elle est juste un peu plus sombre que l’originale. Et moins bien, évidemment.
La production est vraiment superbe, à la fois naturelle et éthérée qui laisse de l’espace pour entrer totalement dans le concept. Avec le recul en es-tu toujours satisfait ? Qui s’en est chargé ?
Je joue tous les instruments sur « Les Avatars du Vide » et ai fait toute la production dans la mesure où il fallait que l’œuvre soit une mise en abîme, avec mes failles inhérentes, une forme de mise à nu totale, que cela soit par la musique, la technique ou les textes. Une vérité sincère, quitte à ce que cela ne soit pas parfait.
En général, je compose tout par instinct et réécoute de nombreuses fois les prises, tentant uniquement de sauvegarder la saveur que je recherche ou qui me parle le plus. Les morceaux jetés ainsi se comptent par dizaines, la grande difficulté étant de garder le tout cohérent, linéaire et fluide. Ça peut être un exercice très long. Surtout pour le travail du son, pour lequel il fallait quelque chose de tranchant, de froid et d’abrasif, quelque chose de spectrale et Raw en même temps. Je considère alors que c’est terminé quand je ne veux plus en entendre parler. Ce besoin de rupture est un signe fort : soit parce que c’est à conserver, soit c’est à jeter très loin. Je ne sais pas si, dans l’ensemble, le projet est réussi mais je pense avoir été le plus loin possible dans la démarche qui m’a animé tout au long du processus de création et de production jusqu’à la toute fin. En cela je suis très fier du résultat.
As-tu un instrument que tu préfères jouer plus qu’un autre ?
Chaque instrument a sa couleur, son émotion et sa base organique. Il m’est impossible d’en choisir un. Le vocal a été libératoire en soi et j’ai pris soin de poser certaines voix dans certains lieux qui me sont symboliques, j’essaie juste de garder un maximum d’analogisme dans les instruments. Je préfère utiliser un archet sur une guitare plutôt qu’un clavier par exemple.
Ambitionnes-tu de retranscrire l’EP et de futures compositions sur scène dans l’avenir ?
Oui, sans savoir quand, comment, où et avec qui. J’ai des tonnes d’idées qu’il faut absolument trier, parce que beaucoup semblent irréalisables autant techniquement que conceptuellement, quand d’autres n’ont tout simplement aucun intérêt.
Quand on lit les paroles on sent beaucoup de recherche et que chaque mot a été peaufiné au maximum, as-tu des sociologues, philosophes ou autres dont le travail t’a été utile ? Quel sont pour toi les références dans ces domaines ?
Effectivement c’est un travail de très longue haleine qui peut prendre beaucoup de temps. « Par-Delà les Aubes » est grosso-modo une interprétation de la conclusion du paragraphe 377 du « Gai Savoir » et de l'analyse de celui-ci proposé par Georges Bataille dans la revue « Acéphale », une claque à double reprise. « Silence » est plus intimiste et Baudelairien dans l'esprit, c’est un spleen. Evidemment en moins bien puisque Baudelaire reste le daron inégalé en la matière. Il ne faut en revanche pas limiter les textes de BLURR THROWER a ceux des « Avatars du Vide ». Il y en a beaucoup d’autres qui contribue à exprimer la diégèse du projet dont je réfléchis à un moyen de diffusion, quand il le faudra.
En général quand j’écris je vois surtout une atmosphère ou une photographie particulière, en cela beaucoup de peintres sont très importants pour l’écriture, qui paradoxalement peuvent-être plus importants que l’écriture. Rien ne peut mieux être comparé à « Silence », en termes de ressenti, que cette œuvre parfaite.
Rien qu’à ces tableaux un univers entier s’ouvre, avec ses règles diégétiques et ses sensations qui le définissent immédiatement. « Silence » n’en est que l’adaptation avec mes propres expériences et mon propre ressenti.
Quel est ton passé et vécu musical ? As-tu des formations qui t’ont particulièrement influencé sur ton travail ?
Je fais de la musique et j’écris depuis toujours, avec pour base ANTAEUS, MÜTIILATION, NEHËMAH et HATE FOREST pour la musique, Baudelaire et Artaud pour l’écriture. La scène US avec FELL VOICES, ASH BORER et WEAKLING est passionnante aussi, très sombre et blindée de soufre à leur manière.
Tu restes assez mystérieux sur ton identité, pourquoi cette donc cette volonté à l’heure où presque tout le monde s’affiche sur internet ?
