Hypocrisy + Kataklysm + The Spirit
Live report
Hypocrisy + Kataklysm + The Spirit Le 29 Octobre 2018 à Lyon, France (Ninkasi-Kao)
Ce lundi soir se présentait sous ses meilleurs auspices. Un concert au Ninkasi Kao (cela faisait un bail que je n’avais plus mis les pieds dans cette salle), pour voir 2 pointures de l’écurie Nuclear Blast : Hypocrisy et Kataklysm. Malgré une météo effroyable, températures négatives et pluie glacée au menu, le KAO était correctement rempli ce soir là. Il est toujours très cocasse de voir ce lieu, encapsulée dans le Ninkasi Gerland qui est lui un haut lieu des soirées salsas, et donc de voir 2 publics aux antipodes l’un de l’autre se croiser lors de quelques évènements. L’accès « tee shirt noir à tête de mort » se faisant par la gauche de la salle principale, qui amène dans un espace « privé » avec le merch et deux bars généreusement garnis en choix de bières. Rien à dire sur ce point !
J’arrive peu de temps après la fin de THE SPIRIT, qu’on me décrira comme un Dissection-like moins anthologique ; dommage, la description aurait pu me plaire. Mais je suis surtout venu ce soir pour HYPOCRISY, que je n’avais plus revu depuis trèèèèèèès longtemps sur scène. N’ayant aucun nouvel album à promouvoir (on attend une sortie l’année prochaine, mais rien n’a encore filtré), les Suédois allaient miser ce soir sur une setlist on ne peut plus plus conventionnel mais efficace. Malheureusement, alors que le quatuor montait sur scène sur l’intro de « Fractured Millenium » et quelques acclamations se faisaient entendre, je sentais une absence de « montée en sauce » de la soirée. Plusieurs raisons à cela, et qui seront confirmés rapidement tout au long du set : des lights très inadaptés, le groupe jouant parfois avec la lumière éclairant le public, pour l’immersion c’est pas génial ; couplé à un public poli mais gère enthousiaste (aucun pogo, quelques headbangs tout au plus), cela faisait une impression bizarre, un peu comme quand tu fais venir des potes te voir jouer en répet et qu’ils ne savent pas trop quelle attitude adopter. Ajoutez à cela un son correct au départ, mais qui était exécrable sur la fin (j’ai tenté de me positionner à côté de la table de son, à part la double pédale et le chant le reste était inexistant), et la sauce ne pouvait définitivement pas monter. Le groupe, impeccable dans son exécution des morceaux (de ce que j’ai compris, en tout cas), s’est vite lui aussi fait rattraper par la lassitude ambiante, et Peter, après avoir tenté de chauffer plusieurs fois la scène (« Scream for me, i’ll screm for you ») sur « The Final Chapter », ou les incitations à bouger un minimum sur le medley brutal « Obsculum Obscenum / Penetralia », se fera une raison et les morceaux s’enchaineront à vitesse grand V pour évacuer la gêne de ce public un peu difficile, mais poli. Un petit « Roswell 47 » joué dans grande conviction après 1h de show sans ambiance, et les Suédois laissent la place aux Quebecois de Kataklysm, toujours dans une ambiance courtoise mais un peu froide.
J’ai toujours été partagé sur les albums de Kataklysm, l’excellent côtoyant le médiocre ; malheureusement leur dernier album est à classer du côté obscur de la Force, et malheureusement-bis, en toute logique ce soir là c’était une grande place laissée aux nouveaux morceaux qui fût proposé. A l’exception de « Guillotine », je n’ai pas retenu un seul nouveau morceau ; par contre les anciens sont toujours aussi magiques, à commencer par « Fire », « 10 seconds from the end », « As I Slither », « Crippled and Broken », bref tous les anciens morceaux sont eux taillés pour la scène MAIS aussi un plaisir à écouter. Dans la fosse, ça bouge davantage, j’aperçois les premiers pogos, probablement que l’aspect « punchy » des Quebecois convenait davantage ce soir au Melodeath parfois très midtempo des Suédois, qu’importe l’ambiance était meilleure cela va sans dire. Mais à mon niveau, n’étant pas hyper client des morceaux récents, je vais faire mon grognon et assumer d’avoir passé un bon moment mais sans la folie que j’y espérais. Maurizio, le chanteur, a l’avantage d’être francophone, et cela aida aussi à la communication avec la salle. Il a d’ailleurs confessé être aller chercher les Hypocrisy dans leur « caverne » pour monter cette tournée ensemble, au nom évocateur d’une époque révolue « Death…is just the Beginning » (comme la compil NB du même nom d’il y a quelques années) ; je l’en remercie mais ce n’est pas cette date d’Hypocrisy qui restera dans ma mémoire, ça ne peut pas être toujours génial. Espérons une nouvelle date à Lyon pour le prochain album face à un public plus en forme/enthousiaste !
| Chri$ 5 Novembre 2018 - 540 lectures |
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