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Axe To Fall European Tour 2010

Live report

Axe To Fall European Tour 2010 Converge + Kylesa + Gaza + Kvelertak
Le 26 Juillet 2010 à Paris, France (Trabendo)
Arrivé au Trabendo à 17 h 30 après de multiples rebondissements que je vous épargne. Croisé les barbus de Kvelertak sur la Villette. Hop, Photo. Croisé Kurt Ballou. Hop, je change de pantalon. Interview. Blabla. Et enfin, vers 19 h 30, concert !

Kvelertak

J'attendais beaucoup de leur black/punk n'roll festif, une musique « bouge popotin » qui s'annonçait foutraque en concert. Et malheureusement, le son ne sera pas à la hauteur, la faute à des basses bien trop mises en avant transformant les trois guitares présentes sur scène en une bouillie sonore particulièrement frustrante lors des parties black de leur compositions (les tremolos de « Ulvetid » ont été massacrés). Dommage, surtout que le groupe enchaine les tubes de l'été avec une setlist centrée sur leur unique album (chroniqué par ici) et faisant la part belle aux morceaux les plus entrainants et directs comme « Fossegrim » ou « Mjod ». Par contre, les gars veulent en découdre et ça fait plaisir à voir ! Le chanteur à tête de grizzly gueule comme un putois norvégien et les guitaristes alternent headbang et poses « ouh yeah ». Bonne prestation desservie par un son ignoble qui me faisait m'inquiéter pour la suite du concert.

Pause pipi. Clope dans l'espace plein air surbondé du Trabendo. Achats de cds et de T-shirt (au passage : si vous voulez le vinyle On My Shield de Converge, allez-y au début car ils partent très (très) vite !). Gaza.

Gaza

Je ne connaissais pas Gaza. Ben oui je sais, c'est mal et ce n'est pas faute d'avoir essayé mais j'étais tout le temps bloqué aux checkpoints (hohoho) ! Une erreur que je vais vite réparer car chez eux, c'est la guerre (hohoho bis) ! Les problèmes de son sont réparés et le post bidule de l'apocalypse des américains assiège pour la première fois les scènes de la Gaule, donnant aux assaillants une envie de marquer le coup par une prestation de qualité. Ce n'est pas la joie que Gaza communique mais un profond mal-être, à grand renfort de passages ambiants trippants et de chaotico-scouicscouic surgis de nulle part, une musique qui m'a semblé intéressante malgré son classicisme post. Le jeu des musiciens est plutôt statique, très « shoegaze », laissant le soin au chanteur de faire tout le travail scénique. Et bon sang, cet homme est à bout et le fait savoir : il crache ses tripes, courbe ses deux mètres de hauteur sur son micro, parcourt la scène de long en large, tantôt en se trainant, tantôt en surplombant la foule en faisant des signes de croix et entrecoupe les chansons de discours à faire passer Droopy pour un joyeux. Un exemple : « You, in France, have the Arc de Triomphe. We, in America, have Chili's. We have no History. » et Bam ! Gros magma dans ta tronche. Pour son premier concert en France, Gaza n'a pas démérité. Très bonne surprise.

Clope (hé pousse-toi, pardon, sympa le T-Shirt Cult Of Luna, HO MES PIEDS). Kylesa.

Kylesa

Alors là, j'y allais avec des doutes. Bien que remonté à bloc après mon entrevue avec le sympathique Phillip Cope, Kylesa n'a pas la réputation d'être un bon groupe sur scène, et j'avais peur que les deux batteries cachent les autres instruments. Finalement, le son a été bon mais le parti pris de monter le volume des guitares à fond pour contrecarrer les basses n'a pas du plaire à tout le monde. Les problèmes sont à chercher du côté des membres assez amorphes, excepté le bassiste qui donne pas mal, et surtout, du chant. Autant Phillip Cope s'en sort magnifiquement, alors que sa voix mi-chantée mi-hurlée laissait présager d'un massacre en live, autant Laura chante faux sur les parties claires et hurle avec peine. La setlist sauve le tout avec un enchainement parfait de titres issus majoritairement des deux derniers albums. Le groupe commence par « Hollow Severer/Unknown Awareness/Perception/Scapegoat » et malgré les défauts cités plus haut, c'est imparable ! Nous avons quand même eu droit à un titre de l'album To Walk A Middle Course avec l'ultracatchy « Bottom Line » où je n'ai pas pu m'empêcher de bouger mon cul de blanc-bec, ainsi qu'un morceau du prochain disque, morceau qui a l'air plus rock que ce qu'ils ont fait précédemment. Les deux batteurs sont excellents et remplacent la communication entre les titres (limitée au classique « Meurchi Poriiii ») avec des solos de batteries hypnotiques sans virer dans le démonstratif. Plutôt convaincu malgré le manque de hargne du groupe et le chant de Laura.

