Vendredi 9 juin : jour de gloire
Il faut 25 minutes pour rejoindre le fest depuis la gare de Bretigny puis quinze minutes supplémentaires pour parcourir les 2 kilomètre entre l'entrée et le site du festival à proprement parler. Cette dernière étape emprunte un chemin goudronné qui traverse la BA 217, une base aérienne militaire en partie désaffectée : on passe des bâtiments abandonnés, des casemates couvertes de barbelés et des panneaux d'interdiction inquiétants : "défense d'entrer DANGER", "vous pénétrez dans une zone de sécurité" etc... ambiance!
Le périple s'achève par une fouille au corps et la pose du sésame du festival : le joli bracelet orange avec sa mini cashless intégrée qu'on peut alimenter directement via l'appli smartphone du Download 2017. Certes il faut avoir l’appli, mais que de temps gagné à ne pas faire la queue.
Le site est une immense esplanade herbeuse (elle ne le restera pas bien longtemps), détrempée par les orages qui se sont abattus sur l'Ile-de-France la nuit précédente. Le terrain raviné par le passage des engins est un champ de bataille plein d’ornières, de trous, de flaques. On ne s'éloigne des chemins balisés qu'au risque de se retrouver enlisé jusqu'au genou dans une boue épaisse et grasse.
L’aménagement est chiche et fonctionnel: quatre scènes (deux grandes, deux petites), neuf bars, un Metal market, des WC et deux zones de foodtruck entourant des tables de pic-nic. Les habitués des festivals trouvent rapidement leurs marques. Ce qui surprend surtout de prime abord, c’est l’immensité du site, sommairement décoré par quelques carcasses d’avions et l’absence totale de points ombragés (y a rarement des arbres sur les pistes d'atterrissage de aérodromes, cela dit).
Les campeurs profitent d’une scène dédiée sur laquelle les concerts commencent à midi, mais pour le gros du public, qui a comme moi choisi de dormir dans son lit au prix d’un trajet quotidien de près de trois heures aller/ retour, les concerts démarrent autour de 14 heures. Ils se déroulent à tour de rôle sur chacune des deux
mainstage et simultanément sur les scènes annexes, la moyenne
Warbird, seule scène abrité sous une tente du Download 2017 et la minuscule
Spitfire, certainement la scène la plus trash du festival, en tout cas la plus fun.
Arrivé tardivement après le boulot, j’entame les hostilités devant la Spitfire stage occupée par
THE CHARM THE FURY, groupe de Metalcore hollandais porté par une charismatique frontwoman qui alterne screaming profond et harangues à un public au taquet qui pogote joyeusement dans la boue. Les trois gratteux envoient une sauce épaisse et bien délayée mise en valeur par une sonorisation correcte. La setlist se compose d’hymnes pour live, tout à fait le genre qui convient à un groupe pas très connu sur une petite scène par un après-midi chaud et humide.
Les Américains de
HATEBREED ont la chance de se produire sur la seule scène couverte du fest, la Warbird. Les furieux du pit qui vont se péter la nuque pendant la petite heure de brutalité livrée par Jamey Jasta et ses compères resteront au moins les pieds au sec. Le gang entame sa tournée estivale avec cette date au Download et même si elle ne brille pas par son originalité, la setlist qui mêle des extraits de leur dernier opus,
The Concrete Confessional sorti l’an dernier avec les morceaux phare de leur discographie fait mouche à tous les coups. Malgré un son moyen, les américains ont bien retourné le pit.
Tous les groupes précédant
GOJIRA n’ont pas manqué de demander à l’assistance si elle a l’intention d’assister au set des quatre metalleux français les plus connus aux Etats Unis après TRUST. Bien qu’ils se soient déjà produits au Download l’an dernier, et avec une setlist assez voisine construite autour de leur dernier album,
Magma, les Landais sont attendus par une foule compacte. J’ai pris place derrière le deuxième rang de crash barrière, soit à environ cent mètres de la scène. Le backdrop est caché derrière un écran sur lequel s’affiche un très gros plan de lave en fusion tandis que le grondement sourd d’amplis poussés à pleine puissance fait vibrer les enceintes. Le groupe entre en scène et attaque un “Only Pain” bien nommé. En effet, le son est abominablement fort, il s’immisce à travers mes bouchons d’oreille à me faire saigner les tympans tandis que la vibration de la rythmique me traverse des pieds à la tête. Difficile d’entendre quoi que ce soit d’autres que les beats, j’ai beau voir chanter Jo, je n’entends pas sa voix.
