Sylvaine - Wistful
Chronique
Sylvaine Wistful
Comment s'exprimer avec liberté dans ce monde dirigé par la bien-pensance maçonnique d'influence reptilienne? Les esprits de notre jeunesse perdue sont corrompus par les discours lisses et craintifs des chantres de la vacuité tels Napalm Death. Mais grâce à mon expérience et à mon savoir, moi, Jean-Michel Conspiration, vous apporte la lumière au travers de cette chronique, dans le but de vous avertir sur le champ : ne vous faites pas avoir, fidèles lecteurs embrigadés. Car c'est ce qu'ILS veulent.
Si nous vivions dans un univers sain et dirigé par la bonne conscience, jamais Sylvaine n'aurait été signée sur un label renommé tel Season of Mist. Encore un coup de ces maisons de disque voraces, régies par l'appât du gain et la conquête de pouvoir. Chers amis, ne soyez pas dupes et ne tombez pas dans le piège tendu par la Norvégienne. Oui, son chant doux et angélique est agréable à l'oreille et transcende les morceaux pour leur donner une nouvelle dimension. Il suffit d'écouter le premier titre « Delusions » pour succomber aux charmes du timbre de la Scandinave. Mais moi, je ne mange pas de ce pain là. Ce n'est pas l'appel d'une sirène qui me fera chavirer et perdre toute lucidité. Les influences d'Alcest affolent d'ailleurs mon radar : il s'agit bien d'un complot à l'échelle nationale visant à endormir la vigilance de l'auditoire, pour faire passer ce produit comme une révélation. Et ces riffs qui auraient bien pu se trouver sur l'album Ótta de Sólstafir me semblent bien suspect. Mais tout est lié. Car les Islandais sont sur le label français. Comme la Norvégienne. On ne me la fait pas, à moi.
Et ce n'est pas quelques cris écorchés sur « Earthboud » et « In the Wake of Moments Passed By » qui me feront baisser ma garde. Ces entourloupes néo-reptiliennes, je les connais bien. Mais j'ai bien peur que les esprits dépourvus de lucidité seront appâté par ces séduisantes incorporations d'éléments blackgaze, qui se marient parfaitement avec le propos de Sylvaine. D'autant plus que le travail fourni sur ces deux pièces est particulièrement intéressant. L'osmose entre les hurlements de la chanteuse et l'instrumentation épurée et atmosphérique hisse ces deux titres parmi les points d'orgue de Wistful, et le registre extrême employé par la Scandinave offre de belles variations à un opus qui se fait parfois monotone dans ses ambiances. Les élites cachées sur la Lune ont bien compris que rien n'est plus appétant qu'un beau chant féminin pour laver le cerveau. De ce fait, les lignes vocales de la chanteuse sont souvent irréprochables, mais ne parviennent pas toujours à sauver la barque lorsque celle-ci commence à faire naufrage en s'embarquant dans des longueurs encore mal maîtrisées par la compositrice. Morceau le plus court de l'album, « Saudade » apparaît comme l'un des plus ennuyeux tant l'absence de rebondissements plombe le titre. Il en va de même pour la pièce éponyme, qui défile dans la plus grande indifférence sur sept minutes dénuées de tout intérêt. Une pâle conclusion qui démontre que les forces du mal ne sont pas infaillibles.
Moi, Jean-Michel Conspiration, vous met ainsi en garde devant cette œuvre démoniaque. Wistful vous gagne au fur et à mesure des écoutes, tel un message de propagande. Toutes les pistes ne sont pas des joyaux et l'influence d'Alcest s'y fait omniprésente, mais les hommes reptiles dirigeants des maisons de disque ont réussi leur coup en livrant aux oreilles du grand public cette œuvre soignée, apaisante et dotée d'une splendide performance vocale. Méfiez-vous de cette jeune norvégienne, car il se pourrait qu'elle se montre de plus en plus redoutable. Mes craintes ne font que redoubler.
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