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The Ultimate Soul Grinding Festival - Last Inhumate Show Ever

Live report

The Ultimate Soul Grinding Festival - Last Inhumate Show Ever Illegal Corpse + Inhumate + Jig-Ai + Guineapig + Isacaarum + Teigne + TFB
Le 08 Novembre 2025 à Strasbourg, France (Molodoï)
Les gars d’INHUMATE ont la sagesse et le courage d’arrêter quand ils sont encore au top, plutôt que de vouloir à tout prix continuer, mais pour cela, devoir ralentir progressivement la cadence et perdre de leur superbe. Ils nous rappelaient dans l’interview de l’année dernière, qu’ils avaient prévu depuis les débuts de plier les gaules à la fin de leur heptalogie ; ils s’y tiennent. Évidemment, même s’il y a un pincement au cœur (c’est un euphémisme), cela force le respect. La bonne nouvelle, c’est qu’ils ne partent pas comme des voleurs. Au contraire, une énorme fiesta est organisée chez eux à Strasbourg pour ce méga pot de départ. Certainement adeptes de l’adage « Plus on est de fous, plus on rit », les vétérans de la scène Grind ont convié six autres combos, soit un total de sept groupes (un pour chaque album, je vois qu’on reste dans les symboles ;-)) pour une après-midi et une soirée entière de célébration. On a des choses à vous raconter !


Un mec au style familier monte l’escalator derrière moi en arrivant à la gare de l’Est. Je jette un œil furtif et j’aperçois un patch AxCx (ANAL CUNT) sur sa veste. Je pense qu’on a le même train et un programme identique. Sympa de se retrouver dans l’ambiance avant même d’être parti !

Ça y est, arrivés à destination, il faut maintenant bien sûr prendre des forces avant de participer à un tel événement. Donc direction une winstub (restaurant typique alsacien) avec les copains, pour s’enfiler un käseknepfle à la crème et lardons grillés, accompagné de quelques Meteor (bière locale) afin d’entamer correctement le week-end ! On se dirige ensuite vers le Molodoï où, paraît-il, des fans acharnés font la queue depuis 15h00, alors que le premier concert n’est qu’à 17h00.


Le nom complet de cette salle est le Centre Autonome Jeunes Molodoï (« jeunesse » en russe). Il s’agit d’un espace alternatif autogéré depuis 1994, c’est-à-dire qu’il fonctionne sur la base du volontariat et du bénévolat. C’est propre et spacieux à l’intérieur, on est plus de 600 et ça passe. Toute la partie droite est occupée par des stands de merch (celui d’INHUMATE est pris d’assaut), tandis que le large bar leur fait face. Les 40 cl de bière sont à 3 euros et c’est le même prix pour les sandwichs, on est vraiment parfaitement accueillis :-)


TEIGNE

Les Lillois ont l’honneur et à l’évidence le plaisir de lancer les hostilités. C’est un trio (guitariste-chanteur / batteur / chanteuse) qui ne doit pas exister depuis bien longtemps, et qui se donne en live depuis l’année dernière. La sortie en octobre de leur premier album Resilience les amène à parcourir une partie de la France (majoritairement les parties nord et est), la Belgique, les Pays-Bas et l’Allemagne. C’est dans ce cadre qu’ils ont d’ailleurs accompagné récemment INHUMATE pour les adieux de ces derniers à leur public nordiste. Le style de nos jeunes sonne Hardcore, mixé à des influences Grindcore / Powerviolence. C’est très efficace, notamment avec les deux micros, et ça ne met pas longtemps avant de remuer dans le pit. La chanteuse Gaëlle nous propose ensuite deux performances : tout d’abord celle où elle se découvre le buste pendant la partie d’un titre, et plus tard en jouant de la contrebasse électrique (instrument sans sa caisse de résonance, juste un cadre minimaliste équipé de capteurs électroniques) sur une compo lourde et moins agressive que les précédentes. Ça repart avec slams et circle pit pour finir sur une couleur bien Grind. Ils plaisent, je vois du monde aller se procurer leur t-shirt, et je sais qu’ils sont le coup de cœur de plusieurs spectateurs.