Parce que je ne pense pas que ça soit intéressant, cela ne sert à rien pour le projet. Au contraire, je souhaite vraiment que l’on puisse avoir un focus le plus exclusif à l’œuvre, qui se doit d’avoir une échelle humaine très indirecte et lointaine. C’est peut-être un trip artistique un peu vain, mais j’y tiens. C’est aussi une manière de communiquer que je ne cherche pas de clan ou de famille de substitution par un groupe.
Il doit aussi y avoir un lien avec le Black-Metal d’antan pour lequel nous n’avions aucune info précise, cela dégageait une aura très particulière qui me reste importante. Le mystère est fondamental dans le style. Ça reste un style underground par essence.
Les retours ont dans l’ensemble été assez dithyrambique en France comme à l’étranger, j’imagine que cela doit te conforter dans tes choix artistiques ?
Absolument ! ça fait énormément de bien de voir que le projet a été globalement compris, alors que je suis conscient qu’il est invendable par essence : Des morceaux longs, un concept imbitable, qui joue un peu sur tous les tableaux à la fois… C’est extrêmement gratifiant de voir des gens ressentir véritablement quelque chose au travers des « Avatars du Vide ». A minima d’apercevoir les contours du paysage et les odeurs que je souhaite proposer. Je suis aussi très touché par le fait que des personnes complètement en dehors de la scène apprécient d’une certaine manière l’œuvre, qu’elle fasse leur effet de froideur et de solitude.
Tu as signé chez Les Acteurs de l’Ombre, dont on ne présente plus la qualité du catalogue, comment t’es-tu retrouvé chez eux ?
Je suis un gros fan de PARAMNESIA et j’ai une histoire particulière avec TIME LURKER. Je me suis renseigné et leur démarche m’a beaucoup parlé. Au-delà d’un simple label de Post-Black, LADLO a une volonté forte de proposer un Black-Metal dit « Atmosphérique » proche du Cascadian, et je trouvais du sens à les contacter. Je les ai donc un peu harcelés jusqu’à la bonne nouvelle. Je suis très fier de faire partie de ce roster. J’avoue avoir encore un peu de mal à comprendre ce que je fous parmi les autres groupes.
Le Black-Metal est-il pour toi plus qu’un simple moyen d’expression ? Le vois-tu aussi comme un mode de vie et une pensée philosophique et spirituelle ? Quel est ton ressenti sur tout cela ?
A mon sens le Black-Metal n’est pas une simple musique. C’est un shoot de vitriol que l’on s’injecte. Je trouve du sublime dans ce genre car il dépasse très vite le simple univers harmonique pour proposer des paysages aussi enivrants que toxiques, aussi poisseux qu’abrasifs. Une drogue, vampirique et opiacé. J’aime l’idée d’un Art vraiment noir, indomptable et volatil, qui enivre autant qu’il tue, à sa manière.
De fait, il m’est impossible de considérer que le Black-Metal puisse avoir une ambition cathartique, au contraire, le Black-Metal isole, frappe là où ça fait mal. C’est un Art qui mutile. Je n’ai aucun problème à voir considéré par une partie de la scène le Black-Metal comme un simple divertissement ou du folklore, tant mieux s’ils aiment, ce n’est juste pas du tout ma vision. Ce n’est pas ainsi que je le vis. Le concept même des « Avatars du Vide » n’était pas de se délester de souffrances mais de les assumer, par l’exposition. Je n’y vois pas une démarche qui entraine un soulagement. Ce n’est pas un fantasme mais au contraire aller chercher une forme de réalité, sincère et naïve. Encore aujourd’hui j’ai du mal à passer à autre chose.
Je crois donc en l’Art qui fait mal, et même si je me retrouve le plus dans le Black-Metal, il n’est pas exclusif au genre : Une Colette qui parle à son chat en étant défoncée à l’opium en solitaire, ou Van Gogh qui se coupe l’oreille pour la refiler à son crush un 23 décembre, Rimbaud qui deale des flingues en Afrique, Edgar Poe qu’on retrouve mort dans un caniveau avec des fringues qui ne sont même pas à lui… C’est quand même d’une intensité incomparable et d’une philosophie qui me touche tout autant. « Laisser une cicatrice dans la mémoire du spectateur » comme disait Velickovic, est en adéquation parfaite avec le Black-Metal selon moi. Ce que le genre devrait provoquer.
As-tu déjà des idées pour de nouvelles compos ?
Oui mais aucune idée si les structures en tête sont pertinentes encore. Je pense que j’ai un peu besoin de lumière après « Les Avatars du Vide », quelque chose de plus translucide et apaisé d’une certaine manière. Plus vers le Flou. Nous verrons bien, je veux me donner du temps.
