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Absolvtion + Goatslave + Goatspell

Live report

Absolvtion + Goatslave + Goatspell Le 23 Février 2019 à Nantes, France (La Scène Michelet)
Ça faisait un moment que je n’étais pas allé en concert moi… Cette date à la Scène Michelet me faisait de l’œil, avec son affiche bien alléchante. C’est donc ce Samedi 23 Février que je suis entré dans le sympathique café-concert nantais.

21h, les concerts commencent. Absolvtion ouvre les hostilités tout en brutalité, avec un black/death bien violent et malsain. Seul groupe de l’affiche que je n’avais encore jamais écouté, je dois dire que j’ai été plutôt convaincu. Le son de la salle est un peu confus mais correct, surtout en se rapprochant de la scène. Les quatre gaillards sont investis dans leur musique. Leur musique m’a pas mal fait penser à un Sadistic Intent dans l’idée, avec ces riffs bien méchants et vicieux et cette agressivité constante. On notera aussi un chanteur au beau T-shirt Carpathian Forest bien en voix, à qui on reprochera seulement un petit manque de variété au niveau des intonations. D’une manière générale, cette remarque peut s’appliquer à la musique d’Absolvtion. Le groupe a clairement un beau potentiel pour envoyer du death/black méchant et violent comme on l’aime, mais gagnerait à délier un peu ses compositions, les faire varier un peu plus. En gros, un petit chouilla plus de dynamique pour trancher un peu avec la linéarité serait tout à fait bienvenu. Mais on ne va pas râler, le quatuor ne démérite pas une seconde, et mérite vraiment qu’on aille jeter une oreille à sa mixture.

Vingt grosses minutes de pause et on y retourne avec Goatspell. Votre serviteur n’a jamais dit et pensé que du bien de ce groupe, dont la musique me parle énormément. Du black/thrash punkisant, traditionnel jusqu’au bout des crocs, qui s’apparente à un Nifelheim en encore plus énervé. Leur dernier excellent EP Ascension of the Drakonian Beast étant sorti il y a peu, le groupe avait une sacrée belle cause à défendre ce soir. Le duo s’est adjoint les services d’un second guitariste, d’un batteur et d’un bassiste bien connu dont beaucoup d’entre vous connaissent l’impressionnante stature en raison de sa participation à une chaîne YouTube dédiée à notre musique bien aimée. Le groupe ne traîne pas, et envoie ses assauts inarrêtables sans aucune trêves. Ça fuse, ça agresse les oreilles, ça tabasse avec furie dans tous les coins. Le seul problème, c’est qu’on n’entend pas toujours très bien ce qu’il se passe … Le son est descendu d’un bon cran qualitatif, et on distingue difficilement les riffs. Votre serviteur a tout de même pu profiter du concert, en tant que bon connaisseur de la musique du groupe qu’il est, mais pas sûr que les nouveaux auditeurs potentiels aient pu réellement comprendre ce que proposait le groupe. Dommage donc, surtout que les gars se donnent à fond. Un concert qui aurait pu être excellent, mais qui restera bon, la faute à un son confus. Je ne sais pas trop ce qu’il se passe à Nantes au passage, mais tous les concerts auxquels j’assiste ont systématiquement des soucis de son … Bon, et sinon, parce que je ne peux pas m’en empêcher, franchement, la cagoule sur la tronche pour le chanteur … Bof. C’est du cosmétique, mais tout de même, ça fait un peu ridicule. Personnellement, ça m’évoque bien plus Pingu et ses « NUT NUT » sur sa banquise en pâte à modeler qu’un outlaw maniaque prêt à te péter les gencives. Mais enfin, il faut vraiment être un gros emmerdeur névrosé de la chipote dans mon genre pour s’arrêter là-dessus. Goatspell est sans doute le meilleur groupe de black/thrash de la scène française, et j’attends avec impatience de voir ce qu’ils nous réservent pour la suite.

On passe au dessert avec Goatslave. Et autant dire que c’est costaud, comme dessert. Goatslave, j’aime. J’avais eu l’occasion de les voir l’an dernier au Venom Fest, et j’avais adoré. Du gros black qui tire sur le death primitif, le tout dans une ambiance blasphématoire. Leur album est à écouter absolument, orné comme il se doit d’un artwork de Chris Moyen. On fait simple et efficace pour la scène ; un chanteur-guitariste, un bassiste et un batteur. Sample d’intro, bim, on envoie. Goatslave, c’est du Archgoat en moins monolithique, ni plus ni moins. Et votre serviteur, en gros maniaque d’Archgoat, a pris un énorme pied sur ce concert. C’est violent, brutal, ça invoque Satan à tout bout de champs, ça donne envie de partir en croisade génocidaire. Les accélérations blastées détruisent tout sur leur passage, avec des riffs simples et foutrement efficaces qui puent le Malin. Goatslave se démarque de leur influence principale par une musique plus dynamique, plus furieuse. Comme si on avait mis un peu de Tsjuder dans son Archgoat. Trois quarts d’heure de brutalité implacable, menée de main de maître, sans défaillance aucune. Rien à dire, tout est parfait. Le son est redevenu correct, ce qui permet de se manger avec délice les mid-tempi casse-nuque du groupe qui donnent envie de bouger comme un possédé. Pas de doutes, d’Archgoat, Goatslave a bien appris la science du riff. Et attention, le groupe n’est pas du tout une copie conforme des finlandais. Ils ont bien leur patte à eux, leur personnalité, avec cette rapidité plus nerveuse et ces assauts plus enragés. La sauvagerie les démarque clairement de leurs homologues officiant dans ce type de black metal. On ajoute quelques extraits de films et des samples martiaux bien sombres, et voilà, on prend son pieds. Goatslave pousse même le vice jusqu’à nous sortir une reprise de la monstrueuse « Hammer of Satan » de Grand Papa Bouc en fin de set, avec son fameux riff en crescendo irrésistible. Un gros merci à vous les gars, c’était PAR-FAIT.

Et ben voilà, on a passé un bonne soirée. Les oreilles sonnantes et le dos en compote, on rentre tranquillement chez soi, sous une température indécemment tiède pour un milieu d’hiver. Les pluies de grenouille et de sauterelles ne sont pas loin, c’est moi qui vous le dis. On remercie la Scène Michelet pour sa programmation inattaquable, sa bière et son ambiance, et les groupes pour leurs prestations toutes très appréciables et appréciées. On se revoit dans un mois pour Hexecutor.

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