An Evening With Machine Head
Live report
An Evening With Machine Head Machine Head
Le 19 Mars 2016 à Clermont-Ferrand, France (Coopérative de Mai)
Une soirée avec Machine Head… Bon, niveau fantasme sexuel ça serait pas mon premier choix, mais si on parle musique ok je peux commencer à envisager d’avoir une demie molle. Suffisament en tout cas pour partir à l’aventure, loin, très loin, là où les pneus sont le meilleur ami de l’industriel et les montagnes un thème pour parcs d’attraction sans sensations, autrement dit en Auvergne et plus précisement à la Coopérative de Mai de Clermont Ferrand. Une charmante et excellente salle au demeurant, avec une jauge conséquente mais encore à taille humaine (environ 1500-2000 personnes grand max), des gradins bien comme il faut, et une entrée par le côté de la scène qui permet d’être bien positionnée même quand on est parti se raffraichir en plein concert au bar de la salle d’à coté.
Et sans préliminaires ou presque, un peu comme mon live report, cette nuit de folie et d’amour avec Machine Head a démarré sur les chapeaux de roues un peu avant 20h30, pour ne se terminer que 2h40-2h50 de bonheur plus tard. Le groupe avait du annuler cette date au bout de 30 mn à cause d’une extinction de voix de Robb, et donc la date avait été reprogrammée sur ce 19 mars, qui était aussi la dernière date de la tournée Européenne. L’émotion était donc à son comble pour une salle quasi pleine quand l’intro de « Clenching the Fist of Dissent », l’excellent 1er titre du non moins excellent « The Blackening » a retenti à la Coop’. Le groupe est déjà sur scène, une scène customisée aux couleurs de « Machine FUCKIN’ HEAD » et c’est parti pour un enchainement avec « Beaufitul Mourning » et « Now We Die ». Le son est compact, puissant, même si les guitares sont un (tout petit peu) en retrait, au contraire de la basse ronflante et puissante comme il faut ; le groupe a la patate et prend des postures de guitar / bass hero à tout va, notamment Phil Demmel que je découvre être un sacré poseur (mais avec l’attitude, donc ça va). L’ambiance est là, le set démarre, j’ai une belle vue sur les gradinds quand soudain « TIN TIN TIN TIN TIN TIN TINTINTIN »…. (c’est le riff de « Take My Scars » bande d’incultes) et là ni une ni deux je fonce dans la fosse pour distribuer quelques coups et pogoter comme jamais ; cela faisait longtemps que je n’avais pas vécu un concert de la fosse, côté fosse à pogo / circle pit s’entend, mais Robb si tu me prends par les sentiments comment refuser… Du coup je vivrais de la fosse le reste du concert, rejoignant juste mon compère Olivier à un moment pour être juste devant DIEU, pardon, Robb Flynn, collé à la barrière. Robb Flynn, parlons en, une belle quarantaine bien entamée mais un putain de frontman, je pense que je n’apprends rien à personne : et si la démagogie était faite homme, alors elle se serait incarnée pour moitié en lui, car on a toujours l’impression d’être son premier public et son meilleur depuis sa naissance ; mais….je ne peux m’empêcher d’y sentir aussi, et c’est là l’autre moitié, une once de sincérité et me dire au final que ce mec adore juste ce qu’il fait, ce qu’il joue, et que c’est ça qui compte. Et d’envoyer du lourd pendant 2h45 depuis 2 mois et demie tous les soirs sur tous les scènes d’Europe, et d’avoir encore la banane et la patate de hurler, ça mérite toutes nos éloges !
La setlist est visible ci-dessous, assez similaire à ce qui a été joué sur d’autres dates, avec comme les puristes l’auront vu un vrai récapitulatif de toute la carrière du groupe, y compris leur période néo caca où Robb affichait fièrement une coupe en brosse blonde décolorée et où un guitariste de Machine FUCKIN’ Head avait eu le culot de s’appeler Ahrue. Heureusement limitée à un banal « From this Day » et la plus sympa « The Blood, the Sweat, the BEERS », ces titres faisaient quand même tâche aux côté de « Ten Ton Hammer », « Old » ou « Davidian ». Petit passage émotionnel à mort avec « Darkness Within », Robb seul sur scène avec sa gratte acoustique, montée en puissance, la mélodie finale reprise et chantonnée par le public pendant 1 minute, si j’avais un cœur j’en aurais eu les larmes aux yeux ! Et après 3 rappels et 2h30 de rendez vous amoureux réussi, Machine FUCKIN’ Head nous achèvera avec « Halo », là je n’ai pas compris un bon vieux « Block » des familles (ou le rêve, « Struck A Nerve ») aurait tué tout le monde, mais je dois être un vieux bourrin sans finesse quelque part, alors apprécions « Halo » et sa mélodie malgré tout très catchy et remercions encore Machine FUCKIN’ Head pour cette belle soirée qui restera dans nos souvenirs encore longtemps.
1. Clenching the Fists of Dissent
2. Beautiful Mourning
3. Now We Die
4. Take My Scars
5. Locust
6. From This Day
7. Ten Ton Hammer
8. This Is the End
9. Left Unfinished
10. The Blood, the Sweat, the Tears
11. Guitar Solo
12. Darkness Within
13. Drum Solo
14. Bulldozer
15. Killers & Kings
16. Davidian
17. Encore:
18. Sail Into the Black
19. Now I Lay Thee Down
20. Imperium
21. Encore 2:
22. Aesthetics of Hate
23. Game Over
24. Old
25. Halo
| Chri$ 21 Mars 2016 - 533 lectures |
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