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2016, l'année S.U.P.

Interview

2016, l'année S.U.P. Entretien avec Ludovic et Fabrice Loez (2016)
Après un stand-bye de 8 ans, durant lequel les membres du groupe ont été actif au sein de SUPURATION avec notamment la sortie de deux albums (dont un clôturant la trilogie ouverte en 1993 avec "The Cube"), S.U.P. a fait un retour aussi inattendu que fracassant en fin d'année 2015. En effet, depuis la mi-décembre des annonces quelque peu nébuleuses sur le groupe circulaient sur les réseaux sociaux avant qu'une annonce officielle soit publiée par le récent label français Overpowered Records. Et jugez plutôt : toute la discographie de la formation va être rééditée, par ordre chronologique, en vinyle d'ici 2017. "Anomaly", premier album de S.U.P. agrémenté du "Live Anomaly Tour 1996", ouvre donc le bal cette année. Ce dernier sera en effet disponible le 1er mars, une belle façon de découvrir ou redécouvrir cette formation ainsi que de soutenir* le travail d'Overpowered Productions (cf. compilation de CRUSHER,...). De même, un nouvel album va également voir le jour. Autant dire que le programme est des plus chargés ! Mais ce flot de bonnes nouvelles soulève tout de même bon nombre de questions que Thrashocore va donc s'empresser de poser aux musiciens.

Bonjour à tous ! Plutôt que vous demander une énième fois de faire votre présentation et celle de S.U.P., pouvez-vous nous dire comment se sont passées ces dernières années au sein de SUPURATION. Êtes-vous satisfait de l’accueil fait à vos nouvelles offrandes – "CU3E" (2013) et "Reveries..." (2015) – ainsi qu'à vos prestations scéniques (votre concert au Fall of Summer 2015 m'ayant grandement bluffé) ?

Ludovic : Bonjour, l'accueil de «CUBE3» a été très bon, cet ultime album de SUPURATION finalisant la trilogie de «The Cube» a beaucoup plu à nos fans. Les concerts, notamment au HELLFEST 2014, se sont bien déroulés et nous avons changé de label depuis 2012 pour SUPURATION, et avons finalisé avec un «album» qui s'intitule «Reveries...» qui est un réenregistrement de nos plus anciens titres, qui normalement, aurait dû sortir sous forme de bootleg, mais qui, finalement est sorti sous un format officiel chez LISTENABLE RECORDS.

Fabrice : En ce qui concerne les concerts, oui, nous sommes très satisfait de nos prestas! Cela reste des concerts sous le nom de SUPURATION, nous avons encore un concert avec SUPURATION au Chaulnes Fest le 26 mars, ensuite, nous allons basculer en mode S.U.P. Repartir sur des ambiances plus froides, laisser planer une sorte de malaise dans les salles, ça c'est plus notre trip.


SUPURATION ayant été formé en 1989 sous le nom d'ETSICROXE et S.U.P. en 1994 comment arrivez-vous à jongler entre les deux ? Et comment ce second projet a-t-il pris forme ?

Ludovic : Après la sortie en 1993 de l'album «THE CUBE» et du mini cd «Still in the Sphere» nous ne voulions pas sortir un «THE CUBE » numéro 2. Nous voulions passer à autre chose, quelque chose de différent, plus expérimental tout en restant dans un registre métal : S.U.P était né. Nous ne jonglons pas avec les deux projets, la distinction musicale pour nous est nette.

Fabrice : A la base, ce n'était pas un second projet, c'était le même, sauf qu'"Anomaly" avait vu le jour, et nous trouvions que musicalement cela ne correspond plus au nom. Nous ne voulions pas tromper les fans de SUPURATION, ceux qui attendaient du DEATH METAL. C'est la raison pour laquelle nous avons raccourcit ne nom en SUP puis, nous est venue l'idée d'inventer un pré quelle à l'album "The Cube", et là c'est l'inverse, SUP ne correspond pas à l'image de SUPURATION. Mais, nous sommes un seul et même groupe. SUP/SUPURATION. C'est un seul et même projet.




Le retour de S.U.P. en décembre dernier, a-t-il été programmé de longue date ou bien cette décision a-t-elle été prise spontanément? Quels éléments déclencheurs ont permis de redémarrer la machine ?

