Réveil difficile après un after arrosé et tardif chez mon fameux hôte avec d'autres joyeux drilles. On essaye tant bien que mal de sortir de notre état léthargique pour faire la route d'une vingtaine de minutes jusqu'à Vallet, cette fois en respectant l'itinéraire conseillé par Waze. (K)
WAR INSIDE (15h30-16h05)
Ce qui ne nous a pas empêchés de rater comme la veille le premier groupe. Décidément, on n'aura pas vu un groupe du cru ! Dommage, l'étiquette blackened death metal sur Metal Archives me fait dire que WAR INSIDE aurait fait une très bonne mise en bouche. Il faudra se rattraper en allant écouter leur nouvel album
Almighty Earth chroniqué en ces pages. (K)
DISFUNERAL (16h25-17h05)
Pas question de se foirer sur DISFUNERAL par contre ! Les ex-Herpès ont sorti un très bon premier album en 2022,
Blood Red Tentacle, dont j'avais hâte de voir les morceaux joués en live. Et les Nancéiens n'ont absolument pas déçu, délivrant la meilleure performance du Muscadeath XXII jusqu'ici. Rien de farfelu ou d'ultra chiadé, juste du putain de bon death metal old-school entre la scène suédoise du début des années 1990 et Autopsy, joué avec tripes et talents sur un gros son bien cossu. Des riffs tronçonneuses, des mid-tempos casse-nuques, des rythmiques punkies, des leads sinistres, on connaît déjà le programme mais on y adhère volontiers tellement c'est jouissif. DISFUNERAL nous a même gratifiés de rien moins que quatre nouveaux morceaux d'un nouvel album à paraître tantôt chez Redefining Darkness. Croyez-moi, ça promet ! (K)
Après une courte nuit de sommeil, nous remettons les voiles au Sud… Les locaux du jour WAR INSIDE et leur death metal teinté de black terminent, je les ai déjà vus dans le coin et je pense les recroiser prochainement. C’est au tour de
DISFUNERAL d’occuper la scène et j’avoue que j’attends les Nancéens avec une certaine impatience car leur premier effort « Blood Red Tentacle », surfant sur la vague revival old school death metal, m’a fait une très forte impression et je ne suis pas le seul car nos gus avaient été remarqués par le label ricain Redefining Darkness Records. Bref j’étais impatient de voir le rendu live de ce death à la sauce Autopsy, Entombed et compagnie, et comment être déçu quand le tout est exécuté avec une telle maîtrise transpirant la sincérité par tous se pores. C’est basique certes, mille fois entendu, mais tellement imparable ! Ce riffing simple et efficace, cette rythmique soutenue pied au plancher et ce chant rauque écorché, difficile de ne pas passer ces quarante minutes à headbanguer comme un neuneu devant un groupe tout sourire visiblement heureux d’être là. Ça tombe bien nous aussi ! (N)
MALKAVIAN (17h25-18h15)
Encore un groupe nantais qu'on ne verra pas, cette fois pour cause valable d'interviews. Apparemment, MALKAVIAN pratiquerait désormais un son plus bourrin et sombre que le thrash/groove dont il avait l'habitude. Ce sera à vérifier sur leur prochaine sortie. (K)
Après War Inside c’est au tour d’un groupe de jouer à domicile. J’avoue humblement que j’étais totalement passé à côté de
MALKAVIAN quand bien même leur deuxième effort « Annihilating The Shades » est chroniqué en ces pages. A l’annonce de l’affiche j’ai quand même pris le temps de poser mes oreilles sur la discographie des Nantais et de découvrir ce groove thrash moderne et bien accrocheur. Un groupe peut-être un peu moins extrême que le reste de l’affiche, ce qui ne fait finalement pas de mal, même s’il m’a semblé entendre un petit blast par ci par là (snas avoir pu assister au concert dans sa totalité). Et même sans la connaître très bien, il est facile de se laisser happer par la musique du combo et ces rythmiques mid-up tempo bien groovy. On pense parfois à Lamb Of God voire Channel Zero, on remue la crinière, on renverse un peu sa bière, bref on passe un bon moment. (N)
VOORHEES (18h25-19h05)
