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No Compromise Metal Fest 2

Live report

No Compromise Metal Fest 2 Bulldozing Bastard + Crystal Viper + Eliminator + Elvenstorm + Erazor + Hürlement + Sanctuaire + Sepulchral Voices + Stahlsarg + Triumphant + Witch Trail
Le 06 Septembre 2014 à La Louvière, Belgique (Taverne du Théâtre)
Certains étaient au Fall Of Summer. D'autres au Gohelle Fest. Hé bien moi, j'avais décidé de me terrer dans un petit festival célébrant l'underground, le vrai. Retour donc en Belgique deux semaines après le Metal Méan, cette fois pour le No Compromise Metal Fest dont cette deuxième édition faisait suite à la première (non?!) dont l'entrée était gratuite et avait servi d'anniversaire de mariage au couple d'organisateurs. Cette année, ceux-ci avaient mis la barre un peu plus haut en matière d'affiche, les obligeant à rendre le festival payant. Mais 11 groupes pour 15€, c'était presque donné!

Première surprise, contrairement au Metal Méan, le No Compromise a lieu en plein centre ville de La Louvière qui n'est pas une aussi petite ville que le nom pourrait laisser croire. Deuxième surprise, la Taverne du Théâtre, lieu de l'événement, est à l'inverse bien plus exigu que ce que à quoi je m'attendais. Il s'agit en fait d'un simple bar avec une scène dans un coin! Dans un autre, on trouve une table pour le merch. Dehors, un peu plus de merch avec deux-trois distros, en particulier les Français de Emanes Metal dont deux groupes jouaient aujourd'hui. Également un stand de nourriture (frites/burgers) et de boissons ainsi que des tables pour ne pas becqueter debout.

Familiarisé avec l'environnement qui sera le nôtre pendant cette très longue journée, il est temps d'aller mater le premier groupe sur les onze prévus (l'affiche en comptait treize à la base!). Ce sont donc les jeunes Belges de SEPULCHRAL VOICES qui montent en premier sur scène, présenté au micro non sans humour et taquineries par l'organisateur. On voit clairement que le trio manque d'expérience sur les planches car il ne semble pas très à l'aise, même devant un public très clairsemé à cette heure matinale (11h!). Cela dit, son blackened thrash old-school simple et direct aux morceaux courts de deux minutes ("Total Chaos", "Speed Metal Assault, "Black Land Maniacs", "One Jager for the Road"...) a pour lui une certaine efficacité. Dommage que tout ceci manque de mémorabilité (pas de petites mélodies sournoises ou de leads insidieuses). Mais le combo est jeune et a encore le temps d'affiner son jeu. En tout cas, moi qui avais peur de la qualité sonore vu la configuration, me voilà rassuré, tout ceci sonne plutôt bien pour le moment. Ça passe même très bien avec une bonne Delirium Tremens!

On passe à la Triple Karmeliet pour le second combo. Encore des Belges avec WITCH TRAIL. Et encore du black/thrash mais un peu plus varié et mélodique, plus "heavy" que SEPULCHRAL VOICES. Là aussi, le groupe se montre très efficace et entraînant grâce à des morceaux taillés pour le live. Deux points bonus pour le combo d'Anvers, le guitariste est gaucher et le batteur s'occupe aussi du chant, ce que je trouve toujours aussi impressionnant. Le son continue en plus d'être tout à fait correct, la salle commence à se remplir et l'ambiance à monter.