Clope. Cancer. Blabla avec deux personnes (dont quelqu'un qui pense comme moi que le dernier Darkthrone est une grosse claque, un homme de lumière dans un monde de ténèbres). Converge.

Converge

Le groupe entre sur scène, Jacob Bannon s'échauffe et PANDANTAGUEULE ! J'avais entendu parler de l'énergie qu'ils dégageaient en live mais à ce stade, c'est bien plus que ça. Merde, plantez des fils électriques sur ces mecs, vous alimentez tout un pays ! Ben Koller ne s'arrête jamais de martyriser ses futs (même entre les morceaux !) et Nate Newton insulte le public (« Frenchkisses My Asshole ! » et un « Ho et puis zut » déjà culte) sans oublier de se démonter la nuque. Kurt Ballou sera plus calme, concentré sur sa guitare et son français « je suis culturellement intelligent ». Mais la star, c'est Jacob. Alors oui, il beugle comme toi à quinze ans dans ton premier groupe de brutal death et bouffe la moitié des paroles mais rien à foutre, n'importe qui ferait une crise cardiaque à sa place : il lance son micro comme un barman son shaker, insulte un mec du public tout en en faisant chanter un autre, parcourt la salle comme un crève-la-faim, gesticule, éructe, sourit, exulte, est INCREVABLE. J'en ai envoyé chier le live report et mes problèmes de dos pour headbanguer tout du long, serrer le poing sur « Homewrecker » et gueuler sur « The Broken Vow » (You-Take-My-Love-To-The-Graaaaaave !). Le son était excellent, de même que la setlist : si les morceaux de Axe To Fall montrent qu'une deuxième guitare manquait pour appuyer les soli « matuvu » de Kurt, le reste du gâteau fait à base de morceaux de tueurs était bien bourratif. Je vous laisse baver sur la setlist située plus bas (la seule que j'ai pu avoir - désolé pour les autres) mais pour ma part, je retiendrais un « Locust Reign » d'anthologie, un « No Heroes » cathartique, un « Distance And Meaning » rock et déglingue-gueule, un « Lonewolves » qui m'a transformé en chorégraphe des Beastie Boys ou encore un rappel avec « Last Light »… bref, tout était génial. Seuls bémols, j'aurais aimé subir la montée de « The Saddest Day » et chialer sur « Heaven In Her Arms ». Converge est grand mes amis et malgré la bonne performance globale, les bostoniens ont survolé les autres groupes, avec le public sur leurs ailes.

Setlist

1. Concubine
2. Dark Horse
3. Heartache
4. Hellbound
5. Lonewolves
6. Homewrecker
7. Hanging Moon
8. No Heroes
9. Reap What You Sow
10. Cutter
11. Distance And Meaning
12. Locust Reign
13. Worms Will Feed/Rats Will Feast
14. Axe To Fall
15. Wishing Well
16. Damages

Rappel (de mémoire)

17. First Light
18. The Broken Vow
19. Eagles Become Vultures
20. Last Light

Terminons en évoquant le public, plutôt sage dans l'ensemble sauf dans la fosse où c'était la folie (le concert se passait un lundi, ça a certainement joué). Laura Pleasant de Kylesa a fait au moins trois stage diving sur Converge, des puceaux ont du apprécier le contact. Ah et la salle du Trabendo est faite pour ce type de concert, sa structure permettant de voir la scène quelque soit sa situation dans la salle. Et pour les petits, il y a l'arrière salle qui est surélevé donc c'est bon, tu peux y aller Keyser !

Je n'ai pas de conclusion mais des souvenirs pleins la tête, alors je vais arrêter là. Pénis.

Merci à Rose et Gunnar de Season of Mist de m'avoir permis d'assister à ce concert (et d'interviewer Phillip Cope), aux groupes présents ce soir, aux organisateurs de cette tournée et de ce concert, aux mecs du forum d'Eklektik, à Damien et Julien, et à toi de m'avoir lu. Merci à mes parents. Merci Dieu.

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