Je n'ai malheureusement pu assister qu'à une petite fraction du show des Messins. Suffisant toutefois pour avoir envie de les choper sur une autre date. Ce n'est pas VOORHEES qui va révolutionner le death metal mais c'est grâce à des groupes comme VOORHEES qu'il traverse les âges. Death is immortal et les gars nous le prouvent avec un son ancré dans la scène américaine des nineties agrémenté de thématiques, comme le nom l'indique, de films d'horreur. Ça groove, ça bourre, ça découpe, ça charcle et on en demande pas plus. À revoir au complet pour un plaisir plus durable ! (K)
Les Messins de
VOORHEES arrivent à Vallet précédés d’une bonne réputation et d’un bouche à oreille assez positif sur les différents groupes/réseaux que je fréquente. A l’instar de MALKAVIAN, j’avais profité des semaines précédent le fest pour me familiariser avec la discographie du quatuor (deux albums et deux EPs). Enrobé de sa thématique de film d’horreur (non sans blague !?) leur death résolument old-school ne peine pas à accrocher son auditoire. Ça fleure bon la scène US de la fin 80 / début 90, les premiers albums de Death, Obituary ou Bolt Thrower (flagrant sur l’excellente « Here Comes The Bride », malheureusement pas sur la setlist de ce soir). C’est primaire, la rythmique enchaîne mid-tempo écrasants et accélérations thrashy assassines tout comme le public les mosh et circle pits dans une ambiance chaude mais bon enfant. (N)
KARRAS (19h30-20h15)
Je ne connaissais pas KARRAS avant l'annonce de leur participation au Muscadeath. Il s'agit en fait d'un all-star band regroupant le guitariste Yann Heurtaux (Mass Hysteria), l'ex-batteur d'Aqme Etienne Sarthou (Freitot, Deliverance) et le chanteur-bassiste Diego Janson qui a officié dans Sickbag, combo qui me ramène à mes débuts de chroniqueur il y a presque vingt ans. J'ai du coup écouté leurs deux albums
None More Heretic (2020) et
We Poison Their Young (2023) et eu d'un coup très envie de les voir, m'ayant pris une bonne grosse fessée bien méchante. D'autant que leur mélange de death metal, de grind, de harcore, de crust et de powerviolence s'avère taillé pour le live. Ce fut donc sans surprise que KARRAS a retourné le Champilambart à grands coups de blasts, de riffs tantôt gras tantôt malveillants et de hurlements rageurs, le tout porté par un son canon. Une performance d'une efficacité sans nom pour LA branlée du week-end avec celles de DISFUNERAL et HATE ! (K)
J’étais aussi curieux qu’impatient de voir ce que les Parisiens de
KARRAS avaient dans le ventre en live. Malgré un début de set loupé pour cause d’interview, la petite demie-heure va rester comme l’une des grosses tueries du week-end. Et
dans le ventre c’est plutôt nous qui allons nous manger crochets sur uppercuts dans un déluge de violence débridée totalement jouissive. Le trio formé de Diego (chant, ex-Sickbag), Etienne (batterie, ex-Eths, Grymt) et Yann (guitariste, également gratteux chez Mass Hysteria pour ceux du fond qui dorment) nous déverse son mélange death old school / grind / crust servi par un son dantesque à vous exploser les tympans. C’est crados, violent, énergique, groovy par moments avec un esprit résolument rock n’ roll. Yann et Diego ne cessent de haranguer une foule qui se donne à 200 % et Etienne ne relâche jamais la pression derrière ses fûts. Oui il y a eu des litres de sueur à couler ce soir. KARRAS enchaîne mandale sur mandale, tirées des deux albums dont le dernier en date (« We Poison Their Young ») fête tout pile sa première bougie, le format court des titres se prêtant parfaitement au live. Le groupe était la seule incartade en terrain grind du week-end et finalement tant mieux car le risque était grand que n’importe qui d’autre passe une bande d’enfants de chœur. Une des grosses mandales de ce week-end indubitablement et un groupe à ne pas rater en live si vous en avez l’occasion. (N)
Setlist :
Dark Days
Pazuzu Chord
Virgin Of The Damned
Lifegrinder
The Hermit's Anger
Litany for the Lost Souls
My Aim is Violence
The Ouija
Of Death and Earth
Deathcrusher
Demons Got Rhythm
Ritual Overdose
Prelude to Death
A Chaplain's Breath
Negative Life
Lutheran Blade