ILLEGAL CORPSE

« Crossover Thrash Hardcore band from the Nancy Bay Area » peut-on lire sur le Bandcamp des garçons. Ces quelques mots représentent fidèlement leur musique, décortiquée par AxGxB dans sa chronique de Riding Another Toxic Wave (le deuxième album des Thrasheurs moshers), pour ceux qui voudraient en savoir plus. Les mecs sont en short (et un des musiciens porte un t-shirt INHUMATE, sympa), ils ont prévu de bouger, c’est clair. Il y a en effet de l’énergie, à commencer par le chanteur qui se déplace un peu partout sur la scène. La partie « Nancy Bay Area » de leur accroche laisse présager de l’humour et effectivement, ils n’en manquent pas. Il est en plus référencé, il suffit de lire quelques titres de leurs chansons telles que « Let It Beer » et « Weed Of Change » pour s’en apercevoir. Ce côté « déconne » s’illustre en live avec un lâcher de requins gonflables, ce qui nous permet de nager avec les prédateurs marins (impeccable pour donner vie au morceau « Swimming With Sharks »). Je vois même un gredin slammer à califourchon sur un squale, et comme les Nancéiens disent « la santé mentale, c'est surcoté ! », je pense qu’il n’y a pas à s’inquiéter. Je me fais la remarque que les articles de plage sont décidément « tendance » en ce moment (lire les live reports de STILLBIRTH & de RECTORRAGIE) et je reconnais que ça apporte une atmosphère festive. Bref, une belle prestation pour une belle affiche que s’est offerte le quartet à l’occasion de ses dix ans.


TFB

Qui déclinerait une invitation à prendre part à un groupe de travail sur la bière ? C’est un sujet d’étude que creuse TFB depuis 10 ans (bon anniversaire à vous), dont les initiales signifient « Task Force Beer » (il y aurait aussi la version alternative « Thrash Full Blast »), et dont le logo est encadré de cannettes écrasées. Mais pour l’instant, l’équipe de Grind/Death de Trèves (la plus vieille ville d’Allemagne) s’applique sur les balances et on comprend pourquoi. Il faut que chacun s’entende car ils sont deux chanteurs principaux, plus deux musiciens qui disposent également d’un micro, donc un total de quatre brailleurs à accorder. Une fois les retours réglés et les premières notes envoyées, c’est circle pit direct, qui sera suivi de nombreux slams. Cela prend tellement bien que le cercle s’élargit pour accueillir encore plus de participants. Puis, après avoir parlé céréales liquides (un des chanteurs n’apprécie visiblement pas l’IPA), vient le moment de remercier nominativement chacun des membres d’INHUMATE. Cela étant fait, le quintet poursuit le show et va jusqu’à lâcher de la fumée, ce qui est inattendu pour ce genre de musique. Je ne sais pas si c’est un effet dû à son inhalation, mais il me semble percevoir un requin en plastique rôdant toujours dans les parages ;-). Je suis en tout cas très réceptif à ce set que je qualifie sans hésiter de monstrueux. Les gars déchirent et méritent de figurer en tête d’affiche d’un plateau. Si je me décide à m’y rendre, je serai plus que ravi d’aller les soutenir à l’Obscene 2026. Dans l’attente, leur deuxième album Blastbeat Hangover Commando donne une très bonne idée des dégâts sonores dont ils sont capables !


GUINEAPIG

On vous a déjà parlé de GOLEM OF GORE qui passait au Death Feast cet été, il est maintenant question d’autres Italiens s’adonnant au Goregrind : GUINEAPIG. Leur appellation vous est peut-être familière si vous êtes amateur de cinéma extrême (cf. la série de fims du même nom – en deux mots – dont le premier fut soupçonné d'être un authentique snuff-movie à cause de son réalisme), de concerts (ils tournent pas mal, et étaient au Hellfest en juin dernier) ou tout simplement de Grindcore. Le trio (guitariste-chanteur / bassiste-chanteur / batteur) envoie du son grave et saturé, avec une caisse claire qui résonne de façon typique du genre, tellement sa peau doit être tendue. Les fans de MORTICIAN (ils ont repris « Darkest Day of Horror ») m’impressionnent : ils ont beau rester statiques, il ne faut pas plus d’une minute pour qu’un circle pit démarre (à la BRODEQUIN). Et c’est vraiment le chaos dans le pit, un mix entre circle et pogo. Ça commence également à devenir une pataugeoire, avec de la bière qui colle aux chaussures. Les Romains font acclamer INHUMATE à plusieurs reprises et demandent de tout détruire pour « Terminator Mosquito », titre issu du multi-split Grind Over Sofia 2019. Ils nous diffusent (surprenamment) un peu de Techno pour dire au revoir et prendre la photo. Si vous voulez vivre l’expérience de « THE HEAVIEST GOREGRIND » comme ils aiment se présenter sur leur page Bandcamp, sachez qu’ils tournent en Europe avec GUTALAX et SPASM sur la deuxième partie de novembre.


