DECLINE OF THE I est un concept "art total", redécouvert récemment à l'occasion du Cryptic Fest.
Dans la 1ère partie de l'interview de cette formation parisienne emmenée par AK, ce dernier nous présente le groupe, principalement sous ses aspects musicaux, audiovisuels et scéniques.
1/ Qu’aimerais-tu partager avec nos lecteurs qui se seraient arrêtés à l’interview que tu avais accordée à Thrashocore en 2012 ?
Il s’est passé pas mal de choses depuis, puisque c’était le 1er album de la 1ère trilogie, basée sur l’œuvre du biologiste Henri Laborit. La trilogie une fois terminée, je me suis demandé si j’allais continuer l’épopée DECLINE OF THE I et ça s’est un peu imposé à moi, je suis parti sur une autre trilogie. Pour le coup, j’ai même commencé à faire la musique avant de savoir quelle allait être la thématique de la nouvelle trilogie. J’étais parti dans une maison de campagne juste pour faire de la musique et puis au bout d’une journée, je me suis rendu compte que ce qui était sorti, c’était du DECLINE OF THE I.
Il y a un album qui était bien engagé et je réfléchissais ce sur quoi j’allais partir au niveau du concept. C’était pendant les chemins de Compostelle, et c’était en marchant que j’ai pensé à cette idée de partir sur les 3 stades de l’esprit chez Kierkegaard, peut-être l’influence du moment, du périple. J’y ai pensé et ça a mené à « Johannes », le 1er album de la nouvelle trilogie, qui est sorti en 2021. Je suis dans la composition du 2ème volet qui devrait s’appeler en toute logique « Wilhelm » si on suit la trilogie kierkegaardienne.
L’idée du début, c’était un projet solo (même si sur les disques il y avait d’autres musiciens) et je n’avais pas du tout de perspectives live. C’est peu après la sortie d’« Escape », le 3ème album de la 1ère trilogie, que j’ai eu envie de tenter de faire du live avec ce projet, ce que l’on fait maintenant depuis 2019.
2/ Qui sont tes coéquipiers de névrose ?
Je pense qu’on a effectivement tous les nôtres (rires). Le line up a peu changé au fil des années et il est maintenant stable. Donc c’est SKM à la batterie qui a déjà joué par exemple dans TEMPLE OF BAAL et ARKHON INFAUSTUS, y’a SI qui chante aussi dans THAGIRION et plus récemment dans HELL MILITIA et à la basse, c’est AD.
3/ Je ne me souviens pas qu’AD était sur scène au Cryptic Fest.
Non, elle a beaucoup d’autres aventures musicales que DOTI (DECLINE OF THE I) et en ce moment, elle est en tournée pour la pièce « Stéréo » de Philippe Decouflé (qui est très bien au demeurant), qui mélange musique et danse. Comme elle n’est pas disponible, on a donc un bassiste de remplacement temporaire.
4/ Sur la page Facebook du groupe, votre style est présenté comme du « Troubled Black Metal » ; pourrais-tu nous en dire plus ?
C’est vrai que j’avais mis ça au tout début, je n’ai pas reréfléchi si c’était toujours pertinent d’appeler ça ainsi mais pourquoi pas. J’aimais bien, pour ne pas tomber dans la facilité du terme post Black Metal, aussi car il y a vraiment des groupes qui sont identifiés post Black, auxquels je m’identifie pas du tout, du coup j’étais venu avec cette appellation. C’est du Black Metal dans le sens troublé comme de l’eau trouble, enfin qui a une essence Black Metal avec d’autres éléments. Mais aussi troublé troublant, un peu comme dans le livre « Trouble dans le genre » de Judith Butler, c’est-à-dire qui trouble et qui dérange aussi un peu, qui réinterroge. C’était un peu toutes ces assertions en même temps.
5/ Les films projetés durant vos concerts ont un côté Dark Ambient. Est-ce que tu écoutes des groupes comme DESIDERII MARGINIS ?