Après deux groupes pour s'échauffer, on passe à un autre niveau, tant en termes de musique que d'ambiance. Et fini le thrash blackisant, place au bon vieux heavy metal des familles. Troisième fois en peu de temps que je voyais HÜRLEMENT et je dois dire que c'est de plus en plus un coup de cœur. Pour sa première en Belgique, les Français ont reçu un très bon accueil et on a senti un public à fond derrière la formation, que ce soit sur les morceaux du très sympathique premier album De Sang et d'Acier ("Dernier Combat", "Moine Guerrier", "Kamikaze", "Ordalie" dédié à Matthieu Poulain de Malédiction récemment décédé, "Mercenaire" en (presque) final) ou du dernier excellent opus Terreur et Tourment que je préfère ("Prince Noir", "Tigres Volants", "Dogue de Brocéliande", "Brothers of the Watch" et ses we watch! repris comme de coutume en cœur par le public à l'appel du frontman Alexis à la voix toujours aussi puissante et prenante). Ambiance joviale et groupe tout sourire auxquels on rajoutera un très bon son, ça nous donne un des meilleurs concerts du festival et le meilleur concert de HÜRLEMENT que j'ai vu jusqu'à présent. Et les Parisiens nous réserveront une belle surprise en final en invitant David, l'organisateur, pour une reprise, non pas de "Devil Eyes" qu'ils avaient jouée au Metal Magic, mais de "Certitute...Solitide..." de Trust.

Du coup, je n'étais pas très motivé à l'idée d'assister au show de BULLDOZING BASTARD qui ne m'avait pas transcendé au Metal Magic. C'est donc sur le côté pas loin de l'entrée que je suis le set. Je me contente d'abord de taper du pied et de remuer la tête gentiment avant que ce mélange imbibé et neuneu de heavy/speed/thrash/black ne fasse son effet et me pousse à retourner dans la fosse. BULLDOZING BASTARD, c'est un peu le Midnight allemand, en plus extrême et sans le feeling du riffing à se damner de la bande à Athenar. C'est toutefois suffisant pour passer un bon moment au son de ce croisement surboosté de Motörhead et Venom. Si je vous donne des titres tels que "Chainsaw Inquisition", "Go Fuck Yourself", "Black Leather Uniform" ou encore "Bastard Metal", étiquette parfaite pour décrire le style du combo, vous avez tout de suite une bonne idée de quoi il retourne!

Retour au heavy pur et dur et à la France avec SANCTUAIRE qui nous propose un hommage à la scène nationale des années 1980. Mené par Florent Brunet-Manquat, bassiste de Necrowretch, SANCTUAIRE nous a présenté son nouvel album Sainte Mort sorti au printemps chez Emanes. Un album très sympathique que j'ai acheté au stand du label et que j'écoute souvent depuis. Le concert fut toutefois assez décevant, surtout à cause du son. Trop de basse, pas assez de chant et de guitare, les conditions n'étaient pas idéales pour apprécier à sa juste valeur le heavy sombre des Grenoblois. Le trio ne bouge pas beaucoup non plus sur scène. Rien d'horrible toutefois et on sent bien, même sans connaître la formation, que celle-ci a du talent. J'apprécie particulièrement le chant en français comme à la grande époque du frontman/bassiste. C'est certes techniquement moins au poil qu'Alexis de HÜRLEMENT mais il arrive à faire vivre ses paroles par ses intonations particulières qui font justement penser à certains vieux groupes des eighties. Et en parlant d'anciens, on a eu le droit à une reprise de "L'Ange au Regard Noir" de High Power! Comme le dira le chanteur, il n'y a pas dû y avoir cinquante mille covers de celle-là!

ELIMINATOR. Je connaissais bien un groupe de thrash américain portant ce nom mais ce n'est pas eux puisque ceux-ci viennent d'outre-Rhin. Un groupe tribute à ZZ Top alors? Je vais bien vite me rendre compte que non, pas vraiment. Ce ELIMINATOR là, c'est du thrash qui tâche! Les mecs viennent d'Allemagne et nous le font bien comprendre, à grands coups de riffs acérés et de tchouka-tchouka énervé. Juste quelques mid-tempos de temps en temps avant de repartir de plus belle. Si le thrash reste le style le plus efficace en live, j'ai toutefois trouvé le set de ELIMINATOR trop long (50 minutes). À mon avis, trente minutes auraient suffi car, en dépit de cette efficacité indéniable, la musique se montre très répétitive et les riffs pas forcément inoubliables.