JIG-AI

Malgré son nom (qui correspond à une méthode traditionnelle de suicide rituel pour les femmes au Japon), ce trio (guitariste-chanteur / bassiste-chanteur / batteur) n’est pas originaire du pays du soleil levant, mais vient de la République tchèque. Ses membres n’en demeurent pas moins influencés par la culture nipponne (surtout le hentai en début de carrière), et le gore de façon générale (mention spéciale au bassiste pour son t-shirt SUBLIME CADAVERIC DECOMPOSITION). Les Praguois sont connus de nos colonnes, et déjà dans sa chronique de Rising Sun Carnage, Sagamore nous invitait à visionner leurs vidéos de live pour se rendre compte de leur impressionnante énergie. Puis, Keyser témoignait de leurs performances scéniques au Neurotic Deathfest 2015 ainsi qu’au Netherlands Deathfest III. À mon tour d’en faire l’expérience. Mais avant tout, nos pervers prennent le temps de soigner les balances (et de signaler un « étrange feedback » dans le micro du bassiste un peu plus tard) afin de pouvoir nous offrir un set de qualité. Après 20 ans d’expérience et la participation à de nombreux événements, dont le prestigieux Maryland Deathfest (en 2024), on comprend leurs attentes. Et quand c’est parti, c’est parti ! Deux copines lancent un circle pit (merci à elles) avant que le show du « Bulldozer Commando Goregrind » ne devienne une véritable fête du slam : des « artistes » effectuent des figures acrobatiques, certains prennent de l’élan pour plus de panache, d’autres sont vraiment ambitieux et optimistes quant aux conditions prévisibles de l’atterrissage. Bon, il y a « quelques » gamelles mais comme le but est de s’éclater (au sens propre comme au sens figuré), l’objectif est atteint. Ensuite, les Tchèques expliquent que c’est leur habitude de dédier une chanson à quelqu’un, mais cette fois, c’est l’ensemble de leur prestation qui est réalisée en l’honneur d’INHUMATE, la classe ! Enfin, je termine sur une bonne nouvelle puisque Buraak, Rob et Jarda ont un nouveau disque dans les tuyaux, ce qui va ravir les fans en attente d’une suite à Entrails Tsunami, paru en 2019.


ISACAARUM

Le quatuor fait partie des plus anciennes formations de Grindcore tchèque avec MALIGNANT TUMOUR, PATHOLOGIST, INGROWING et CEREBRAL TURBULENCY. Il y a un retard cumulé d’une vingtaine de minutes, alors en attendant que les vétérans soient prêts, j’observe autour de moi et je tombe sur un festivalier au sweat « Transilvaginian Pornogore since 2008 » assez incroyable (quelqu’un connaît ?). Bon, le spectacle des vieux briscards est maintenant sur le point de débuter et mon regard se pose sur eux. Je suis frappé par le guitariste au corps tatoué dont la tenue est une espèce de robe extrêmement courte en matière noire luisante, de type latex. Avec la paire de menottes qui pend à son poignet et son collier à pic, ça fait très SM. Quant au chanteur, c’est une corde de pendu autour du cou, et des lunettes équipées sur les extrémités de petites lumières rouges brillant dans le noir, qui lui donnent une tête de mouche horrifique. Il maintient notre attention en nous mitraillant de ses mains au rythme de la batterie, je vois qu’il est plein de ressources. Après un petit mot pour INHUMATE, il continue à vouloir nous embarquer – et les compos entraînantes vont dans le même sens – mais ça reste relativement calme dans la fosse. Certainement que les pogoteurs se sont déjà trop défoulés et/ou qu’ils se réservent pour la tête d’affiche qui va suivre dans quelques instants. Les Tchèques se donnent néanmoins à fond jusque « Smegmania » qui vient clore leur setlist, et qui n’est autre que la dernière piste d’Impregnation, publié en septembre de l’année dernière via Nasphyr Records. Pour les plus chanceux, vous retrouvez le « Nihil Metal band » à Trutnov en juillet !