Au sein de la scène Black-Metal il existe heureusement encore des artistes qui privilégient la musique au lieu de tout miser sur l’image et la mise en scène, que penses-tu de ce narcissisme auquel il est difficile d’échapper à l’heure actuelle ? Le style doit-il rester plutôt confiné à une certaine élite ou s’ouvrir au plus grand nombre ?
Je pense que la mise en scène et le narcissisme a toujours existé dans le Black-Metal. Dès les débuts, l’objectif était de marquer une séparation radicale entre le genre et le reste du genre initial, tout en affirmant une identité que je trouve aussi forte que fascinante. Par un jeu de visuel, une attitude, des actes et évidemment une musique profondément sombre. Au contraire cela me touche beaucoup et m’a profondément attiré à l’époque. J’ai eu le choc pour l’esprit général avant d’être passionné par la musique. C’est un tout qui se prend en bloc selon moi.
Justement, j’ai un peu la sensation que cet état d’esprit tautologique diffère aujourd’hui en la partie la plus visible de la scène, avec un visuel fort mais des sons léchés, propres au possible, sans une once de violence. C’est quelque chose qui me gêne un peu et dans lequel je me retrouve moins. Cependant, si l’on doit veiller à ce que le Black-Metal soit réservé à une pseudo-élite, (qui au passage s’amuse à être la première cible de son discours sans même s’en rendre compte du fait d’une misanthropie rationnel, d’absolus pondérables) c’est que le Black-Metal ne fait plus peur, qu’il n’a plus sa vocation transcendantale et ses boursouflures, un rasoir émoussé. Au contraire je veux pouvoir tenter de toucher tout le monde avec mon art. Montrer ce que peut être une véritable souffrance et tenter de créer un écho avec la leur. Peu importe l’origine, le genre, et surtout, par-dessus tout, l’appartenance clanique. C’est peut-être pour cela qu’un DIAPSIQUIR ou DARKTHRONE qui se retourne cracher contre sa propre scène originelle me touche tant. Il y a une démarche Punk et anti-tout que je trouve, elle, vraiment fidèle à la matière fondamentale du Black-Metal.
Par BLURR THROWER, j’ai la finalité absurde et démesuré d’égo d’éclabousser d’éthers toutes et tous, m’incluant dans la foule que le projet prend en chasse. Et puis soyons sérieux : il y a de très bonnes choses qui sortent aujourd’hui, PARAMNESIA, ROTTING SKY, AYYUR ou BLACK CILICE proposent à leur manière un Black-Metal très moderne et conceptuel avec des approches distinctes (voir opposées) mais excellents dans leur art. Quelque chose de brut, d’éthéré et poussiéreux qui se ressent avant de s’écouter, vraiment puissant et charismatique. Peut-être qu’au final la scène est juste beaucoup plus riche et variée.
Es-tu proche de certains groupes hexagonaux ? Es-tu d’accord avec ceux (et ils sont nombreux) qui disent que la scène noire française est parmi les plus qualitatives et originales ?
Je serai très heureux d’échanger avec n’importe quel artiste que j’admire et respecte, et il y en a beaucoup, sans pour autant rechercher une relation intime ou amicale. J’aime me nourrir de la vision d’autrui, qu’elle me parle ou pas du tout, sous réserve quel soit pertinente et sincère. Sur ces points ça pèche souvent.
Il y a de très bonnes choses qui sorte en ce moment, au Portugal notamment, et j’ai un gros crush sur le rap US en ce moment, 6LACK et Kendrick Lamar... Il y a une forme d’errance nocturne dans leurs œuvres qui me parle beaucoup. Mais effectivement j’ai toujours eu un immense faible pour la scène française. Tout comme en littérature. J’y retrouve une forme de romantisme noir dans la musique ou les œuvres qui me touche vraiment. D’une manière j’aime dire que BLURR THROWER est du Cascadian réinterprété à la française. Quand le style chante des forêts lumineuses et apaisantes, nous hurlons un paysage désolé et mortuaire. Quand ils évoquent les cerfs, nous gémissons de peur devant des créatures spectrales et difformes. Notre hameau est construit sur de la cendre, il choit, en des ruines délétères balayé sous des volutes d’opium.
Quels sont tes projets pour 2019 ?
Il y en a des tas dont je ne souhaite pas parler pour l’instant.
C’est l’heure de se quitter je te laisse le mot de la fin …
Merci beaucoup pour votre belle chronique, ça fait du bien d’être entendu. D’avoir une forme de réponse.
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