L'Ohreland, terre de légende où règne la tribu Sebkha-Chott, existe: j'ai discuté avec un douanier à la frontière, et il a accepté de contacté par talkie-walkie 2 des pères fondateurs de cette dictature monarchico-démocratique (si si) afin de décider si oui ou non ils m'autoriseraient à pénétrer en leurs terres afin d'aller y acquérir plusieurs cartouches de Vache qui Rient, celles-ci coûtant vraiment moins cher là-bas. Après de rudes négociations, des renoncements, des humiliations diverses mais consenties, le résultat de cet entretien fut positif, et nous fêtâmes cette entente cordiale par une festive partie de sudoku par équipe. Le tout est peu ou prou (j'ai essayé la poupe, mais non, ça le faisait pas ...) retranscrit ci-après.Sebkha Chott existe depuis l'an 2000, donc forcément, après tout ce temps, ça doit être un peu pénible de se voir poser le genre de question qui va suivre. Néanmoins, pour les retardataires qui, comme moi, débarquent et vous découvrent, ça serait vraiment sympa de nous dressez une courte fiche récapitulative du groupe, pour nous mettre au jus de ce que vous êtes et incarnez, en terme d'image, d'esprit, de genre musical, de but, de goûts, de groupe sanguin, d'orientation sexuelle et de niveau de maîtrise de l'occitan (ou du vieux sarthois …)
Wladimir Ohrelianov II: Ahem, comme entrée en matière mon petit Hugues, j'ai connu meilleure approche. Sebkha-Chott, le Crou, la Nomenklatura Ohrelandaise, quoi, donc, Ohreland, finalement, existe depuis 10000 ans. Si nous ne sommes apparus aux yeux et oreilles terrestres qu'en 2000, c'est que nous l'avons bien voulu (une sombre histoire de calembour foireux et de bug, m'enfin, passons).
Je ne te renseignerai pas sur mon groupe sanguin, en 10000 ans de règne autocratique, j'ai appris à ne le donner qu'à des gens d'extrême confiance, car comme disait Fidel "Toi, mon frère, avec un téléphone portable ?????" - si c'est pas une preuve, ça !
En ce qui concerne les orientations sexuelles, en tant que tyran, je m'en passe avec brio et désinvolture. Non pas que je stagne, j'englobe.
Les langues ne nous intéressent pas, comme tu l'as sûrement lu dans la Genèse de notre monde, leur multitude et leurs spécificités autonomiques authenticitales n'ont d'égal que la multitude des genres musicaux dans l'art de passer son temps à se catégoriser et s'autochier sur la gueule.
Pour le reste, les choses, donc, que tout le monde sait déjà, comme tu l'as dit, eh bien, d'aucuns prétendent que notre Mekanik Metal Disco & Peplum Néofuturiste Burlesque aurait des relans de Frank Zappa, Magma, Mr Bungle, Fantômas, Carnival In Coal. C'est évidemment faux et totalement erroné, ceux là, bien avertis ont vaguement copié Sebkha-Chott avant même notre révélation aux yeux des mondes. Mais il faut bien dire qu'ils ont été fort convaincants ! Un précédent passage terrestre dans les années 30 et en Europe de l'Est depuis des millénaires fait que l'on peut également trouver du Mekanik Metal Disco dans le jazz, voire dans la musique des balkans et la musique klezmer.
Tzom: Moi, c'est Tzom chef de la Milice Ohrelandaise. Tu me dumes obéissance, sinon je commenceraime à te smiter puis à te taper tout simplement.
J'ai eu un mal fou à retenir le nom du groupe au départ, jusqu'à ce que je trouve « Seb, le cachotier » comme moyen mnémotechnique à 3 centimes d'euros. Sebkha Chott, c'est le nom de la petite sœur de Yog Sothoth, le nom d'une spécialité ohrélandaise proche du clafoutis ou l'anagramme d'une insulte slave ?
Wladimir Ohrelianov II: C'est un nom qui sonne quand on l'écrit et l'exprime bien. Devant tant de beauté, quelques rares poètes géologues ont d'ailleurs décidé de baptiser les grands lac salés asséchés du Sahara (vaguement marécageux, donc) Sebkha, et la dépression en milieu fermé qui naît dans la poche immédiatement inférieure à ce marécage Chott. Et parfois, devant tant de splendeur, ils mélangent tout, et prennent les vessies pour des lanternes ; alors les Sebkha deviennent des Chott et réciproquement. Il faut bien dire que les scientifiques ne sont pas le must de ce qui se fait en termes de rigueur, hein.