Je ne connais pas du tout ce groupe. Il y a longtemps j’écoutais des groupes de Cold Meat Industry mais pas plus que ça. En Noise, je me suis intéressé aux groupes qui allaient au bout du truc, comme VOMIR qui est un groupe de Wall Harsh Noise que j’ai vu en concert récemment, où là c’est ce que j’appelle la fin de la musique car c’est un bruit blanc sans variation et le mec est immobile sur scène. Ce n’est pas ce que j’écoute tous les jours mais j’ai bien aimé le côté jusqu’au-boutiste. Et ce qui est pas mal c’est qu’il a du 2nd degré, il a même un de ses t-shirts où il disait que l’ennui c’était un des éléments importants de ce qu’il faisait. Quand tu rentres vraiment dans le truc, tu dis allez, passé le côté conceptuel, je vais me plonger dans le truc, je vais jouer le jeu parce que ça ne sert à rien d’y aller et puis de discuter avec ses potes et de se foutre de sa gueule. On peut, c’est facile, mais on passe à côté de l’expérience ; moi j’ai joué le jeu je me suis vraiment immergé dedans. Et on commence à avoir des hallucinations auditives, on entend des trucs qui ne sont pas là car c’est vraiment genre « crrrr » comme ça pendant 25 minutes. Et après, je commençais à réfléchir au concept en me disant que ce qu’on entendait dans ce genre de musique, c’était peut-être la superposition de tous les sons. Un peu comme on dit dans le nombre π (pi) qu’il y a tous les nombres de l’univers, toutes les suites imaginables possibles puisque c’est infini, je me suis dit que là c’est une superposition de tous les bruits, que ça soit le sourire d’une enfant, le bruit d’un avion, le bruissement d’une fougère ou la 5ème symphonie de Beethoven. C’était comme si on avait superposé tous les bruits de l’univers au même moment et que ça produisait ça. Je trouvais pas mal de dire si que si on tirait un brin de sa musique, on tomberait sur le bruit de quelque chose qui est ailleurs. J’ai bien aimé, je pense que c’est pas du tout son concept mais de plonger là-dedans, de vire l’expérience, ça m’a fait penser à ces trucs-là.
6/ Ces mêmes films pourraient également présenter un aspect Luis Buñuel ?
C’était un peu trop cliché de mettre « le chien andalou » mais effectivement, je me suis plongé dans quelques films un peu connus comme « Stalker » de Tarkovski. J’ai replongé dans des cycles de cinéma expérimental, j’ai pris des images que j’ai redétournées, dont certaines qui sont quasi in extenso mais la plupart sont redétournées ou bien, je refais du montage pour habiller la prestation, pour sortir un peu du cliché des images de la 2nde guerre mondiale ou juste des images d’arbres pour être contemplatif. Et dernièrement, j’ai changé une des vidéos où je travaille avec des intelligences artificielles qui créent du contenu et j’ai généré une vidéo d’un enfant qui vieillit avec une corde au cou. Il y a une espèce de morphing, c’était déjà au Cryptic Fest et c’est le logiciel Première que j'ai utilisé et j’ai tout fait par une IA. Je ne veux pas non plus que tout le set devienne un truc fait par IA, j’aime bien juste le truchement des dispositifs. De la même façon qu’il y a des éléments Indus dans la musique de DOTI (on est entre tradition et modernité), il y a à la fois des éléments Metal très classiques et des choses beaucoup plus originales et avant-gardistes. Pour les vidéos c’est pareil, il y a des images assez classiques et des choses un peu plus barrées et un peu plus modernes.
Photo de Void Revelations
7/ Au sujet de l’AI, que penses-tu du collectif Dadabots qui avait lancé de la production musicale à base de machine/deep learning il y a déjà quelques années ?
C’est quelque chose qui, de toute façon, va se développer de plus en plus. C’est difficile de freiner des 4 fers en disant qu’on ne veut pas que cela existe. C’est là. Bon, maintenant, qu’est-ce qu’on en fait ? Il y a un bon usage, je pense, de cet outil, tant que l’humain demeure le curateur. Mais je ne suis pas naïf et je sais bien que cette place va être de plus en plus minimisé dans le processus. En tout cas, j’aime bien le nom «Dadabots », étant assez fasciné par le mouvement Dada, d’après la première guerre mondiale…
8/ L’image de vos films est très travaillée, avec un côté court-métrage. Est-ce que vous vous faites aider pour le montage, ou bien tu as une formation en cinéma ?
