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Cattle Decapitation + Revocation + Vulvodynia + Shadow of Intent

Live report

Cattle Decapitation + Revocation + Vulvodynia + Shadow of Intent Le 06 Février 2025 à Villeurbanne, France (La Rayonne)
Alors LA RAYONNE, je t’adore vraiment, tu as pris la suite du CCO à Villeurbanne avec grande classe et les affiches que je vois désormais chez toi sont oufs ; l’acoustique est dingue, et tu as des IPA Pression au bar. PARFAIT. Par contre, quelle galère pour se garer quand je viens chez toi... Tellement que tu m’as fait tourner 15mn pour finir par me garer à l’arrache sur un trottoir et me faire rater VULVODYNIA qui commençait à 18H30 son set (Oui, pas d’introduction bateau, on rentre dans le vif du sujet ici, Ok ?). Désolé ma gueule, c’est ça la vie de néo-rural, on vit et on travaille en dehors de la ville, les oiseaux dans les arbres et les vaches dans les champs c’est cool le week end, mais ça fait rager quand on loupe des groupes en semaine. Bref ma gueule, ok. En tout cas, les feedbacks étaient excellents sur la prestation des Sud-Africains qui ont bien chauffés la soirée.

J’arrive donc juste à l’heure pour REVOCATION, que je ne voulais pas louper non plus. Grand fan de « The Outer Ones », et moi-même piètre guitariste face au talent de David Davidson, je voulais me faire mal à l’orgueil en regardant des supers musiciens jouer plus vite et plus dur que moi. Ce fut chose faite en 35 mn de set, assénant fort logiquement 3 titres du petit dernier « Netherheaven » (que j’aime un peu moins que son prédécesseur) ; 2 pépites de « The Outer Ones » (l’excellent titre éponyme et « That Which Consumes All Things » ; j’aurais bien aimé « Of Unwordly Origins » à la place mais bon) ; et quelques titres d’albums plus anciens. Très dans la démonstration, j’ai trouvé les Américains très à l’aise mais trop concentrés sur leurs instruments pour réellement créer une connexion avec le public. Cela s’est un peu ressenti lors des « blancs » entre les morceaux, ce qui a eu tendance à agacer un peu Davidson au début. J’aime beaucoup ce groupe sur album mais c’est vrai que c’est un style vraiment bâti pour égayer les yeux & les oreilles des musiciens ; peut être qu’un peu plus d’efficacité et de surprise dans les compositions aurait permis un plus bel accueil. Content en tout cas d’avoir pu enfin les voir, même si ce fut un peu trop court.

SHADOW OF INTENT est une anomalie. Déjà, parce que j’ai du créer le groupe dans la database de Thrasho, ce qui veut dire qu’aucun de mes collègues ne s’est jamais penché sur ce groupe de Deathcore Symphonique (sisi). Moi, pas fan déjà du genre, et ce que j’avais écouté m’avait interpellé : c’est vraiment bien fait, … mais c’est pas pour moi. Et ben je les ai vus en concert maintenant, donc je peux en dire que...c’est vraiment bien fait, mais c’est pas pour moi. Pourtant, rien à jeter : belle présence scénique des musiciens, un chanteur (Ben Duerr) impressionnant de par la variété de ses chants (wink wink Travis Ryan).. mais je suis vraiment hermétique à ce style, et l’abus des « BOOOOM » (la grosse infrabasse des années 2010 sur les breaks) m’a saoulé assez vite. Par contre, beaucoup étaient là pour eux ce soir, et c’est cool que je sois un viel aigri si les autres ont kiffé.

On va pas se mentir, on était quasi tous venus pour CATTLE DECAPITATION. Un groupe que je rêvais d’accrocher à mon tableau de chasse des concerts live, et qui m’a totalement conquis sur leurs 4 derniers albums. Un groupe à part dans le genre métal extrême, et j’ai été agréablement surpris par le nombre de gens qui les adoraient tout autant. Je ne pensais pas le groupe si populaire ! Ca attaque très fort avec « The Carbon Stampede » suivi de « The Prophets of Loss ». Le son est limpide (la Rayonne est une super salle pour ça), et les lignes de guitare de Josh Elmore sont mises en valeur au mix. J’ai la chance d’être quasi en face de lui et ce mec est un génie du genre, quand il sort un solo avec du sweep ou du riff grassouillet sans sourciller, je me dis qu’il n’est pas assez crédité pour ce qu’il apporte à la scène. Impossible de ne pas poser quelques mots sur Travis Ryan, que je découvre en sa qualité de frontman charismatique, et qui, un pied sur les retours, harangue le public lyonnais de ses multiples voix de sorcière, d’évier bouché ou de growls caverneux. Petit par la taille mais grand par l’attitude, il porte toute l’attention sur lui lors des morceaux, bluffant tout un chacun par sa palette de chants aux antipodes les uns des autres. Pour autant, on sent l’introverti en lui car entre les morceaux (qui ont tendance à s'enchaîner sans un moment de répit), il ne parle que très peu, si ce n’est pour remercier le pit et nous confirmer que Lyon met la douille à Paris (comme si on en doutait encore) car c’est beaucoup plus le feu CE soir CHEZ NOUS que LA BAS… Je vous mets la setlist plus bas, mais les grands moments d’anthologie sont clairement les morceaux de « Death Atlas » (« Bring Back the Plague »…) et l’éponyme qui clôture l’album & le concert avec une ambiance poisseuse et malaisante qui colle aux paroles horriblement réelles du groupe sur notre condition humaine. Petit coup de cœur vécu dans la fosse pour « A Living, Breathing Piece of Defecating Meat” dont mon voisin de concert semblait fan, en mode karaoke sur le refrain ! Seul bémol à ce concert des enfers, 12 morceaux pour 1 petite heure seulement, mais grosse tatane dans ta face, pas à sourciller tu ramasses tes dents et tu les remercies pour ça. Public en feu, groupe d’exception, salle au top, orga aux petits oignons, merci pour la soirée et j’espère revoir CATTLE DECAPITATION très très vite. Et même que le TS de la tournée est méga beau. À vous les studios.


The Carbon Stampede
The Prophets of Loss
We Eat Our Young
Scourge of the Offspring
Bring Back the Plague
The Great Dying (Interlude)
One Day Closer to the End of the World
Solastalgia
Forced Gender Reassignment
Dead End Residents
A Living, Breathing Piece of Defecating Meat
Plagueborne
The Great Dying II (Interlude)
Death Atlas

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