Tzom: Pvoui, c'est ça.
Quand je me plonge dans l'univers du groupe - que ce soit via votre site, l'observation du digipack de « Nagah Mahdi », ou bien entendu l'écoute de l'album -, j'ai un peu l'impression d'ouvrir la porte cachée au fond de mon placard qui débouche sur un monde fourmillant peuplé de Minipouces et de Fraggle Rock. C'était l'un de vos buts premiers, de créer au delà de la musique un monde à l'identité forte, ou bien c'est venu tout seul, au cours de vos expérimentations musicales ?
Wladimir Ohrelianov II: Nous n'avions pas du tout l'intention d'envahir Fraggle Rock avec une armée de Minipouces, mais maintenant que tu m'y fais penser, ça dérouillerait un peu nos troupes. Dans tous les cas, Ohreland est de toute éternité et est tout à fait dual avec la musique de Sebkha-Chott. Pas de Mekanik Metal Disco sans Peplum Néofuturiste Burlesque, enfin. Du pain et des jeux, c'est quand même la base d'une dictature !
Tzom: Woui, ça c'est vrai.
Vous m'excuserez mais …
Wladimir Ohrelianov II: Péremptoire, affirmatif et beaucoup trop définitif, il faudra revoir cela.
Hum … J'espère que vous aurez l'indulgence de ne point m'occire malgré mon extrême outrecuidance, mais je continue avec des questions qui s'enchaînent sans queue ni tête (non, je ne ferai pas de parallèle avec des hommes politiques), ça vous apprendra, et puis d'abord c'est vous qui avez commencé: sur « Nagah Mahdi », le titre et l'utilisation d'une police très stylée font penser à des influences proche/moyen-orientale, les cuivres et de nombreux passages évoquent l'Amérique du sud, les paroles du Prologue et de l'Epilogue semblent être – de mon humble point de vue d'ignare en la matière – un charabia vaguement italien métissé de je ne sais quoi, j'ai même lu quelque part que l'on trouvait du folklore juif sur certains de vos morceaux … C'est dans un souci d'universalisme cette diversité culturelle, ou cela traduit véritablement la diversité des origines / goûts des membres du groupe ?
Wladimir Ohrelianov II: Les Ohrelandais sont Ohrelandais, et ma remarque d'un peu plus haut devrait te permettre de nous positionner dans le débat des particularismes séparatistes régionariaux. L'Epilogue et le Prologue (que tu as trouvé, n'est-ce pas ?) sont inspirés, et c'est déjà beaucoup. Cela traduit la diversité culturelle et la multiplicité stylistique qui fait Sebkha-Chott et Ohreland, et qui devrait faire toutes les musiques et toutes les langues si vous aviez pas fabriqué cette tour de Babybel il y a quelques siècles. Tiens, avec tout cet héritage Babybelonien, je suis sûr que tu ne saurais même pas dire ce que veut dire Nagah Mahdi !
Tzom: Affirmation?
Le titre de l'album est bien obscur. Il semble qu'il appelle une suite. Alors, « Nagah Mahdi, Ravioli Vendhedi » ? « Nagah Mahdi : ne sors pas sans tes gants, tu vas attraper froid ! Sacré Nagah, on est en été» ? « Mais qu'est-c'qu'tu bois Nagah Mahdi donc ? » Comment, c'est moi le maillon faible, c'est ça ?
Wladimir Ohrelianov II: Le titre n'est pas obscur, il est profond(ément abscons). Il n'appelle aucune autre suite que : Nagah Mahdi - Opuscrits en 48 Rouleaux
D'une manière ou d'une autre, il parle des origines, des sources du prophètes (c'est moi), et de fouilles archéologiques dans des Club Méditerranée.
Tzom: Euh...