J’ai appris tout seul à faire les vidéos. Je me suis mis à la 1ère il y a 3-4 ans pour réaliser les montages. En fait, quand je me suis dit qu’on allait faire des concerts de DOTI, c’est sûr qu’on n’allait pas juste venir avec notre bite et notre couteau et jouer. Je voulais quelque chose d’un peu plus « art total » donc la vidéo s’est imposée à moi. On a même fait 2 concerts où il y avait des danseurs et des danseuses. Ce sont des choses qui pourraient revenir, j’avais envie que ce soit une expérience. Il n’y a pas de blancs dans nos concerts, ce n’est qu’une seule piste et on ne communique pas non plus avec le public. Il y a vraiment ce truc un peu théâtral aussi, comme dans une pièce de théâtre où on n’échange pas avec les comédiens même si un lien se passe, mais autrement que dans un dialogue explicite.
9/ Tout comme les extraits de ces films, les pochettes des 4 albums sont en noir & blanc (même si du rouge est apparu pour le logo du dernier). Pourquoi y tiens-tu ?
Je trouve que c’est vraiment ce qui leur correspond le mieux, de la même façon que la plupart de nos vidéos sont en noir & blanc. Je dirais en gris, d’ailleurs, ce n’est pas que du noir & blanc. Une infinité de dégradés, on ne fait pas des pochettes à la REVENGE non plus. On joue vraiment sur ces nuances de gris et on continue. La couleur arrive, c’est une idée de Dehn Sora qui fait nos pochettes pour la nouvelle trilogie, d’avoir des petits marqueurs qui sortent un peu de l’ordinaire. Mais ça restera vraiment en filigrane et chaque album aura sa petite couleur. Le rouge c’est pour le verre de vin comme c’est le stade esthétique, c’est la passion, c’est le dionysiaque et on travaille sur d’autres couleurs mais toujours à travers un noir & blanc qui sera prépondérant.
10/ Les extraits parlés inclus au début de plusieurs titres ne sont pas toujours faciles à bien distinguer. Est-ce volontaire pour apporter un côté énigmatique, ou encore pour inciter l’auditeur à se concentrer et être pleinement investi dans l’écoute ?
Ce n’est pas volontairement caché mais ce n’est pas volontairement mis en avant non plus car tous ces extraits se doivent d’être au service de la musique. Ce n’est pas discursif, ce n’est pas le concept qui est 1er, c’est la musique qui est 1ère et je considère que c’est le concept qui est au service de la musique, pas l’inverse. C’est pour ça que je fais l’inverse de la musique de film ; les films sont au service de la musique dans DOTI. J’inclus des samples qui ont évidemment leur signification mais que je choisis aussi en fonction de comment ils vont sonner. Ils vont être mixés comme un autre élément musical et si, pour que ce soit à tout prix intelligible, ça doit trop ressortir, ça risque d’être moins mélangé dans le son. Donc tant pis, on ne va pas le mettre plus fort et on ne va pas le rendre spécialement intelligible. Effectivement il faut peut-être plusieurs écoutes pour entendre des fois, je pense même qu’il y a des extraits pour lesquels on n’entendra jamais tout mais ce n’est pas très grave. On est quand même dans une musique où on ne peut pas dire qu’on comprend de façon intelligible ce que racontent les chanteurs donc ça ne me dérange pas. C’est un peu la même chose dans l’opéra. C’est toujours l’argument, « ouai dans le Metal on ne comprend rien à ce qu’ils disent », j’ai envie de dire « et l’opéra les gars, on ne comprend pas plus » et ce n’est pas grave, parce que c’est la musique qui est 1ère et la parole qui est 2ème.
Photo de Void Revelations
11/ Comment choisi-tu d’inclure des chœurs féminins et chants religieux pour certaines chansons ?