Roland Doe
Afterlife
Lumbago
AD PATRES (20h40-21h20)
Acranius ayant annulé leur venue quelques jours auparavant, c'est AD PATRES qui remplace les Anglais au pied levé en prenant le slot de MORTUARY qui jouera juste après. Et ce n'est pas moi qui vais m'en plaindre tant on y gagne au change. Les Bordelais vont pouvoir nous présenter leur très sympathique nouvel album
Unbreathable paru il y a quelques mois chez Non Serviam. Je n''ai pas pu assister à l'intégralité de leur concert mais ce que j'en ai vu m'a bien botté. Un death metal d'obédience américaine qui propose un peu tout ce que le genre a à nous offrir, entre brutalité (blaaaasts !), technique et groove, modernité et vieille école. C'est peut-être un poil répétitif sur la durée mais ça joue grave et avec conviction. Le son s'avère en plus excellent, on discerne parfaitement les riffs, pas toujours le cas pour ce style pas facile à sonoriser. Beaucoup d'aspects ne sont pas sans rappeler Suffocation notamment, ce qui me va très bien. Moi content ! (K)
Remplaçants de dernière minutes des Allemands d’ACRANIUS,
AD PATRES s’est rajouté à l’affiche de ce Muscadeath (j’ai entendu beaucoup de gens s’en réjouir). Toujours un peu à la bourre, je n’ai jusqu’ici pas encore eu/pris le temps de poser une oreille sérieuse sur le dernier effort « Unbreathable » sorti début juin ! C’était donc l’occasion parfaite de faire connaissance avec Josh, nouveau hurleur en remplacement d’Axel ainsi que Thibault qui a remplacé Alsvid derrière les fûts après l’enregistrement de l’album. J’avais vu le groupe il y a maintenant cinq ans (il me semble) à la (feu) Scène Michelet quelques mois après la sortie du second opus « A Brief Introduction To Human Experiments », mais c’est évidemment autre chose dans un salle d’une taille bien plus importante dans laquelle le death metal aussi brutal que technique des Bordelais prend une toute autre ampleur. Ça joue vite, c’est précis, brutal et le growl puissant du nouveau frontman n’y est pas pour rien. Force est de reconnaître que les nouveaux titres au potentiel accrocheur assez immédiat s’immiscent parfaitement parmi les plus anciens « Emphasize Nihility » ou « Verses Void ». La musique des frenchies a ce gros plus de rester assez groovy tout étant résolument brutale et tecnhique, qui plus est avec un son parfait (quoi je radote ?) qui permet d’apprécier au mieux la performance impeccable de chacun des cinq protagonistes. Encore un groupe qui, sur album comme sur scène, nous permet d’être fier de la scène death metal hexagonale. (N)
MORTUARY (21h45-22h30)
L'Est envahit l'Ouest encore une fois avec MORTUARY que je n'avais jamais eu la chance de voir sur scène. Des pionniers, que dis-je, des légendes, qui mériteraient davantage de reconnaissance aux côtés des Loudblast, Mercyless, Massacra et autres Agressor régulièrement cités dans les hommages. Ce n'est pas faute pourtant de sortir des albums de qualité, le dernier en date, l'excellent
Sublime the Decline (2023), ne dérogeant pas à la règle. Le peu que j'ai pu voir de leur prestation m'a conforté dans mon idée que les Nancéiens, qui fêtent cette année leurs trente-cinq ans d'existence, doivent être mis tout en haut de la pyramide du death metal français. Ici aussi il y a tout ce que l'on aime dans le death metal : du blast, du groove, de la mélodie, de la technique, de l'atmosphère, etc. Ça fait chaud au cœur de voir ces vieux de la vieille jouer avec encore autant d'envie et d'humilité. Une belle leçon de death metal qu'il faut absolument que je revois au plus vite ! Chapeau les gars et encore joyeux anniversaire ! (K)
Place maintenant aux vétérans (oserais-je dire aux légendes ?) du death français de