Dans votre liste de remerciement, on peut voir un certain nombre de références de bon goût, parmi lesquelles Trevor Dunn, GTI ou Axel de Carnival in Coal. Quel est votre attachement au metal au sein du groupe: combien de membres y sont sensibles, qu'est-ce que vous aimez, quel proportion ce genre musical doit il, pour vous, occupez dans l'univers musical de Sebkha Chott, quels sont vos coups de cœur ? D'ailleurs comment se fait-il que votre album ait eu une couverture aussi faible dans les médias metal à sa sortie (pour ce que j'en sais en tout cas) ?
Wladimir Ohrelianov II: Nous remercions Trevor Dunn parce que c'est un génie (alors qu'il n'est pas Ohrelandais) et qu'il s'est entretenu et s'entretient encore régulièrement de questions et de notions bassistiques avec moi-même ! GTI, ce sont des quasi-Ohrelandais, en fait. Il sont d'ailleurs déjà venu par chez nous ! Quant à Axel, en dehors de ce qu'il est et représente (ce qui est déjà pas mal), on le remercie surtout de nous avoir prêté son Goat of Rahahaaz de l'époque sur Nagah Mahdi.
Le metal, il y en a, on en fait, on en écoute, mais pas que. En fait on déteste et on adore. C'est normal, encore une fois, on revient au découpage musical auto-catégorique. En Mekanik Metal Disco, on aime bien que ça bourre un gros coup alors qu'on s'y attendait pas, ou même si on s'y attendait mais qu'il fallait prendre ça dans la face. Après, on aime bien quand c'est souple et pas triggué tout le temps. On aime bien les nuances, si tu veux. On trouve dommage que des groupes comme Nile, Cannibal Corpse, Dying Fetus, Grip Inc n'aient retenu que cela du Mekanik Metal Disco, mais on ne peut pas leur en vouloir, car ils le font très bien ! Mais comme ces groupes prennent toute la vedette sur Terre, eh ben forcément, la couverture metal de l'album a été moins forte qu'elle n'aurait pu l'être. Je pense qu'on peut raisonnablement penser que c'est la faute à Nile et Meshuggah. Mais faudrait leur demander, pour être sûr.
Tzom: Oui !
A quoi ressemble votre public ? Y a-t-il un ohrélandais type ?
Wladimir Ohrelianov II: A n'importe qui, quand ça n'est pas à n'importe quoi..... Les Ohrelandais type sont à Ohreland. Celles et eux qui viennent aux escales (concerts) ne le sont pas encore. il peuvent devenir des types après, s'ils se comportent bien. En tout cas, Ohreland ne fait aucune distinction sexuelle, de couleur, de religion, de taille, de forme, ou de bout de sboub, ou quoi. De toute façon, une fois dans la masse, en uniforme, passé à la chaux, un Ohrelandais, c'est un Ohrelandais. A ceci près qu'on suicide les femmes à 29 ans pour qu'elles restent belles toute leur vie (mais ça ne marche pas pour celle qui sont moches d'entrée, et nos scientifiques planchent sur le problème en ce moment).
Tzom: Personne ne ressembläme à notre public!!!
Le terme Mekanik Metal Disko est mis tout particulièrement en avant par le groupe, que ce soit à travers votre bio délirante (mais parfaitement véridique, il va de soi), ou à travers le nom de l'AMMD qui semble se charger de la promotion de votre musique. Qu'est-ce que cela représente pour vous ? Juste une partie intégrante de la mythologie Ohrélandaise, ou bien est-ce sensé être le raccourci définitif pour résumer l'irrésumable mélange de style que constitue votre musique ?
Wladimir Ohrelianov II: Les deux mon amiral, tu as fait mouche. En revanche, si l'AMMD est en effet une structure historiquement Ohrelandaise, et qui en gardera les stigmates pour des siècles et des siècles, elle n'est plus uniquement dédié à Sebkha-Chott et est totalement indépendante de la Nomenklatura Ohrelandaise. On retrouve cependant des préceptes de non catégorisation, de liberté, d'affranchissement, et de timbre à l'âme chez elle aussi !
Tiens, je lui mets un lien vers, elle sera contente :
www.ammd.net.
Tzom: Le Mekanik Métal Disco... c'est... c'est une force de la nature quand qu'en t'on joue... quand qu'en t'on joue pas... le lundi, le mardi, le jeudi, le mardi, le lundi...
C'est ce qui nous réchauffûmes le coeur, tu comprendis.
