Plutôt adepte d’affiches aux styles plus extrêmes, je suis dispo aujourd’hui et en manque de concerts, alors, allons donc tenter d’ouvrir mes chakras auditifs ! Surtout que l’endroit est sympa, il s’agit du Backstage, l’arrière-salle du O’Sullivans By The Mill, un bar irlandais, boulevard de Clichy à Paris (juste à côté du Moulin Rouge).
PËRL
C’est devant une fosse pas encore totalement remplie que commence la formation parisienne invitée par la tête d’affiche. Le quartet débute par une compo très douce, qui me fait déjà questionner ma présence mais ça s’excite dès les premiers instants du 2nd morceau, donc il y a peut-être une chance que leur Rock/Post-Metal me plaise. D’autant plus qu’ils sont assez présents sur scène, avec une chanteuse mobile et un batteur qui n’hésite pas à se lever à plusieurs reprises, notamment pour se synchroniser avec le bassiste. Le chant en français, qui inclut des passages parlés, nous emmène au sein d’un univers dans lequel j’ai relevé les mots « rôdeur », « sauvage », « autre monde » : un concept susceptible de m’intéresser, renforcé par quelques ambiances enregistrées et des sonorités tribales. A creuser pour en savoir davantage. C’est d’ailleurs dans ce cadre que la chanteuse descend et se déplace parmi nous, en observant nos visages de près, étrange...
Retour à la dure réalité puisqu’il est demandé de faire de la lumière avec tout ce que l’on a, afin qu’elle accompagne Samuel (feu guitariste de
NEMOST), dans son dernier voyage.
Enfin, pour conclure le show, la préposée au micro s’empare d’une guitare, ce qui permet au guitariste principal de se faire plaisir avec un jeu plus technique.
50 minutes pour découvrir en ce qui me concerne un groupe pourtant actif depuis 2008. Sympa mais bien sûr pas fait pour les fans de Brutal Death ou de Grindcore. En tout cas, les personnes présentes ont l’air d’avoir apprécié. Pour en savoir plus, lire la chronique de Jean-Clint de leur EP
« Luminance », ainsi que la récente
news annonçant leur 4ème production.
MOИOLYTH
À ne pas confondre avec
MONOLITHE (Doom Death), ce bloc de pierre là évolue dans un son beaucoup plus moderne, que Jean-Clint qualifie de
Power Thrash Mélodique/Metalcore dans sa
chronique de leur deuxième album intitulé « A Bitter End / A Brave New World ». Cela part bien pour eux avec une fosse dense et des applaudissements entre les titres. De mon côté, même si les riffs Thrash sont puissants, j’ai du mal à accrocher au mélange avec le clavier enregistré et surtout, le chant clair façon Metalcore qui est rédhibitoire pour moi. Bon, question de goût car le public balance du « hey, hey » le poing levé et le commentaire « C’était mortel » que j’entends d’un mec derrière moi à la fin de la prestation montre que
MOИOLYTH a su convaincre son auditoire.
A noter une innovation avec la demande faite d’un « Wall of câlins » : les spectateurs se répartissent en deux groupes se faisant face et au signal, au lieu de se jeter les uns contre les autres, ils se font une accolade. Il fallait y penser !
NEMOST
C’est la première fois qu’ils sont mentionnés dans Thrashocore et ce devrait être la dernière car les Parisiens présentent l’événement de ce soir comme un concert d’adieu (après près de 20 ans d’existence). J’imagine que c’est lié à la disparition de leur guitariste Samuel dont un hommage est rendu sous les applaudissements. Et c’est Larry de
MOИOLYTH (aussi au line up du combo de Death Metal
SERENIUS) qui les accompagne à ce poste pour cet ultime live. En parlant des différents musiciens, il est également annoncé la présence dans la salle du membre fondateur de
NEMOST, qui ne fait maintenant plus partie du groupe. Leur Death Metal mélodique est porté par un chanteur charismatique et de bons musiciens, dont un guitariste qui nous fait de sacrés démonstrations de tapping. Mais à nouveau, je bloque sur le chant clair qui prend beaucoup trop de place pour moi au sein des compositions. Je laisse les fans du genre apprécier et je m’éclipse avant la fin donc je ne peux pas vous raconter comment cette partie s’est terminée. Si vous y étiez, n’hésitez pas à utiliser l’espace « Commentaire » pour partager.
Bon, cette date confirme qu’il me faut du plus old school ou alors du plus bourrin pour que je profite à fond, j’aurais essayé. Merci quand même aux organisateurs de La Kave qui ont ravi les fans des 3 formations et qui ont permis à NEMOST de tirer sa révérence sur les planches du Backstage (bonne visibilité de la scène, espace, bel éclairage). Et ce ne sont pas les 2 petites filles de 3 ans avec leur casque sur les oreilles, que tout le monde a remarquées, qui me contrediront. Elles se sont visiblement bien amusées !
1 COMMENTAIRE(S)
18/02/2024 18:03
Sinon, samedi prochain y a Napalm Death + Master + Wormrot + Primitive Man dans le 77, ça va peser à mort !