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Sons Of Rebellion Tour 2019

Live report

Sons Of Rebellion Tour 2019 Dead Congregation + Deströyer 666 + Nocturnal Graves + Inconcessus Lux Lucis
Le 28 Octobre 2019 à Paris, France (Petit Bain)
Proposée par Garmonbozia, voilà probablement l’une des plus belles affiches parisienne de cette fin d’année. Outre les Anglais d’INCONCESSUS LUX LUCIS que je ne connais que de nom, on retrouve surtout sur le même plateau les excellents et trop rares Australiens de NOCTURNAL GRAVES, les patrons de DEAD CONGREGATION et les mauvais garçons de DESTRÖYER 666. Un line-up de choix pour une soirée qui, étonnamment, n’affichera pas complet malgré un Petit Bain particulièrement bien rempli.

Arrivé cinq minutes après le début annoncé des hostilités, soit à 19h05, j’ai le plaisir de constater que je ne suis finalement pas en retard puisqu’INCONCESSUS LUX LUCIS n’est pas encore à pied d’œuvre sur scène. Enfin cela s’est tout de même joué à quelques secondes puisqu’une fois les marches descendues et ma place trouvée près de la console, voilà que le duo devenu trio pour l’occasion investira les planches du Petit Bain. Sans déchaîner les foules encore clairsemées, les Anglais vont livrer un set plutôt sympathique grâce à un Black thrashisant aux fortes résonances Heavy Metal (l’attitude, les gestes, les riffs...). Clairement, le groupe n’a pas inventé l’eau chaude et son set va même manquer peut-être un peu d’énergie mais au final, les morceaux s’avèrent plutôt convaincants. Menés à des cadences relativement modérées, la plupart des titres dispensés ce soir par INCONCESSUS LUX LUCIS vont briller notamment par ces longues et quasi-systématiques tirades instrumentales lors desquelles les influences Heavy Metal du groupe vont clairement ressortir. Et pour le coup, les Anglais font du bon boulot, levant les manches, posant l’un à côté de l’autre ou l’un derrière l’autre pour un rendu visuel fort sympathique. Le public, s’il ne semble pas y être complètement insensible, se montre néanmoins encore timide. Les quelques levers de bras et autres petits discours conquérants de Malphas n’y feront rien. Après trente minutes d’un set sympathique mais pas non plus mémorable, INCONCESSUS LUX LUCIS tirera sa révérence sous les quelques applaudissements d’une assistance vraisemblablement convaincue mais encore beaucoup trop sur la réserve.

A peine aurons-nous le temps d’aller prendre l’air sur le rooftop du Petit Bain qu’il est déjà l’heure de redescendre pour le premier concert parisien des Australiens de NOCTURNAL GRAVES. Bon, c’est vrai que le dernier album du groupe sorti sur Season Of Mist s’avère bien moins efficace que ses deux prédécesseurs (touché par les mêmes symptômes que Wildfire) mais j’étais malgré tout très impatient de revoir le groupe sur scène après cette prestation au Netherlands Deathfest 2017 des plus intenses.
Une fois devant la scène, je constate qu’il y a eu quelques changements d’affectation de postes depuis notre première rencontre. En effet, Jarro Raphael a délégué sa basse et son micro à un certain R. Prain et ne s’occupe désormais que de la batterie. Bon, ça aurait pu être gênant mais au final, on n’y verra que du feu ou presque. Il faut dire que torse-nu sous son cuir, la bedaine toute fière, le garçon en impose. Cuir, clous, moustaches… Ca sent l’homme, le vrai, sur la scène d’un Petit Bain déjà bien plus rempli que pour INCONCESSUS LUX LUCIS. En dépit d’un Titan en demi-teinte, je vais prendre en tout cas énormément de plaisir tout au long de ce set mené le couteau entre les dents. Entre les riffs incisifs de Shrapnel et Decaylust, la batterie dynamique et volontaire de Jerro et le petit nouveau dont les assauts de basse couplés à cette voix haineuse et revancharde et à cette attitude belliqueuse, NOCTURNAL GRAVES n’a en effet aucun mal à convaincre. Même les quelques morceaux tirés de ce dernier album ("Ecdysis, Shedding Weak Flesh", "Silence The Martyrs", "Titan" en guise de conclusion plus en retenue) prennent une autre mesure sur les planches, gagnant un peu de ce qu’il leur fait défaut sur album. Les séquences mid-tempo, peu nombreuses, trouvent ainsi place dans un "déluge" de séquences Black/Thrash ultra efficaces malheureusement un tout petit peu plombées par un son qui mériterait parfois d’être quand même un peu plus puissant (les bouchons d’oreilles ne sont presque jamais vraiment nécessaires dans cette salle). D’autant que je vais me retrouver encercler par trois/quatre relous qui n’arrêteront pas de jacasser (putain, si ça ne vous intéresse pas, cassez-vous au fond de la salle). Fort heureusement, il en faudrait davantage pour gâcher mon plaisir, d’autant que NOCTURNAL GRAVES va également se pencher à quelques reprises sur des titres plus anciens, allant ainsi piocher sur Satan’s Cross et ...From The Bloodline Of Cain pour mon plus grand plaisir.