Chacune des 48 pistes de l'album se trouve affublée – en plus de son titre normal – d'un nom de plage (genre La Grande Motte, ou encore Omaha Beach) … Non mais vous n'avez pas honte à votre âge d'abusez ainsi du double sens de plage ? Pourquoi ne pas carrément avoir donné des noms de bitches (Clara Morgane, Tabatha Cash) aux morceaux hein ? ;)
Wladimir Ohrelianov II: Mon petit bonhomme, alors que tu étais sur la bonne voie, tu te répands liquide sur le sol après une chute vertigineuse dans mon estime tyrannique. Quel dommage....
Dis donc, les fouilles archéologiques dans les Club Med dont je t'ai parlé tout à l'heure, tu crois qu'on les fait en Auvergne, peut-être ? La grotte de Qûmran, les rouleaux, des mers mortes, tout ça, c'est chez le Dalaï Lhama que ça se passe ????? Et Nagah Mahdi, ça n'a pas d'homophone ?????
Bon.
Pour ce qui est de ta proposition tout à fait fallacieuse et déplacée, je ne connais qu'une seule Bitch qui mérite d'être sur un album de Sebkha-Chott : Yüla Slipovitch. M'enfin, c'est pas le genre de Bitch que tu peux te dégotter tranquillou dans une cale à Hambourg de derrière les fagots !
Tzom: Ah, ah, ah... Hi, hi hi....
Sur scène, il semblerait que Sebkha Chott ce soit carrément un grand show qui mélange le burlesque, le guignol et le nawak … Enfin c'est l'impression que donnent les photos entraperçues ça et là. Comme sur album, vous tenez à donner une dimension supplémentaire à votre univers ? A quoi doit on s'attendre: des lancers de nains dans l'assistance, des sévices humains, du karaoké ?
Wladimir Ohrelianov II: Je citerais une phrase d'un de mes célèbres discours, qui a été depuis copié honteusement par Balkani à propos des pauvres en France et Ahmadinedjade à propos des homosexuels en Iran : « Il n'y a pas nains à Ohreland »
Tu ne peux pas savoir à quoi t'attendre, car nous mêmes ne le savons pas. Nous ne sommes pas comme ces faux grands hommes qui écrivent leurs discours avant de venir et se permettent de dire qu'on les a mal compris ou que ce n'est pas eux qui les ont écrits après. Nous, c'est du spontané, uniquement, de l'impro permanente. Eh oui, on ne sait jamais ce qui peut arriver. J'ai juste un regret, vous, les terriens, vous ne savez pas vous tenir, et jusqu'ici, à de très rares exceptions, ça finit toujours dans un bain de sang.....
Tzom: 24 ans.
C'est vraiment génial que vous ayez réussi à décrocher la première partie de Unexpect pour leur tournée européenne. Comment cela a-t-il pu se faire ? Les québécois vous connaissaient et vous appréciaient ? C'est Musea Records qui vous a filé un coup de pince ? Ou bien est-ce Unexpect qui a de la chance d'avoir décroché la seconde partie de votre tournée européenne ?
Wladimir Ohrelianov II: Nous n'avons pas décroché la première partie, nous leur avons proposé de monter on board et de faire un brin de route ensemble. C'est naturel, et tout à fait normal. C'est vrai qu'ils sont Kebekois et je le déplore au premier chef, mais on fera avec, on parlera dans une langue neutre, et tout ira pour le mieux. Et non, Muséa Records n'a rien à voir dans l'histoire. C'est une histoire d'amour, d'audace, et de reconnaissance mutuelle, en fait.
Tzom: Oui ça c'est vrai aussi.
Quand on développe une image aussi théâtrale et loufoque, il y a un risque que les gens ne vous prennent pas au sérieux. Par exemple, quand vous interprétez un morceau reggae aussi bon que pastichesque, on ne sait pas trop si c'est du lard ou du cochon, et si vous rendez hommage au genre ou si vous vous en moquez doucement. Autre exemple, sur « La routine habituelle …», entre la fin du titre évoquant les pirates d'Asterix et le bêlement de mouton jaillissant au milieu de bruitages marins, on ne sait pas si on peut se laisser aller à l'émerveillement qu'évoque cette interlude épique et triste à la limite de la B.O. de film, ou si le port du nez rouge reste de rigueur … N'y a-t-il pas un risque que les auditeurs se méprennent sur ce qui doit être pris au sérieux et ce qui est du domaine du pastiche loufoque ? Quoi, c'est moi qui commence à me prendre la tête et je ferai mieux d'aller tirer une nouvelle taffe pour me déstresser le sphincter ?