Ludovic : Cela s'est fait assez spontanément, mais il est évident qu'un retour de S.U.P pour nous était de rigueur, nous avons longtemps attendu des retours sur nos projets à venir, c'était l'occasion pour nous de ne plus attendre et de ne plus faire attendre nos fans...

Fabrice : Très sincèrement, SUP nous a manqué et nous manque encore, l'attente est rude pour nous aussi. Nous sommes très heureux de ce retour.


Le fait que vous ayez signé sur une structure aussi récente est assez étonnant. Comment êtes-vous entrés en contact et pourquoi avoir choisi de faire confiance à Overpowered Records ?

Ludovic : Le projet d'OVERPOWERED RECORDS est très ambitieux, et les conditions pour nous en tant qu'artistes sont très avantageuses. Nous ne sommes pas dépendants et tous les projets sont vite pris en compte ce qui nous permet de sortir de beaux produits en temps et en heure dans de bonnes conditions.

Fabrice : La liberté que nous laisse OVERPOWERED RECORDS a fait toute la différence. Il nous laisse nous exprimer comme on le désire. Ça se fait rare dans le milieu. Enfin un label dont le but est de se développer à l’international, dont le projet est ambitieux et pour qui la relation avec l’artiste est centrale. C'est une structure récente, c'est vrai, mais ça ne nous fait pas peur, nous ne courrons pas après la gloire, nous cherchons juste la possibilité de nous exprimer par le biais de notre art. Ça sera chose faite grâce à OVERPOWERED RECORDS.


S.U.P. est résolument tourné vers le futur, tout comme SUPURATION, faisant même office d'ovni au sein de la scène metal, que ce soit par les artworks, les paroles mais aussi le style délivré. De plus vous avez un beau site Internet et certaines de vos sorties sont en écoute sur Bandcamp. Néanmoins votre discographie va être rééditée en format vinyle, vous sortez des bootlegs officiels et vous avez également soutenu une petite – et nouvelle association – Volume Brutal, en leur offrant quelques réalisations. On sent que vous êtes profondément attachés à certaines valeurs et avez le goût du travail bien fait. Quelle est donc votre « position » quant à la dématérialisation de la musique ainsi que la consommation de masse qui en découle ?

Ludovic : Nous essayons de faire artistiquement ce qui est bon pour nous, la sortie des 6 albums de S.U.P en double vinyle collector sur 18 mois en est la preuve, nous ne sommes pas favorables à l'ère numérique pour ce genre de musique, mais il faut vivre avec son temps malheureusement.

Fabrice : Et bien, la dématérialisation c'est bien, pour celui qui n'a pas le temps, je trouve ça dommage de ne plus prendre le temps. Le temps de s'installer dans son salon, sa chambre, s'asseoir sur le bord de son lit, à côté de sa chaîne "HIFI", prendre un peu de temps pour chercher dans un vieux carton, une étagère, un disque. En extraire le vinyle, découvrir, cet immense dessin sur la pochette, regarder tous les détails, prendre le temps de poser le vinyle sur sa platine, mettre la tête de lecture sur le sillon et se laisser bercer par les premiers craquements et la musique. Lire les textes inscrits sur la pochette et rentrer dans le monde de l'artiste. C'est juste dommage, je suis triste pour ces gens, qui n'ont plus le temps pour faire ça. Il est vrai que l'on fait tout pour gagner du temps, mais du temps pour en faire quoi ? Si ce n'est pas pour en prendre un peu pour soi. Nous soutenons l'underground, toutes les personnes bienveillantes qui essayent de nous donner du bon temps.


En parlant de travail bien fait, la réédition de votre premier album "Anomaly" est des plus luxueuses (numérotée et limitée à 300 exemplaires) avec deux vinyles – incluant le "Live Anomaly Tour 96" – et un livret de 16 pages. Êtes-vous contents du résultat ?

Ludovic : Tout à fait, c'est ce que nous attendions d'un tel label, ce qui aurait vite été compliqué autrement.

Fabrice : J'ai hâte, nous sommes hyper excités à l'idée de rééditer ces albums. Les fans et même ceux qui ne nous découvrirons par ce biais seront ravis !


Pourquoi avoir opté pour le format vinyle limité afin de rééditer votre discographie ? Est-ce qu'une version CD est également prévue pour le futur ?

Ludovic : C’est en pourparler.