INHUMATE

Alors que pour les groupes précédents, un espace était naturellement laissé devant la scène pour permettre le déploiement de circle pit et autres pogos, ce n’est désormais plus le cas. Tout le monde veut se retrouver aux premières loges pour ne rien rater du last show ever, donc pas de pitié pour la fosse. À peine le « couple à 4 » fait-il son entrée qu’est scandé « INHUMATE, INHUMATE ! » : on a l’impression d’assister à un rappel bien que ça n’a pas encore commencé. Les freaks partagent quelques mots et nous apprennent notamment que parmi l’audience, 12 pays sont représentés (c’est bien plus qu’un événement alsacien). Également une attention bienveillante (venant d’eux, l’inverse aurait été surprenant) pour s’assurer que tous les slammeurs soient bien réceptionnés. Comme à l’accoutumée, quoique les circonstances fassent que le niveau d’affection soit encore plus élevé, les admirateurs du collectif qui rejoignent leurs héros sur les planches en profitent pour leur donner une accolade, ainsi que pour grogner une ultime fois au micro de Christophe. Ce dernier descend, annonce un wall of death et se positionne au milieu des deux rangs, en précisant que la cible, c’est lui. Il survit au carnage et surprise, nous explique qu’à présent, le moment est venu pour une nouvelle composition ! Elle est intitulée « The Blink » et ses paroles ont été inspirées par le texte « Mon Enfance » de Jacques Brel, en particulier du vers : « Et nous voilà ce soir ... » (le niveau d’émotion monte). Puis la blague « On va vous en jouer une qui nécessite de longues années d’études en musique », pour juste entendre « I was drunk » pendant une seconde et demie ;-). Il est maintenant l’heure des discours et en attendant qu’un problème technique soit réglé, Damien le roi de l’impro, meuble en demandant à l’auditoire qui aime la Suze comme lui. Cela permet ensuite à Fréd de narrer la genèse d’INHUMATE : on apprend que c’est par une petite annonce (« bassiste cherche à monter un groupe style OBITUARY et PESTILENCE ») passée dans le Hard Force de mars / avril 1990 que tout a commencé. La suite de l’historique est déroulée jusqu’au « nouveau guitariste », en passant par les anciens membres (dont certains présents dans la salle) et l'arrivée de Christophe & Yannick en 1994. Ensemble, ils auront parcouru 270 000 km dans 17 pays pour un total de 291 concerts !!! Après les nombreux remerciements (fans, famille et acteurs de l’underground), le son reprend pour un final de sept morceaux, un de chaque album, joués dans l’ordre chronologique. Quand le bruit s’arrête, il n’y a plus qu’à faire monter l’assistance sur scène, et à nos compères de se mettre au pied de l’estrade, afin de montrer le respect des artistes pour leurs supporters, sans qui ils n’existeraient pas. Ainsi se terminent 35 années de folie et d’amour…
Sick & Proud !





Mes remerciements à The H. pour ses photos !


Il est 1h10 du matin, ça y est, c’est fini. Ça me fait bizarre quand je repense à leur aventure humaine. Également à l’interview qu’ils m’avaient accordée pour mon fanzine en 1999… En tout cas, je suis bien content de la réussite de cette soirée qui fut un réel succès. Aussi bien par la présence en masse des aficionados (c’est un sold out), que par l’état d’esprit et les témoignages reçus de part et d’autre au sujet de l’impact de la musique dans nos vies.
« Grindcore is life ! »

1 COMMENTAIRE(S)

Jean-Clint citer
Jean-Clint
20/11/2025 11:28
Comme l'a souvent dit Jean-Pierre Foucault ça avait l'air d'être une sacrée soirée ! Clin d'oeil Grosse affiche et complet en plus... c'est mérité pour ses vétérans qui raccrochent après une grosse carrière que beaucoup envieraient. Chapeau les gars et merci ! Sourire

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