En s’éloignant, ça va mieux, mais douché par cette attaque vraiment trop brutale, je décide d’aller soigner mes esgourdes endolories auprès de
MARS RED SKY. Leur set démarre devant un un public très clairsemé mais il en faut plus que cela pour décourager le trio bordelais dont le Stoner atmosphérique et planant est porté par la voix habitée de son chanteur, l’étonnant Julien Pras. C’est un petit maigrichon et timide, caché derrière une guitare bleu vert aussi grande que lui. Il est accompagné par deux joyeux drilles, le débonnaire et rigolard Jimmy Kinast à la basse et le batteur Matgaz, grand échalas tout en bras. La fosse se remplit petit à petit tandis que le trio alterne des extraits de ses deux derniers albums,
Stranded In Arcadia (2013) et
Apex III (2016). Un show lumineux donné par l’un des combos les plus intéressants de la scène Stoner hexagonale.
La nuit tombe bien vite et avec elle la température et alors que démarre le show de
LINKIN PARK, tête d’affiche du jour, on supporterait bien une petite laine. Depuis l’annonce de la venue des Américains au Hellfest et au Download, les spéculations vont bon train sur la setlist : choisiront-ils d’interpréter prioritairement leurs premiers albums, plus Metal ? A l’aune du show de ce soir, on peut craindre le pire pour les dates à venir. Le gang propose en effet un spectacle faisant la part belle à son dernier opus,
One More Light sorti cette année et pour le reste, piochant ici et là dans son imposante discographie. N’étant pas fan du combo, je n’en attends pas grand chose mais les premiers morceaux sirupeux avec beaucoup trop de samples et de claviers pour être honnêtes douchent bien vite ma maigre enthousiasme et je choisis de plier les gaules pour quelques heures de sommeil réparateur.
Samedi 10 juin : jour de colère
Il fait une chaleur de bête. L’esplanade détrempée d’hier n’est plus qu’un lointain souvenir, le terrain a séché transformant les ornières boueuses en canyons secs et poussiéreux. Le site est plein à craquer. Il fallait s’y attendre, la tête d’affiche de ce soir c’est
SYSTEM OF A DOWN. Comme pour IRON MAIDEN ou RAMMSTEIN l’an dernier, il y a aujourd’hui sur le site du Download une grosse proportion de festivaliers occasionnels qui ne sont venus que pour les têtes d’affiche. Mais comme il n’y a ni grande roue, ni tyrolienne, ni skate park pour passer le temps, ils n’ont d’autres alternatives que de passer des heures à faire la queue pour une bière ou un sandwich, squatter les zones d’ombres en glandant sur leur smartphone ou assister aux concerts. Le défaut de ce genre de public, c’est sa volatilité et il est parfois difficile de suivre un set tant les flux migratoires de spectateurs qui traversent le site d’un côté vers l’autre sont nombreux et fréquents. La queue pour l’eau des fontaines est presque aussi longue qu'aux bars, la faute à des éviers mal foutus, les robinets étant si rapprochés du fonds de la vasque qu’il est impossible d’y glisser une bouteille ou un gobelet. En bref, vous l’aurez compris, niveau organisation et confort, on croirait que l’orga a tout fait pour pourrir la journée des festivaliers. Ces conditions dégradées m’ont tellement gâché le plaisir que je n’ai assisté qu’à quatre sets, sans boire une seule bière et en renonçant à rester à SOAD, persuadé que le show serait à peu près aussi pénible que celui de RAMMSTEIN au Hellfest 2016, sans parler du retour vers Paris en compagnie des 30 000 spectateurs.
Pourtant, j’ai eu quelques moments de félicité. Notamment une bonne surprise à laquelle je ne m’attendais pas avec
ALTER BRIDGE. Je n’ai jamais accroché aux disques du quatuor mais sur scène, les gars assurent. C’est carré, avec ce qu’il faut de soli techniques pour donner une érection aux fans de guitare, des compos taillées pour le live et un gang qui ne réclame pas des circle pit et des wall of death à tout bout de champ.