Fabrice : Les vinyles, toute une époque, je pense que c'est le meilleur support pour y conserver notre musique, pour l'archiver. C'est le meilleur moyen, je ne suis pas certain que le cd résistera au temps. En ce qui concerne le numérique (MP3), on peut toujours le trafiquer, dénaturer la source. Un vinyle c'est gravé à jamais.


Chacun de vos albums sera donc agrémenté de titres bonus ou live, comment se sont effectués vos choix concernant les différents bonus ainsi que la répartition de ces derniers ?

Ludovic : Nous faisons de notre mieux pour faire plaisir à l'auditeur, nous essayons de choisir les meilleures choses, les plus appropriées à ce genre de rééditions...


De même un véritable calendrier a été mis en place. Avez-vous pris part à l'échelonnement de vos différentes sorties ? Est-ce un travail conjointement mené avec Overpowered Records ?

Ludovic : Le calendrier des sorties a été mis en place par OVERPOWERED RECORDS avec notre accord.

Fabrice : Nous avons trouvé cette idée vraiment très intéressante pour un redémarrage en douceur et toutes les décisions se prennent en étroite collaboration avec le label.


L'annonce d'un nouvel album de S.U.P. a circulé sans autres informations. Est-il trop tôt pour nous en parler ou pouvez-vous nous en dire un peu plus sur la date de parution ? Une tournée promotionnelle va-t-elle suivre ?

Ludovic : Un peu tôt pour en parler, laissons faire les choses pour le moment, le moment venu nous en reparlerons...

Fabrice : Nous avons toujours été très discret concernant les sorties d'albums de SUP, pourquoi en serait-il autrement aujourd'hui?


Seule la date du Chaulnes Metalfest (mars 2016) apparaît sur votre site. Est-ce que d'autres concerts vont-être annoncés ? Vous avez l'air de choisir les lieux de vos lives avec méticulosité, optant le plus souvent – si je ne me trompe pas, mais ce n'est pas dit... – pour des festivals. Est-ce voulu ?

Ludovic : Effectivement, nous choisissons les endroits où nous nous produisons .Pour le moment pas d'autres dates prévues. Nous travaillons sur les rééditions.

Fabrice : Il y aura des dates de SUP, un peu de patience, prenez le temps de redécouvrir les albums et nous en reparlerons avec plaisir !


Que ce soit avec SUPURATION ou S.U.P., vous façonnez vos long-formats comme des pièces uniques et inimitables. Le travail de composition est toujours impressionnant allant de pair avec le propos central. Est-ce que votre nouvel album suivra ce même schéma – offrant à vos fans une nouvelle œuvre conceptuelle – ou non ?

Ludovic : Oui, le prochain album suivra le même schéma, c'est une évidence pour nous, nous n'allons pas nous écarter de nos principes.

Fabrice : Nous avons une manière de travailler bien particulière, nous prenons soin de nos albums, tout doit être cohérent et ça prend un peu de temps.


Malgré votre côté progressif, je trouve la musique de S.U.P. beaucoup plus accessible que celle de SUPURATION. Les paroles sont également plus terre à terre et touchantes – mais ce n'est là que mon ressenti. Allez-vous continuer dans cette voix avec votre prochain album (ce mélange entre tranche de vie, introspection et aspect futuriste) ? Faut-il aussi s'attendre à quelques nouveautés sur le plan musical ?

Ludovic : Trop tôt pour en parler, nous avons toujours été inspirés par le fantastique, l'anticipation, la science-fiction, le prochain album de S.U.P devrait normalement être dans cette veine.

Fabrice : Vraiment trop tôt pour en parler, désolé... Si ce n’est que ça sera un album assez tranchant, glacial, dans le sens où il sera aussi surprenant qu'«Anomaly» l’a été lors de sa sortie, avec l’effet de surprise en moins peut-être.


D'ailleurs, comment se passe le travail de composition et d'écriture au sein de S.U.P. ?

Ludovic : Je compose les titres, enregistre des maquettes et nous travaillons les finitions ensemble lors des répétitions comme toujours.

Fabrice : La première étape, ce sont des longs moments de discutions entre nous, une idée, puis une autre, puis une histoire en sort. Ludo se met en hibernation pour composer, il ressort, et c'est reparti pour de longues discutions en écoutant ses riffs ravageurs. Puis nous répétons ensemble pour donner vie à notre nouveau bébé.