Mine de rien, le concert de ce soir était pour moi le huitième. Certes, je suis encore loin d’égaler le record tenu ici par notre fanboy en chef qu’est Keyser mais bon, quand même. En attendant, pas de lassitude à l’horizon, c’est même plutôt toujours ce sentiment d’excitation qui subsiste avec la quasi-certitude de prendre une grosse claque dans la tronche. Certes, le concert aurait vraiment pu être meilleur si le son avait encore une fois bénéficié de davantage de puissance mais, clairement, DEAD CONGREGATION a encore délivré. Impérial du début à la fin, ne perdant pas de temps en palabre inutile entre chaque morceau, le groupe d’Athènes va livrer un set parfaitement rôdé. Et pour cause, il est en tout point identique à celui du Winter Rising il y a un an. Enfin presque puisqu’à ma grande surprise, nous n’aurons pas le droit en guise de conclusion à ce qui est devenu depuis déjà plusieurs années l’un des titres incontournables de DEAD CONGREGATION, je veux bien entendu parler de "Teeth Into Red". Tant pis, on aura eu de toute façon de quoi en prendre plein la tête auparavant avec notamment une entame redoutable sur l’excellent "Martyrdom", titre qui pue la mort avec cette longue introduction tout en leads démoniaques. Une fois lancé, DEAD CONGREGATION continuera sa campagne de destruction à coup de "Lucid Curse", "Vanishing Faith", "Wind’s Bane", "Schisma" et autre "Promulgation Of The Fall" imparables. Sur scène, Anastasis continue d’en imposer par sa seule présence alors qu’à ses côtés, George Skullkos et surtout Τηλἐμαχος Κ. aka Psychaos n’hésitent pas à invectiver la foule. Un public qui commence enfin à sérieusement s’agiter face à ce Death Metal certes inspiré par quelques grands noms de la première heure mais définitivement à part dans le milieu. Pas de surprise, pas de blabla, juste du pur Death Metal.

Cela faisait déjà trois ans que je n’avais pas revu DESTRÖYER 666 qui, de mémoire, avait livré un set bien Rock’n’Roll au Divan du Monde. Cette fois-ci, point de léger retard en ce qui me concerne puisque j’arrive un peu avant que KK Warslut et ses copains (dont le Breton K. Desecrator derrière les fûts) n’investissent les planches de la salle. Comme les autres groupes avant lui, DESTRÖYER 666 affiche son énorme backdrop sur lequel, en plus du logo, on trouve un loup menaçant, la gueule ouverte, prêt à dévorer quiconque se mettant en travers de son chemin. D’ailleurs, c’est aux hurlements d’une meute affamée que le groupe fait son entrée sur scène alors que sur les trois pieds de micros disposés devant les retours sont placés des crânes d’animaux à cornes. Le décor ainsi planté, DESTRÖYER 666 va vite mettre les pendules à l’heure. Mené par un KK Warslut tout en muscles et toujours aussi déterminé, le groupe va livrer ce qu’il sait faire de mieux, un Black/Thrash épique et vindicatif porté par des musiciens impliqués et hargneux qui feront de la scène leur terrain de jeu (les vas-et-viens, les eye-contact avec le public, K. Desecrator qui se lève de son siège à plusieurs reprises pour saluer le public, etc). J’aurai aimé davantage de puissance une fois encore dans le son mais ce n’est pas bien grave car DESTRÖYER 666 va livrer un set particulièrement bonnard à défaut de véritablement nous surprendre. Et oui, car depuis son dernier passage parisien, le groupe n’a sorti qu’un EP quatre titres. De fait, la setlist va reprendre pas mal de ces morceaux déjà joués il y a trois ans comme par exemple "Wildfire", "Traitor", "Hounds At Ya Back" ou bien encore l’épique "I Am The Wargod (Ode To The Battle Slain)". Le groupe va même reprendre le titre "Iron Fist" de Motörhead qu’il avait dédié à Lemmy il y a trois ans sur la scène du Divan du Monde. Mais bon, pourquoi faire la fine bouche alors que le groupe déroule avec force et conviction une formule parfaitement rodée ? En tout cas, ce ne sont pas ces quelques soucis de micro ou de pédales qui empêcheront le public de s’en donner à cœur joie, s’agitant dans la fosse avec énergie et intensité. De la même manière que pour DEAD CONGREGATION, les discours entre chaque morceau sont brefs, pour ne pas dire inexistants. Le groupe se concentre sur l’essentiel, enchaîne les titres avec panache et énergie pour un set finalement rondement mené. Pas de surprise mais une ambiance électrique et une intensité Rock’n’Roll évidente. Aussi, après une heure de jeu, DESTRÖYER 666 fini par quitter la scène non sans saluer brièvement le public parisien vraisemblablement ravi par cette prestation et cette soirée d'une efficacité sans pareil.

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