C’est quelque chose que j’aime bien faire, de la même façon que j’inclus des extraits de films ou d’interviews. Les chœurs, ça permet de réinjecter quelque chose par rapport au sacré. Il y a un côté assez urbain dans la musique de DOTI, de contemporain. J’aime bien reconnecter avec ce truc un peu premier de la musique, c’est exprimer l’angoisse existentielle. Toute musique, c’est quand même un moment où on interroge ce qui nous arrive et qu’on ne comprend pas, sinon on a les mots. Si la réponse ultime à toutes les interrogations et tous les mystères, ça va être dieu, j’aime bien remettre ces éléments de musique classique qui sont des hommages à quelque chose de plus grand. Ça me recrée un lien un peu avec quelque chose de transcendant qui est ce qui traduit mieux la musique. Qu’il y ait quelque chose ou pas, ce n’est pas forcément la question mais au moins ça en parle et ça s’y adresse. Peut-être à une oreille sourde mais il reste cette volonté d’exprimer quelque chose qui dépasse juste la terre.
12/ Le dernier titre de votre 2ème album « On est bien peu de chose » (dont la version change de l’interprétation de Françoise Hardy) pourrait être une composition d’EROS NECROPSIQUE (on reconnaît d’ailleurs leur chanteur). C’est sans doute lié au fait que tu sois aussi leur guitariste. Quelle est l’histoire de cette adaptation de Cécile Caulier ?
J’avais déjà collaboré avec Olivier d’EROS NECROPSIQUE dans un de mes projets solo qui s’appelait LOVE LIES BLEEDING. Il avait déclamé du Cioran sur un passage d’un morceau. Et là, j’avais cette idée de faire une reprise un peu décalée et j’ai toujours été hanté par cette chanson que je trouve vraiment belle et j’aime beaucoup Françoise Hardy (surtout les 1ers albums qui me touchent beaucoup). J’avais fait des essais avec ma voix mais ça ne fonctionnait pas et c’était l’époque où je ne m’étais pas encore lancé en chant clair. J’ai réfléchi et un peu naturellement il y a le fait de demander à Oliver qui s’est imposé et à Jeanne, la chanteuse qui fait les chants à la Diamanda Galás à la fin, une espèce de cri strident. J’aime bien collaborer, j’ai fait très régulièrement des collaborations sur des albums de tous mes projets. J’aime bien inviter, la musique ça relie aux autres. J’aime bien l’accentuer en faisant participer des gens qui me sont chers, d’où l’idée de les faire venir.
Et si la question c’était de mettre les textes au masculin, on ne l’a volontairement pas fait. Olivier chante « j’étais très belle » et on n’a pas de problème avec ça, ni de jouer avec le côté queer.
13/ D’ailleurs EROS NECROPSIQUE est sur le point de sortir deux nouveaux disques après une longue absence. Souhaites-tu en profiter pour nous en parler ?
Il y en a un dont l’enregistrement avait commencé en 2006, donc qui avait été composé encore plus tôt et qu’on avait un peu laissé tomber ; et sur un coup de tête, on s’y était remis avec Olivier. On en a profité pour bosser sur le 2ème des deux qui sortent et que j’ai principalement composé (guitare, basse, claviers). Ces 2 albums sont les 4ème et 5ème albums d’EROS NECROPSIQUE. Le 4ème est un peu maudit, les bandes avaient pris du retard et puis Olivier a été occupé à écrire un bouquin, il n’était plus trop là-dedans. Quand on avait à peu près fini le 5ème album, le Covid arrive, le confinement et là, c’est lui qui me dit que c’est le moment de finir le 4ème : il n’y avait plus qu’à enregistrer des voix, mettre un peu de percussions et de la basse. L’ingé son qui précédemment n’avait plus tellement de temps, en a eu aussi donc ça a relancé la machine, avec quand mêmes des pauses, des moments de découragements, mais là ça devrait arriver.
14/ Le son électro de DECLINE OF THE I est plus expérimental & atmosphérique que dansant, contrairement à …AND OCEANS avec qui vous avez joué récemment et qui en fait une autre utilisation. Quels sont les apports que tu attends de ces sonorités plus modernes ? Lesquelles prends-tu pour DECLINE OF THE I et lesquelles utilises-tu plutôt pour NEO INFERNO 262, ton groupe Electro-Metal ?