MORTUARY. Je dois confesser qu’il s’agit (de mémoire) de la première fois que j’ai la chance de voir les Nancéens sur scène. Pourtant avec presque trente-cinq ans d’existence au compteur et sept albums nos gus sont loin d’être des lapins de six semaines (d’autant plus que le guitariste originel Christophe a repris sa place il y a très peu de temps). A l’instar de KARRAS c’est d’ailleurs également le premier anniversaire du dernier rejeton (l’excellent « Sublime The Decline ») mais c’est sur la doublette atomique « Delete/Replace » - « The Sapiens Order » issue du précédent (« The Autophagous Reign ») que commencent les hostilités pour quarante minutes d’un death / thrash sauvage qualité premium et maîtrisé à la perfection. Le quintette, toujours mené par les beuglements de Patrick, est à l’aise dans son art, prend du plaisir sur les planches et ça se voit. Les bombes s’enchaînent sans discontinuer avec un rendu extrêmement fidèle et propre (je le répète encore une fois le son a été d’une qualité remarquable toute la soirée). Mis à part le premier album (« Hazards Of Creation ») le quintette pioche dans une discographie qui de toute façon ne souffre d’aucune sortie de route. Le dernier album en date est une tuerie et les quelques titres qui en sont issus ne laisseront aucun doute là-dessus comme « Specimen Zero » et son début complètement frénétique qui est une véritable boucherie. « Eradicate » (1998) est lui aussi de la fête avec « Organ » et surtout l’excellente « Trauma » sur laquelle tout le monde pourra s’exercer à son plus beau headbang. Le set se termine avec deux titres old-school bien brutaux histoire de finir le travail en beauté, notamment « Negative » tiré de l’énorme « Agony In Red ». Une véritable démonstration d’efficacité, brute et sans concession, desservie par un groupe authentique et visiblement content d’être là. (N)
Setlist :
Delete/Replace
The Sapiens Order
Specimen Zero
Organ
Somewhere to Nowhere
Love with Clenched Fists
Trauma
Spit the Light on This World - Postponed Miracles
Sublime the Decline
Oxygene
Reptilian
Negative
Morbid Existence
MEMORIAM (23h00-00h00)
Au risque de choquer les puristes, je n'en ai jamais rien eu à carrer de Bolt Thrower. Ce n'est donc pas un ersatz comme MEMORIAM formé par l'ancien chanteur Karl Willetts qui va me motiver à passer outre la fatigue qui commence à contaminer mon corps. Je préfère donc vaquer à d'autres occupations et laisser les fans profiter. (K)
ABORTED (00h30-01h30)
Ça par contre ça me fait chier. Ça faisait longtemps que je n'avais pas vu ABORTED en live, amour de jeunesse que j'ai délaissé depuis déjà pas mal de temps. Avec l'évolution de mes goûts personnels, les changements de line-up incessants à une époque, la qualité decrecendo de leurs productions alliée à la profusion indigeste de sorties dans le genre, j'avoue avoir quelque peu coupé les ponts avec la bande à Sven. Mais avoir interviewé le frontman m'avait donné envie de m'y remettre. Malheureusement l'extrême fatigue que je ressens aura eu raison de ma motivation et je quitte le Muscadeath, non sans un gros sentiment de regret. Mais bon, on n'a plus vingt ans ! ABORTED fêtant ses trente ans l'année prochaine, je me console en me disant que j'aurai très certainement l'occasion de les revoir très bientôt. (K)
J’admets ne pas être un grand amateur de
MEMORIAM dont la musique a tendance à assez vite m’ennuyer… Autant j’apprécie beaucoup BOLT THROWER, autant là je passe mon tour, écoutant distraitement et attendant surtout avec une impatience toute autre la tête d’affiche du soir. Une tête d’affiche qui tardera pas à remettre l’église au milieu du village et à bien montrer à tout le monde qui est le patron. A vrai dire je n’avais pas vu
ABORTED en live depuis si longtemps que j’en venais même à me demander si je les avais bien déjà vus !! La négative me semble tellement improbable… Bref, quoi qu’il en soit j’avoue humblement avoir quelque peu lâché le groupe après « Strychnine.213 », et même si j’avais bien survolé « Global Flatline » et les suivants, je n’y avais jamais retrouvé la fougue des débuts, quand bien même ces derniers méfaits étaient loin d’être intrinsèquement mauvais. Toutefois cela a quelque peu changé avec le petit dernier « Vault Of Horrors », sorti en mars, qui m’a mis une bonne petite baffe ! J’y retrouvais une forme de spontanéité qui manquait aux précédentes sorties. J’étais donc finalement extrêmement impatient de retrouver la bande à Svencho pour clôturer ce si bon week-end. Les hostilités sont entamées avec une « Retrogore » bien énergique pour se chauffer la nuque. En quelques secondes c’est le feu dans le pit, les slams s’enchaînent, toujours dans une ambiance bon enfant tellement appréciable. « Bathos » prend la suite et même si ce n’est pas mon titre préféré sur album (enfin EP…) en live le titre est déjà plus convaincant malgré son côté un peu ‘’