Au tour de TRIUMPHANT de faire parler la poudre. LE groupe qui m'a fait venir jusqu'en Belgique. Son premier album Herald The Unsung se pose en effet comme la meilleure surprise de l'année dans mon bilan personnel. Pour ceux qui auraient raté ma chronique dithyrambique, sachez que les Autrichiens pratiquent un black/thrash des plus inspirés, à la fois brutal et épique, plus ou moins mâtiné de heavy metal selon les morceaux. Bref, de la grosse tuerie bien bandante. Restait à voir si en live, le groupe serait capable de convaincre tout autant. La réponse ne se fera pas attendre. Foutre Satan, quelle boucherie! Le son est d'une limpidité rare en plus, assez incroyable pour un tel endroit (merci l'ingé-son!), et du coup, on peut savourer sans obstacle la musique rageuse de TRIUMPHANT, ces riffs affûtés, ces tremolos mélodiques épiques et ces rythmiques tantôt enlevées (il y a même du blast!) tantôt propices au headbang, le tout porté par le très sympathique chanteur d'origine bosnienne Bekim Leatherdemon et sa magnifique sur-culotte cloutée à la Nifelheim qui jouera fort bien son rôle de frontman, que ce soit au niveau de son chant arraché ou de la communication avec le public qu'il remerciera maintes fois de son accueil. Il n'y avait en effet pas que moi qui attendait le combo! Sans surprise, les morceaux de Herald The Unsung ("Nachzehrer", "Zivot Ispod Obrnutog Krsta", "Devotion"...) passent très bien en live, un vrai carnage d'une efficacité jouissive hors-norme. Et ne parlons pas du gigantesque "Triumphant" (leur titre le plus heavy) qui m'a rendu dingue avec sa ligne mélodique absolument géniale. Les Autrichiens nous ont même offert deux nouveaux titres qui promettent du lourd pour la suite, notamment le premier que j'ai trouvé énorme (le deuxième un peu trop court). Malheureusement, TRIUMPHANT jouera moins longtemps que prévu à cause du nouveau guitariste qui n'a pas eu le temps d'apprendre tout le répertoire de la formation. Ce sera la seule fausse note d'un concert (avec le maquillage de raton-laveur plutôt ridicule) sinon complètement bonard, le meilleur moment du fest!

Pauvres STAHLSARG! Passer après les bien-nommés TRIUMPHANT! Les Anglais donnant en plus dans le pur black metal, j'ai mis de la mauvaise volonté à aller les voir. J'ai même préféré boire de la Jupiler, loin d'être le meilleur brevage du pays, au lieu d'aller assister au début. Et puis je me suis finalement décidé à zieuter ce que ça donnait. Corpse-paint, piques, guitares stridentes, fumées denses, c'est bien un concert de black! Du moins niveau accessoires car sinon, j'ai trouvé la musique bien trop molle, plastique et vulgarisée pour du black. Du coup, après une petite quinzaine de minutes, je retourne déjà dehors en attendant le groupe suivant.

Groupe suivant que j'étais curieux de voir puisqu'il s'agissait de ELVENSTORM. Les Français venaient fêter la sortie ce jour-même de leur deuxième album Blood Leads To Glory (et sa magnifique pochette!) après un premier essai plutôt prometteur. C'était également le dernier concert de leur bassiste. Un show donc important pour la formation qui s'en est plutôt bien sorti. Évoluant dans un heavy/power metal rappelant pas mal Running Wild, les Grenoblois font un boulot sérieux et appliqué. Leur musique, souvent pied au plancher, se montre efficace et les mélodies suffisamment catchies pour les retenir à la première écoute. Des points importants en live. ELVENSTORM souffre encore toutefois de quelques maux qui m'empêchent de les porter aux nues. Les morceaux se ressemblent trop, un peu de diversité ne ferait pas de mal, et le chant de la frontwoman Laura manque de panache et de relief malgré les efforts de celle-ci pour créer du lien avec les spectateurs, ce qu'elle fait très bien (bonne communication, joie sincère d'être sur scène...). Résultat, on se lasse un peu au bout de quelques titres, sans non plus trouver le reste abject. La formation nous a d'ailleurs réservé deux belles surprises avec un (trop court) featuring de Marta Gabriel de CRYSTAL VIPER sur un des extraits du nouvel opus et une reprise de "Into The Fire" de Savage Grace, preuve du bon goût des musiciens. Bilan: du potentiel, de bonnes choses mais encore du pain sur la planche pour ELVENSTORM à qui je souhaite toutefois le meilleur.