Pour NEO INFERNO 262, ça va être plus les éléments électro un peu plus classiques, un peu plus dansant notamment. L’idée pour ce projet c’était presque de suivre les évolutions technologiques. Le Metal évolue bien sûr mais jouer des trucs d’il y a 30 ans, ce n’est pas perçu comme has been, c’est même plutôt perçu comme old school, culte et respectable. L’électro, ce n’est pas exactement comme ça, on ne va pas se ramener à faire de la trance, il y a des choses qui évoluent beaucoup plus en électro que dans d’autres styles de musique. C’est pour ça que j’ai intégré par exemple des éléments Trap dans NEO INFERNO 262, c’est-à-dire de l’électro un peu lente avec des grosses basses (c’est un peu un dérivé de la dub step), ce qu’il n’y avait pas il y a 15 ans. Avec NEO INFERNO 262, j’ai un peu plus suivi les évolutions. Dans « Johannes », le dernier DOTI, il n’y avait pas du tout d’électro et j’en reprends certains pour « Wilhem » puisque ça va avec le concept de la responsabilité, plus sur la règle et la loi et je me suis dit que de retravailler sur des samples et des boîtes à rythmes, il y avait un côté martial de la loi, imposé par le tempo et par la boucle. Mais ça reste en filigrane, ce n’est pas un élément essentiel. C’était un peu plus sur la 1ère trilogie où il y avait des moments électro. Là, il y aura quelques moments mais ça reste secondaire.
Je ne reste jamais prisonnier d’un concept. Si je trouve que ça sert la musique alors très bien, si non, je ne m’oblige pas. Ce qui va compter, c’est la cohérence avec ce que j’ai envie d’exprimer et que je trouve juste quand je vais l’écouter, peu importe ce que je vais mettre dedans, si ce sont quelques éléments électro par ci par là, je vais le faire mais sans me dire il faut que ce soit à jour, qu’il faut que ce soit tel type d’électro. Ça reste du feeling et il faut que ça sonne bien.
Photo de Void Revelations
15/ Qu’est-ce que cela vous a fait d’ouvrir pour …AND OCEANS et SETH au Cryptic Fest ? Quels sont vos souvenirs de votre participation à la 1ère édition de ce nouveau festival Black Metal ?
C’était super, on a été très bien reçu, dans de bonnes conditions, la salle de la Clef est vraiment bien. On avait déjà joué avec SETH (qui sont des potes depuis toujours) au festival SEC vers le Puy-en-Velay l’été dernier, c’est un festival autour de la bière où on avait joué avec eux aussi parce qu’on a le même brasseur qui fait nos bières. C’est toujours agréable de jouer dans un festival et de pas faire deux mètres sans croiser des gens qu’on connaît.
Il se trouve que le Black Metal à claviers était un peu ma came à l’époque mais je ne sais pas pourquoi, …AND OCEANS pas plus que ça. J’ai écouté l’album après leur reformation, j’avais trouvé ça pas mal mais c’est moins ce que j’ai envie d’écouter maintenant. Et comme je n’ai pas été spécialement nostalgique de ce groupe-là, ça ne m’a pas fait un effet culte de jouer avec un groupe que j’ai découvert dans les compilations Metallian de notre adolescence. En tout cas, les mecs avaient l’air très sympas et j’ai de très bons retours de leur prestation.
Photo de Void Revelations
16/ On a pu apprécier lors de ce concert une forme de passage entre l’écran et la scène, lorsque vous buvez du vin juste avant que le public voie projeté en arrière-plan un verre de vin qui se remplit indéfiniment. Une sorte de mise en abîme…
En fait, on a commencé à boire du vin sur scène avant même d’avoir cette vidéo. Tout s’est fait un peu en même temps, on était sur « Johannes » qui est autour du dionysiaque, de la fête. Il y a eu les symboles un peu sigils autour d’un verre de vin. Ça change aussi de boire la sempiternelle bière sur scène. Il faut juste faire gaffe car dans le feu de l’action, on peut boire très vite et on en ressent les effets assez vite aussi. On s’est presque rendu compte de cette mise en abîme sans vraiment l’avoir projetée. Mais effectivement, ça fait maintenant partie de notre rider de toute façon : autant on demande des bières pour les loges, autant pour la bouteille de vin c’est bien marqué que c’est pour le show donc c’est important.
Merci à Emile Helios et à Médisante Médusa pour leur participation à la préparation de l’interview.
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