Wladimir Ohrelianov II: La preuve est faite que nous ne sommes en effet pas souvent pris au sérieux. Tu me parles comme un simple humain, chose que tu n'aurais jamais faite avec Omar Bongo, par exemple, ou Bokassa (dont je partage le tailleur). Mais, au fond, quel besoin avons-nous d'être pris au sérieux ? Quel besoin aurais-tu de savoir si on aime le reggae, si on s'en moque, s'il y a un entre-deux, ou quoi ? Si on l'a fait, c'est qu'on voulait le faire, et si tu l'as aimé, c'est que ça t'a plu. Pourquoi, ça n'a pas d'importance, nous savons, à Ohreland, qui nous sommes, et vous savez ce que vous aimez, sur Terre. Si on doit se trouver, on se trouvera. Mais il me paraît, à titre personnel, et au nom de mes collègues, tout à fait important, de parsemer de dérision un projet tel que celui là qui pourrait être prétentieux dans l'alternative opposée.
Tzom: Tu te primes la tête gros d'ailleurs je vïmes te smiter.
Deux albums sont en pré-commande sur votre site : l'un des deux est une version liftée (« injection de botox … ») de votre premier album, et l'autre … C'est le nouvel album à venir ? A quoi doit-on s'attendre ? Va-t-on enfin y trouver avoir du slam, de la cornemuse, de la musique baroque et du zouk ?
Wladimir Ohrelianov II: Pour la musique baroque, en effet, il y a des chances que tu en trouves si c'est ce que tu cherches. Je pense que les orientations prises par les exégètes du MMD (Mekanik Metal Disco) ces dernières années tendent à en faire quelque chose de plus tendu, cynique, violent voire brutal, mais aussi plus fidèle (en terme de son), avec la perpétuelle inquiétude de savoir si le groove est maintenu. Donc, du zouk, du slam, de la cornemuse, tu en entendras peut-être, mais dans un contexte éminemment glauque et pathologique. Mais ce qu'il faut surtout comprendre, c'est que ce nouvel objet ne se contentera pas d'être audible. Il était temps qu'Ohreland mette les pieds dans le multimedia, et, comme à son habitude, un palier appelant un gap, un gap appelant un trou noir, l'empilement conceptuel de ce nouvel album se devait de ridiculiser le précédent, et c'est avec du carton que tout cela sera fait. Comment ? C'est un grand mystère, qui n'est révélé qu'à une petite dizaine de privilégiés !
Tzom: Du trombone, du trombone et du trombone. C'est tout.
Bon, on va s'arrêter là, j'entends mon fiston qui pleure, c'est l'heure du changement de couche. Juste pour être sûr : est-ce qu'il me serait possible – au vu de cette interview – d'obtenir un titre de séjour de 3 mois pour l'Ohreland, ou faudra-t-il encore en passer par des sévices sexuels infâmes mettant en sens tenues de vynile, animaux à plume et aspirateur Dyson pour obtenir ce précieux papier ? Et sinon, un dernier mot pour la route ?
Tzom: 28 rue de Fleurus...
Wladimir Ohrelianov II: L'un n'empêche pas l'autre, à Ohreland tout est permis, du moment que ça n'est pas toi qui choisis le "tout" en question. Mais tant que tu restes dans nos Terres, même virtuelles, tu te naturalises peu à peu et tu goûtes au bonheur. Le meilleur moyen d'obtenir ce titre de séjour, c'est donc sans doute le forum, voire une de nos escales, éventuellement.
Allez, Michel, si tu nous regardes !
Öttoritairement,
Sur ces bonnes paroles, il semblerait que le processus d'ouverure d'une ambassade de Thrashocore en terres ohrelandaises soit en bonne voie ...
Par gulo gulo
Par AxGxB
Par Jean-Clint
Par Raziel
Par Sosthène
Par Keyser
Par Keyser
Par Lestat
Par Lestat
Par Sosthène
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Par Sikoo