Proxess - Hieroglyph
Chronique
Proxess Hieroglyph (Démo)
En préambule de cette chronique, je tiens à préciser que ce CD n’est pas une promo qui m’a été envoyée. J’ai en fait découvert Proxess par hasard, alors que je tentais de recenser les groupes de metal auvergnats, et j’ai complètement flashé sur les titres en écoute sur leur site web.
Evoluant sous ce line-up depuis 2001, Proxess est un jeune groupe clermontois dont le style de prédilection est le Heavy-Thrash. Ceci explique en partie pourquoi la musique de Proxess m’a d’amblé intéressé : comme moi, les membres du groupe ont du être bercés au son d’Iron Maiden, Megadeth ou encore Metallica, des influences qui transparaissent fortement sur les 5 titres de cette démo. En effet, nombreux sont les plans de guitares qui auraient pu figurer sur les albums de ces groupes illustres. C’est le cas par exemple des riffs mélodiques tournoyants qui jalonnent la plupart des compos du groupe comme sur « The dead were wearing a star » ou « As I fall » et qui nous ramènent systématiquement à des compos telles que « Genghis Khan » ou « Afraid to shoot strangers » de la Vierge de fer.
A l’instar de la bande à Steve Harris, le groupe aime se lancer dans des duels de guitares sur les soli (« As I fall », Inaudible calls ») et il convient de souligner la performance du lead guitariste notamment sur l’instrumental « Hieroglyph » (rah le solo d’ouverture !!!!) qui montre que Proxess n’est pas resté scotché à la musique des 80’s mais que d’autres influences plus récentes sont venues se greffer (Nile ?). Cette démo est également l’occasion de retrouver des riffs typiquement Thrash qui n’auraient pas fait tache sur Kill’em all (le riff de « The dead were wearing a star » vers 0’30) ou « Peace sells ... but who’s buying » (l’intro de « Fangs of the night »). Les musiciens savent malgré tout calmer le jeu quand il le faut grâce à l’apport d’arpèges en son clair, le break mélodique sur « Inaudible calls » en étant la preuve flagrante. Alors, vous me direz, tout cela n’est pas très original. J’en conviens. Mais les principaux protagonistes de ce style musical ayant plus ou moins délaissé leur style de prédilection, on ne peut qu’apprécier qu’un jeune groupe veuille reprendre avec conviction le flambeau.
Le chanteur possède un timbre de voix bien particulier qui fait automatiquement penser à Dave Mustaine ou au frontman de Lyzanxia. De ce fait, sa voix colle parfaitement aux compositions. D’ailleurs, ce qui fait l’attrait de ce disque, ce n’est pas seulement ses parties de guitares bien senties. Le groupe à un sens inné pour trouver des refrains qui font « tilt » immédiatement : il m’a suffit seulement de 2-3 écoutes des morceaux « The dead were wearing A star », « As I fall » ou « Fangs of the night » pour que les paroles me trottent dans la tête toute la journée. N’est-ce pas là le signe évident de l’efficacité des compositions ?
Ainsi, même si Proxess gagnerait à se démarquer de leurs influences majeures, « Hieroglyph » contient des compositions déjà très abouties pour un jeune groupe, ce qui ne peut-être qu’encourageant pour l’avenir.
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3 COMMENTAIRE(S)
28/03/2005 19:46
28/03/2005 17:20
28/03/2005 17:08