Cela fait plus de 21 ans que la seconde tête de l'hydre SUPURATION/S.U.P. a pris forme mais je m'étonne toujours de votre longévité ainsi que de la matière que vous arrivez à trouver à chacune de vos sorties. Votre musique est très imagée et je pense souvent au travail de Enki Bilal ou bien des films tels que "Dune", "The Thing" ou encore "Le Village Des Damnés". D'où vient votre inspiration ?

Ludovic : Nous aimons la science-fiction et le fantastique, il est clair que nous nous en inspirons, mais il est parfois difficile de trouver le bon sujet qui mettra la machine en route...mais, une fois que l'idée s'est instaurée…c’est parti.

Fabrice : Nous adorons la SF depuis toujours, c'est notre truc. J’adore tous les films, séries, ou romans d’anticipation. Comment voyons-nous le futur ? Vers quoi nous dirigeons nous ? "Equilibrium", "1984", "Interstellar", "Mission to mars", ce sont des films que j’ai adoré.


Concernant le 7ème art, j'ai d'ailleurs pu voir sur votre site que vous avez composé en 2009 une bande-originale pour un court-métrage intitulé « Dolorosa » ainsi que pour le long-métrage « Dying God » (2006) - entre autres. Déjà en 1994 vous aviez réalisé la B.O. du film « Jacques le fataliste » dans lequel vous faisiez une apparition mais qui n'est malheureusement jamais sorti. Quels souvenirs gardez-vous de ces expériences ? Est-ce que la composition de musique de film, voire le cinéma, vous a toujours attiré ou est-ce le fruit de rencontres ? Pensez-vous un jour retravailler pour ce type de projet ?

Ludovic : Ces expériences nous ont été bénéfiques, retravailler sur ce genre de projet n'est pas à l'ordre du jour. Nous avons rencontré différents réalisateurs lors de nos concerts, ce qui a permis de concrétiser certains projets de musique pour courts ou longs métrages.

Fabrice : J’adore collaborer avec un réalisateur pour mettre en musique des sentiments, des ressentis des ambiances, etc… C’est assez excitant, mais cela demande énormément de boulot. Retravailler sur ce genre de projet nous intéresserait bien, mais désormais ça serait du SUP pur et dur, c’est-à-dire pas forcément les clichés standard cinématographique.




Depuis le temps que vous faites partie de la scène metal, que pensez-vous de son évolution et notamment en France (labels, organisations de concerts, festivals, presse papier/fanzine/webzine,...) ?

Ludovic : Je regrette beaucoup les fanzines papiers. Moi-même j'étais éditeur d'un petit fanzine papier en 1989 et les choses ont beaucoup évolué. De nos jours, tout est plus rapide et parfois éphémère, mais c'est dans la logique des choses.

Fabrice : Pareil, la disparition de tout support physique me gêne un peu. Par contre, nous voyons que beaucoup de monde donne de leur personne pour faire bouger les choses. Et c'est bien, ne surtout pas relâcher. Mais nous sommes encore loin d'autres pays européens. Nous ne sommes pas beaucoup aidés en France avec cette veille mentalité de variétés Française.


Est-ce que vous faites attention aux sorties récentes ou aux groupes fraîchement formés ? Si oui, pouvez-vous en citer quelques-un(e)s ?

Ludovic : Il est clair qu'il y a énormément de bonnes choses qui sortent chaque année, chaque mois, chaque jours, un peu de mal à retenir tous les noms...c'est comme pour tout, il y a du bon et du moins bon, mais tous les goûts sont dans la nature, il en faut pour tout le monde, et dans la musique métal, il y a l'embarras du choix, ce qui est un avantage.


Lorsque vous avez débuté, quels sont les artistes et formations qui vous ont particulièrement marqués et/ou influencés ?

Fabrice : PESTILENCE, CARCASS, VOIVOID, ENTOMBED, PARADISE LOST, BOLT THROWER...


Je vous remercie pour le temps que vous avez pris afin de répondre à toutes ces questions et vous laisse le soin de conclure cette interview :

Merci beaucoup à vous et à tous, celles et ceux qui nous suivent depuis nos débuts, soyez ouverts d'esprit et écoutez ce qu'il vous plaît ! À très bientôt !
Stay sick ! Stay métal !

Vous pouvez précommander Anomaly à cette adresse : http://www.overpoweredrecords.com/fr/home/143-anomaly-live-anomaly-tour-96.html

Je vous invite également à aller le site du groupe : http://www.supuration.fr/

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