néo’’ dans le riffing (c’est bien d’ailleurs la seule chanson sur laquelle le frontman appelle le public à « jump the fuck up with me »… CQFD). Enfin les extraits du dernier opus arrivent avec une triplette « Dreadbringer » / « Condemned To Rot » / « Brotherhood Of Sleep » qui va faire très très mal ! Emmené par un Sven De Caluwé très en forme malgré les années qui passent (48 ans quand même !) le combo nous assène une performance brutale et ultra carrée avec une énergie communicative qui fait plaisir à voir. Les deux derniers extraits de « Vault Of Horrors » finiront de me convaincre que ce nouvel effort est une véritable tuerie tant « Death Cult » et « Insect Politics » sont deux grosses boucheries sur lesquelles le public répond 200 % présent (qu’est ce que c’est agréable une scène à portée de main !). Évidemment on n’imaginerait pas un concert d’ABORTED sans un petit détour par « Goremageddon : The Saw and The Carnage Done » alors après un extrait de l’excellentissime « The Archaic Abattoir » c’est sur le titre éponyme de l’album culte de 2003 de s’achève ce set excellentissime de maitrise et de brutalité de bout en bout. Impérial ! (N)
Setlist :
Retrogore
Bathos
Dreadbringer
Condemned to Rot
Brotherhood of Sleep
The Origin of Disease
Death Cult
Infinite Terror
Insect Politics
Threading on Vermillion Deception / The Saw and the Carnage Done
Et voilà c’est avec une tête bien farcie par tant de décibels, de headbang et de mélange bière / muscadet que nous terminons ce week-end avec comme l’année précédente un grand sourire aux lèvres. Encore une fois aucun reproche à faire à Ben ses acolytes tant tout s’est déroulé sans anicroche de A à Z : l’organisation globale au top, les bénévoles souriants, le son vraiment excellent, l’accueil press aux petits oignons. Un grand merci ici à Ben, Alex et tous les autres. Qu’on se le dise le Muscadeath reste un fest à taille humaine et tout s’en ressent. Alors vivement septembre 2025 bon sang !! (N)
Alors que retenir de ce Muscadeath millésime 2024 ? Quasiment que du bon. À part une affiche trop BM/LADLO pour moi le premier jour, le manque de stands et de choix de nourriture dans l'espace extérieur et le prix assez excessif des boissons pour un festival de cette envergure, j'ai été conquis par l'événement qui a collectionné les bons points. Entre autres une super salle avec un son souvent très bon, un public nombreux majoritairement constitué de connaisseurs, un metal market bien garni (heureux d'y avoir notamment croisé Hate Couture, ma marque française préférée) et un excellent accueil à l'espace presse. Il faut aussi saluer la qualité de l'organisation que l'on remerciera chaudement, la gentillesse de toutes les personnes impliquées sans qui ce genre d'événement ne pourrait tout simplement pas avoir lieu, ainsi que l'intelligence de l'affiche, qui sait soutenir la scène locale et nationale tout en ouvrant les bras aux pointures étrangères. Mention spéciale à KARRAS, DISFUNERAL et HATE, mon tiercé gagnant qui a tout défoncé. Ouais, franchement, je me verrais bien en faire une tradition annuelle ! Alors, à l'année prochaine ? (K)
4 COMMENTAIRE(S)
23/10/2024 16:38
23/10/2024 11:42
edit : ah ça y est. Non mais !
Bon sinon j'aurais bien mis qqs photos mais visiblement elles sont trop volumineuses, je vais revoir ça...
23/10/2024 09:33
Blague à part super report, très agréable à lire ! Et ça fait plaisir de te voir de nouveau écrire !
23/10/2024 08:34