Sitôt le dernier morceau terminé, et alors que le groupe n’a pas encore fini de saluer le public,
BLUES PILLS démarre sur la Mainstage 2. Je connais le quatuor suédois emmené par Elin Larrson depuis leur mémorable passage au Hellfest en 2014, mais je leur trouve deux défauts pénibles : un look revival excessif et des prestations scéniques déséquilibrées par d’omniprésents soli de gratte assurés avec maestria et complaisance par le jeune, talentueux et breton guitariste Dorian Sorriaux. En outre, le virage Soul amorcé par le quatuor sur son dernier opus,
Lady In Gold ne m’a pas convaincu. Je suis surtout fan de l’espèce de Heavy Psych musclé de leurs débuts. Ce samedi heureusement, le quatuor a livré une prestation de haut vol. Le gang s’est enrichi d’un cinquième membre qui alterne claviers sur les parties planantes et guitare rythmique sur les parties les plus Heavy. Dorian Sorriaux nous gratifie de quelques beaux soli inspirés mais ni trop longs, ni trop fréquents. La section rythmique avec Zack Anderson (ex RADIO MOSCOW) à la basse et André Kvarnström à la batterie s’illustre toujours par sa discrétion, le bassiste se dissimulant comme d’habitude derrière une tignasse aussi imposante que celle du cousin Machin. C’est bien sûr Elin Larrson qui fait le show. Pieds nue et vêtue d’un ensemble noir moulant avec des froufrous virevoltants, blonde chevelure au vent, la chanteuse saute comme un cabri, prend des poses, secoue des maracas et insuffle au répertoire du gang une vie hallucinante qui atteint son apogée sur le traditionnel et toujours aussi émouvant “Devil Man” et son intro
a capella. Si l’épreuve du live ne me réconcilie pas avec leur dernier opus, ce concert m’a en tout cas réconcilié avec ce groupe attachant.
Délaissant un temps les mainstage, je rejoins la Spitfire où se produit
AQME. Le gang français est attendu de pied ferme par une foule compacte qui déborde largement sur les côtés. Il est difficile de se frayer un chemin jusqu’au coeur du pit et partout ailleurs, on subit les allées et venues des spectateurs indécis qui viennent regarder un peu puis s’en vont. Après un salut à l’assistance, Vincent Peignart-Mancini se jette littéralement dans le public, histoire de donner le ton d’un show vraiment dingue. Malheureusement, la Spitfire a les défauts de ses qualité : petite scène, sonorisation médiocre et petit pit, les spectateurs qui n’ont pas la chance d’être dans le carré délimité par la scène et la régie assistent à un show en demi-teinte : mauvaise vue de la scène, son capricieux, allées et venues de festivaliers (la scène se situant entre un wc et une zone de restauration). Les parisiens qui fêtent cette année le quinzième anniversaire de la sortie de leur premier album,
Sombres Efforts auraient mérité de se produire sur une scène plus vaste afin d’accueillir tous les potes venus souffler les bougies.
Frustré par ce rendez-vous manqué avec AQME, ayant renoncé à boire une bière aujourd’hui, je me rabats sur
FIVE FINGER DEATH PUNCH. Je n’en attendais pas grand chose et j'ai pourtant été déçu. Il y a quelque chose de théâtral et forcé dans le jeu scénique du gang. Poses excessives, tatouages intégraux, maquillages, barbe tressée de pirate, coupes de cheveux de rebelle. FFDP arbore toute la panoplie du groupe de Metal fantasmé par les ados. C’est d’ailleurs à ces derniers que s’adresse ce show avec son humour potache, ses apartés moralisatrices et ses trop nombreuses invitation au circle pit. J'aurais pu supporter un bon concert donné par un tel groupe, mais ce qui a fini par tuer le game ce sont les incessants temps morts entre deux chansons employés par les musiciens pour changer d’instrument et le frontman Ivan L. Moody à aller chercher je ne sais quoi backstage, faire des private joke avec un fan déguisé en Père Noël, réclamer et contempler un circle pit (sans jouer de la musique, hein). Sanction de ce manque de rythme, un public pas très engagé (au delà des premiers rangs de la fosse, forcément au taquet) et surtout un set coupé par l’orga du festival en plein milieu de la cover de “House Of Rising Sun” pour cause de début de set de
SLAYER sur la Mainstage 2. Ce set poussif m’a conforté dans l’image que je me faisais de FFDP, celle d’un SUICIDAL TENDENCIES du pauvre.
