Deuxième chronique de ce groupe en une seule année. Et oui, en 2022 aussi
ORDER OF NOSFERAT a trouvé le temps de composer pour faire sa doublette, comme en 2021, et son label semble toujours lui apporter le même soutien. C’est donc pour la quatrième fois consécutive sur le réputé Purity Through Fire que l’on découvre le monde de cette formation tenue par l’Allemand mystérieux Count Revenant. Il est la véritable tête du groupe et il s’occupe des vocaux et de la plupart des instruments, donc le synthé. Il n’y a toujours que la batterie qu’il laisse à un jeune expert : Anzillu. Celui-ci multiplie les participations et martyrise les fûts pour
SERPENTFYRE,
NACHTVRUCHT, et prochainement pour
IKU-TURSO, qu’il a récemment intégré. Il est finlandais, et même si ce n’est pas la première raison pour laquelle il a été choisi ici, c’est tout de même un heureux hasard tant les compositions peuvent s’affilier au black metal mélodique que son pays maîtrise si bien.
Ceux qui ont déjà écouté un des trois albums précédents le savent bien d’ailleurs,
ORDER OF NOSFERAT aime les mélodies, surtout celles qui galopent, celles qui viennent rajouter de l’entrain à une musique extrêmement vivifiante... excitante. C’est évidemment une nouvelle fois ce que l’on retrouve sur ce
Vampiric Wrath Unleashed, car la formule est identique... Le groupe est immuable de toute façon, tout comme le personnage qu’il met en avant dans son nom, et sur sa pochette. Ceux qui aimeraient voir Nosferatu arborer des t-shirts orange et se trémousser sur une musique de notre nouveau chevalier des Arts et des Lettres Francky Vincent n’ont rien à faire ici. Les compositions sont les mêmes que sur
Nachtmusik et que sur les deux opus précédents... Elles sont même un peu trop identiques pour convaincre pleinement. C’est bien qu’un groupe ait trouvé sa voie, mais lorsque l’on ne reconnaît pas vraiment de différences entre certains morceaux, c’est qu’il y a eu du rab dispensable. Cela ne rend pas les titres mauvais, mais cela les fait souffrir d’une petite lassitude...
Surtout que la recette du groupe est vraiment appliquée à l’identique concernant toutes ses facettes. Les morceaux dont je viens de parler ne concernent donc que la moitié des compositions puisque cette fois-ci encore
ORDER OF NOSFERAT nous refait le coup du « deux en un ». La moitié des morceaux, en l’occurence les titres impairs, font dans le black mélodique. Les autres, les titres pairs, sont des compositions de pur Dungeon Synth, joués uniquement au piano et au synthé, sans vocaux. Du coup, l’élément qui a le plus changé depuis
Nachtmusik, c’est la pochette. Un logo et un titre de couleurs rouges, alors que le blanc était choisi auparavant.
Quand on a découvert les albums dans l’ordre de leur sortie, on risque donc de trouver celui-ci inférieur aux autres, juste parce que l’effet de répétition ne lui fait pas du bien, mais si on veut commencer
ORDER OF NOSFERATU, on peut le choisir, il est évidemment représentatif de leur talent. Personnellement, j’avoue avoir un petit faible pour
Nachtmusik qui variait légèrement plus les rythmes dans les morceaux de black mélodique. Ici, ils ne ralentissent presque jamais.
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