Zdań - Svietlaja pamiac, viecny spakoj
Chronique
Zdań Svietlaja pamiac, viecny spakoj
Ah bah merci ! Merci d’avoir cliqué pour lire cette chronique, parce qu’à mon avis il a fallu une sacrée curiosité pour que tu me rejoignes ici. Bah si, on sait bien que ce sont les chroniques de groupes déjà connus qui attirent le plus de monde. Et ZDAŃ fait tellement peu parler de lui qu’il n’a même pas droit encore à sa page sur Metal-Archives ! Alors que le groupe de ta petite soeur y est représenté avec leur démo sortie à 6 exemplaires.
Du coup ? Moins évident de trouver des infos sur eux. Eux. Beaucoup de « eux » même vu qu’ils sont carrément 5... Enfin, j’ai l’impression qu’ils sont 5, parce que le livret n’est pas en anglais. Vu que le groupe est biélorusse, j’imagine que c’est écrit dans sa langue, mais même Google refuse de m’en faire les traductions. Donc la page des crédits reste en partie mystérieuse, mais ce qui est sûr, c’est qu’il y a des femmes dans le groupe. Les photos sont assez claires sur ce point, et elles sont mêmes plutôt charmantes.
J’ai tout de même d’autres certitudes grâce à la page du label, le japonais Zero Dimensional Records sous sa mini division MAA, comme le sens de ZDAŃ, qui n’a rien à voir avec le football mais signifie « Fantôme ». Le titre de l’album quant à lui fait référence au « R.I.P. » anglais, et se traduit donc par « Importants souvenirs, paix éternelle ».
La musique par contre se comprend beaucoup plus facilement que tout le reste. Nos petits fantômes ont eu l’envie de mélanger le black sympho et le black dépressif. Enfin, je devrais plutôt dire que c’est avant tout dépressif, et parfois agrémenté d’airs symphoniques. Et ce n’est pas un dépressif du dimanche, légèrement perturbé ou déçu par sa note au dernier contrôle d’anglais. C’est un dépressif chronique, qui transpire le pathos. Il sent le pathos à plein nez. Du pathos à outrance. Avant tout dans les vocaux, qui chialent constamment. Et là, j’ai du mal à me prononcer définitivement. Oui, ils sont possédés, mais non, ils ne convainquent pas toujours. Ils lassent surtout, utilisés sans aucune mesure. Non seulement on a l’impression que le chanteur a marché sur un petit morceau de Lego tant il gueule de douleur, mais qu’en bonus il s’en mange toute la boîte car il ne s’arrête jamais. Il devrait parfois la boucler pour laisser les instrument s’exprimer, mais non, c’est plus fort que lui, il monopolise la parole (Rahahaah).
Alors seulement à quelques reprises, il se dit qu’il serait bien de laisser parler le deuxième élément chargé en pathos du groupe, et la ferme un peu pour qu’on entende le piano. Un piano ! Comme dans KANASHIMI !? Oui, comme dans KANASHIMI. Sauf que ZDAŃ le met un poil moins en avant. Il n’oublie pas que les autres membres ont eux aussi qu’on entende leur travail, et les guitares peuvent ainsi se lâcher. Certes, elles servent plus à créer des petits effets de larsen, à couiner un peu plus, mais c’est ce qu’il fallait pour les ambiances tristounes de ces 8 pistes.
Voilà, c’est tout ce qu’il est nécessaire de savoir pour vous décider à tenter ou non l’expérience. C’est ce qui est pratique avec ce genre de formations, les mots peuvent tout de suite soit donner envie soit faire fuir. ZDAŃ est un groupe appliqué, emporté par le dépressif, avec des vocaux pleurés sûrement trop présents, un piano mélancolique, d’autres instruments en support qui viennent rebooster un peu l’ensemble et au total 53 minutes qui auraient pu me faire choisir ce groupe pour ma vidéo sur « Essaie de ne pas te suicider... ».
DONNEZ VOTRE AVIS
Vous devez être enregistré(e) et connecté(e) pour participer.
AJOUTER UN COMMENTAIRE
Par gulo gulo
Par AxGxB
Par Jean-Clint
Par Raziel
Par Sosthène
Par Keyser
Par Keyser
Par Lestat
Par Lestat
Par Sosthène
Par Sosthène
Par MoM
Par Jean-Clint
Par Sosthène
Par AxGxB
Par Deathrash
Par Sikoo