Un SLAYER en pilotage automatique assure un show carré qui ressemble comme un clone à celui donné au Hellfest l’an dernier à ceci près que le son est meilleur et le public un peu moins déchaîné. C’est pour moi le chant du cygne, je quitte la BA 217 tandis que résonnent les mesures de “South Of Heaven”.
Dimanche 11 juin : jour de grâce
Aujourd’hui il y a du monde mais il n’y a pas la foule d’hier. Il fait encore chaud mais il y a de l’air. La setlist est la plus brutale des trois jours avec plusieurs groupes que j’ai très envie de voir jouer.
Je commence ma journée avec
ASTROID BOYS, un gang gallois nominés par Kerrang! dans la
liste des dix groupes qui tuent sur scène. Avec un teaser pareil, on se prend à espérer une grosse claque. Le combo revendique un mélange Punk Hardcore et Grime et force m’est de constater avec les premiers morceaux que c’est surtout le côté Grime à base de samples, platines et DJ en folie qui domine : longue, très longue intro instrumentale assurée par le DJ, morceaux rappés, éléments Rock limités à une batterie sous mixée et un guitariste rythmique qui ne connaîtrait qu’un riff, ASTROID BOYS est loin, très loin des BAD BRAINS auxquels l’association Hardcore / Jungle / Reggae fait immanquablement penser.
Backdrop franco-nippon, kakemono couverts de kanji, uniformes d’écoliers japonais,
RISE OF THE NORTHSTAR n’est pas juste un groupe de Hardcore de plus. C’est un gang à l’identité forte et dont les compos Crossover avec un chant rappé sont toutes taillées pour le live. L’apogée de ma journée, voire de mon fest, c’est avec RISE OF THE NORTHSTAR que je l’ai atteinte. Le gang qui assure la tournée finale de son debut album
Welcame sorti en 2013 annonce en fin de show qu’ils se rendront à New York à l’automne pour enregistrer leur deuxième opus sous la houlette de Jo Duplantier. Pour l’heure, la setlist pioche sept brûlots dans la courte discographie des parisiens. Des morceaux tout en énergie, portés par une section rythmique en mode moitié parpaing, moitié mitraillette, une guitare lead géniale (les intros de “Samurai Spirit” et “Bosozoku”) et la prestation survoltée de Vithia, l’âme du groupe, l’oeil du cyclone. Dans le pit, ça moshe (timidement), ça fait du circle pit en veux-tu en voilà, ça saute dans tous les sens. Une folie contagieuse s’empare de tout le public, poussée à son paroxysme lorsque Vithia demande à toute l’assistance de s'accroupir puis de sauter le plus haut possible “pour faire la nique aux anglo-saxons” sur l’intro de “Bosozoku”. Quarante minutes, quand on s’éclate ça passe super vite. Les dernières mesures de ROTN s’éteignent et le groupe fait une petite photo de famille tandis que sur la Mainstage 1 démarre le set de
SUICIDE SILENCE, genre de Deathcore caricatural et sans saveur dont la section rythmique hypertrophiée, les guitares anecdotiques et les cris de faon malade du frontman Eddie Hermida ont tôt fait de me faire fuire vers l’ombre salvatrice du bar le plus proche.
Je pose ensuite mes valises devant la petite Spitfire où se produisent les Finlandais de
LOST SOCIETY. Le quatuor joue un Thrash à l'ancienne et après les assauts saturés et désaccordés de SUICIDE SILENCE et ARCHITECTS, le son clair et propre des deux gratteux est du miel pour mes oreilles. Il y a un peu de HEXECUTOR, dans cette prestation. Les quatre gars ont sensiblement le même âge, le même genre de look à base de cheveux longs et sales, tatouages, cuirs, chaîne et guitares agressives. Ils jouent aussi le même genre de musique à la fois directe, technique et entraînante. Le show est d’autant plus intéressant que cette scène donne au groupe une proximité avec le public que n’offrent pas les trois autres. Une bonne grosse claque et une belle découverte qui me donne envie d’approfondir avec la discographie du gang.