Encore un groupe que je ne connaissais pas du tout avec ERAZOR, pourtant placé très haut sur l'affiche. Il s'agit en fait de black/thrash, genre décidément bien représenté à ce No Compromise Metal Fest deuxième du nom. Enfin, plutôt de thrash avec quelques accents blackisants et même des bouts de death. Mais bon, l'étiquette exacte on s'en fout un peu. Le plus important, c'est que ça bute sévère! Sans doute la meilleure surprise du festival pour ma part. Rien d'original, d'innovant ou quoi que ce soit, juste du bon vieux thrash/black, black/thrash, blackened thrash ce que vous voulez, puissant, efficace et très bien foutu qu'on a eu beaucoup de plaisir à se prendre dans la tronche pendant trois quarts d'heure. Les Allemands dégagent beaucoup d'énergie et possède un bon feeling niveau riffs et mélodies. De quoi nous rebooster avec brio après cette avalanche de groupes et la fatigue qui se fait sentir.

Nous voilà arrivés au dernier groupe, la tête d'affiche CRYSTAL VIPER. Le retard s'est accumulé au fur et à mesure de la journée et les Polonais, au lieu de commencer à 22h45, ne débuteront leur show qu'à minuit passé, encore plus tard qu'à l'heure à laquelle il devait finir! Sachant qu'il y a ensuite 3h de route à se taper pour rentrer à Paris, on peut dire qu'on n'est pas couché! Mais ce n'est pas grave, on s'éclate bien, on dormira quand on sera mort! Le retard s'accroît encore davantage à cause d'un problème de micro. On sent que la très (très) jolie Marta Gabriel commence à s'impatienter pendant le soundcheck, même si elle essaye de ne pas le montrer et de garder son sourire. Le temps paraît très long, rien ne se passe et l'ambiance en prend un coup, tout le monde se demande quand cela va enfin commencer. Du coup, je trouve le début de set assez mou, sans envie ni accroche et commence à regretter d'être resté, d'autant que je ne connais pas la discographie de CRYSTAL VIPER puisque je dois toujours acheter leur premier album (le meilleur pour la plupart) The Curse Of Crystal Viper depuis 2007. Je découvre donc vraiment le groupe ce soir et pour l'instant, j'avoue n'être pas vraiment transcendé par le heavy metal du combo que je trouve mollasson et sans génie. Et puis, au fur et à mesure du gig, la mayonnaise prend de mieux en mieux, sans toutefois atteindre des sommets. Je pensais en effet que j'aurais pris mon pied davantage mais je finis tout de même par apprécier le set et certains morceaux aux mélodies et lignes de chant inspirées ou d'autres au feeling plus épique. Par contre, pourquoi se couvrir de sang? Ça ne colle pas vraiment au style. Concernant l'ambiance et le public, on voit qu'il est tard et que 10 groupes sont passés par là. Alors quand Marta nous complimente d'être le meilleur public devant lequel CRYSTAL VIPER ait joué, j'ai un peu de mal à la croire! Ah qu'elle est pro cette Marta! C'est d'ailleurs elle qui porte le show à bout de bras et attire tous les regards. Et au bout du compte, on aura tout de même eu le droit à un concert sympathique, surtout la deuxième partie, qui nous a mené jusqu'à 1h15 du matin!

Après deux concerts/festivals moyens en Belgique cette année, j'avais peur que l'adage jamais deux sans trois se confirme. Pas du tout, le No Compromise Metal Fest 2 m'a réconcilié avec nos voisins. Plein de bons groupes, un son très correct, une ambiance chaleureuse de passionnés et un bon état d'esprit ont fait de ce 6 septembre une franche réussite. En espérant que l'organisation ait été satisfaite de l'affluence qui m'a paru un peu légère (pas mal rempli mais loin d'être complet quoiqu'il y avait souvent du monde dehors) et qu'il y aura une troisième édition!

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