Voici venu le temps de
SUICIDAL TENDENCIES. L’impressionnant kit surélevé de Dave Lombardo qui capte tous les regards, un backdrop aux couleurs de leur dernier album, aucun éclairage ni light show, tout dans l’énergie, la générosité et la puissance. Quand retentissent les premières notes de “You Can’t Bring Me Down”, un frisson me parcourt tout le corps, j’ai comme une bouffée d’adrénaline, cette impression physique qui fait presque venir aux yeux des larmes de joie, quand on entend “pour de vrai” l’une de nos chansons cultes. Les arpèges de l’intro s'égrènent tandis que le groupe fait son entrée sur scène. La batterie explose, suivie par la basse, la guitare s’affole et enfin entre le maître de céans “what’s the hell going out around here”. Véritable pile électrique, perpétuellement en mouvement, le bandana vissé sur le crâne, un sourire perpétuel aux lèvres, le frontman évoque un boxeur à l'entraînement. Malgré une énergie folle et un entrain intacts, le chanteur est un peu à la peine, vocalement parlant. Phrases hachées, pauses régulières où il boit, crache, boit crache, boit crache, Cyco Miko n’a plus l’aisance de ses vingt ans mais parvient pourtant à assurer le show grâce aux backvoices de ses camarades, aux harangues régulières du public et à une setlist ajustée. Elle pioche dans la discographie du gang des extraits de la période Hardcore et d’autres plus Metal. L’ami Mike ne manque pas de réclamer moult circle pit que le public exécute de bonne grâce. On n’échappe pas à quelques speech pontifiants sur la liberté (bien) et la politique (pas bien) mais l’un dans l’autre, ce set de ST a bien avoiné la pouliche. Revers de la médaille, après un concert aussi physiquement engageant, le passage à la Mainstage 1 où se produit
MASTODON est difficile à négocier et j’éprouve les pire difficultés à me concentrer sur la musique si technique du quatuor. Je commence aussi à accuser le coup de l’accumulation chaleur + fatigue (et oui, je n’ai plus vingt ans) et l’envie de retourner dans mes pénates sape peu à peu ma motivation. Je quitte donc le fest avant la fin mais sans frustration aucune. Je suis venu, j’ai vu et j’ai profité.
Conclusion
Globalement c’était bien. Certes l’organisation a encore une marge de progression sur la sonorisation parfois mauvaise, l’aménagement du site, l’accès aux points d’eau et aux bars mais je n’ai pas détesté le côté boue / poussière et l’aménagement brut de décoffrage du lieu. L’affiche était plus Metal que l’an dernier et même si elle réunit essentiellement des groupes signés sur de gros labels, j’ai fait quelques découvertes que j’ai envie d’approfondir (THE CHARM THE FURY, LOST SOCIETY), pris un pied énorme sur certains sets (ROTN, ST, MARS RED SKY) et bien aimé tout ce que j’ai vu. Le seul point noir a été la journée de samedi gâchée par un public bien trop nombreux pour les infrastructures. Le samedi est toujours une grosse journée mais je pense aussi que le public était venu en masse pour SOAD, ce qui donne un avant goût de ce que pourrait être une venue de METALLICA l’an prochain au Download et/ou au Hellfest.
15 COMMENTAIRE(S)
14/06/2017 10:19
Tu te demandes s'ils sont aussi imprécis et amateurs quand ils traitent des sujets "sérieux" comme la politique...
A leur décharge, traiter sérieusement Aqme et Rise of the North Star c'est pas évident.
14/06/2017 09:12
Malheureusement oui, j'ai un pote qui bosse à Radio France il hallucine quand il voit le niveau de certains de ses collègues complètement à la ramasse et pas du tout objectifs dans leur domaine. Ils sont plus dans les petites phrases, les polémiques et le buzz à tout prix ... Quand tu penses que les mecs du "Petit Journal" ont une carte de presse, comme d'autres de chez "Closer" ... on n'est pas sorti de l'auberge ...
13/06/2017 19:40
La palme du nawak c'est le parisien il y a deux ans qui avait fait une pleine page avec une photo de Scorpions sous-titrée "Les musiciens du groupe hardcore Scorpion"....
Tu te demandes s'ils sont aussi imprécis et amateurs quand ils traitent des sujets "sérieux" comme la politique...
Parce que le metal "c'est pas la culture française à fort rayonnement intellectuel".
Sauf qu'avec Gojira, ils commencent à être baisés...
D'ailleurs, la vidéo dit qu'il sont "Peu connus en France mais qu'ils cartonnent à l'international."
Paaaaardon ? Peu connus en France ?
Pitié... Alors que le bouquin illustré de la petite bédéthèque des savoirs sur le Heavy Metal présente tout de la très bonne façon et en étant documenté ! Y a plus d'excuses, surtout avec Internet
13/06/2017 19:29
La palme du nawak c'est le parisien il y a deux ans qui avait fait une pleine page avec une photo de Scorpions sous-titrée "Les musiciens du groupe hardcore Scorpion"....
Tu te demandes s'ils sont aussi imprécis et amateurs quand ils traitent des sujets "sérieux" comme la politique...
13/06/2017 19:22
Le souci, c'est qu'en deux minutes, si tu chopes des micro-trottoirs du pif et essaie en deux-deux de parler du chant avec trois pauvres extraits, forcément tu vas pas très loin.
Il suffisait de laisser juste un peu plus de temps avec un extrait de Gojira pour montrer la tribu et la musique.
Mais non, le montage du "reportage" est finalement sur-cutté à mort, on zap : finalement, la vidéo est plus violente en terme de traitement de l'image que la musique dont elle parle
13/06/2017 19:16
Rise of the northstar a été interviewé sur France 3 Paris pour le festival, un grand moment
J'espère qu'ils parlent mieux français qu'anglais alors sinon on va rien comprendre.
Pas trouvé le lien vidéo, par contre j'ai l'article écrit par la même équipe qui a fait l'interview, du grand art !
http://france3-regions.francetvinfo.fr/paris-ile-de-france/paris/soir-paris-magie-musique-1270613.html
Au pif.
" Car ici, les chanteurs hurlent les paroles et le public sautent partout comme des kangourous. Un grand défouloir qui contrairement aux idées reçues reste toujours bonne enfant. Le rock métal est l’héritier du hard rock des années soixante-dix façon AC/DC mais sur vitaminé aux hormones de croissance. Il s’est depuis développé en nombre assez impressionnant de sous familles comme le hardcore, le satanique ou encore le gothique."
"... pour défendre les couleurs de la région et représenter ce genre musical peu et mal connu. "
Si tu dis que c'est peu ou mal connu, commence déjà à embaucher un type qui parle de metal, et non de "rock métal" avec le gothique ou le satanique comme sous-genre.
Gngngngngngngn.
(je ne réagirai pas sur "le public sautent" ou le "bonne enfant" qui font hurler (ah ah) mon côté enseignant...)
13/06/2017 16:39
Si jamais tu retrouves le lien de la vidéo, tu pourras le partager s'il te plaît ?
Héhé j'avais prévenu, on dirait presque du M6 de la grande époque !
Je vais essayer de retrouver le lien, on y voit RISE OF THE NORTHSTAR et AQME interviewé une minute chrono chacun, faut voir comment ils ont l'air inspirés !
13/06/2017 16:18
Si jamais tu retrouves le lien de la vidéo, tu pourras le partager s'il te plaît ?
13/06/2017 15:00
Rise of the northstar a été interviewé sur France 3 Paris pour le festival, un grand moment
J'espère qu'ils parlent mieux français qu'anglais alors sinon on va rien comprendre.
Pas trouvé le lien vidéo, par contre j'ai l'article écrit par la même équipe qui a fait l'interview, du grand art !
http://france3-regions.francetvinfo.fr/paris-ile-de-france/paris/soir-paris-magie-musique-1270613.html
13/06/2017 14:02
Rise of the northstar a été interviewé sur France 3 Paris pour le festival, un grand moment
J'espère qu'ils parlent mieux français qu'anglais alors sinon on va rien comprendre.
13/06/2017 12:59
Rise of the northstar a été interviewé sur France 3 Paris pour le festival, un grand moment
13/06/2017 12:38
Oui : j'ai perdu un pari /s
13/06/2017 10:55
13/06/2017 10:39
Je les avais inscrits sur ma todo list et il parait que le set était super, mais dimanche après-midi, j'était tellement naze que j'ai préféré rentrer chez moi (les trajets étaient tuants, si je reviens l'an prochain, ça sera camping!).
12/06/2017 23:53