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Swallow The Sun + Ataraxie + Before The Dawn

Live report

Swallow The Sun + Ataraxie + Before The Dawn Le 09 Janvier 2006 à Paris, France (Locomotive)
Depuis quelques temps, le doom metal est en effervescence, plus particulièrement en Gaule. Enfin bref ; après Mourning Beloveth le 14 avril dernier, c’est au tour des finlandais de Swallow The Sun de nous offrir un gros concert de doom dans la capitale. Malheureusement, les 80 personnes (grand maximum) présentes ce soir ne font que confirmer le triste constat que le doom est bel et bien le mal-aimé du metal, surtout en France. Et c’est pas avec 3 ou 4 concerts par an sur Paris qu’on pourra dire que c’est le genre à la mode… enfin bref, les absent ont toujours tort, et pourront se mordre les doigts d’avoir manqué cette soirée…

Le bus glauque et poussiéreux garé à l’entrée de la Loco et immatriculé au pays des milles lacs nous mettant tout de suite dans l’ambiance, c’est avec une bière à la main que je rejoignis une copine pour l’occasion. Nous attendions qu’on nous laisse entrer, tout en pronostiquant sur le nombre de suicides avant la fin de la soirée.

Après un court passage au merchandising, où j’acquis un T Shirt à l’effigie d’Ataraxie et un album de Swallow The Sun (acheté en main propre au sympathique claviériste), nous descedime dans la petite loco ; tuyauterie aux murs, ambiance lumineuses digne d’un caveau, le décor est planté… le premier rang (enfin…les marches servant de scène) étant très facilement atteignable (avec la table munis d’une chaîne faisant office de coulisses, aussi, sur la droite !), nous nous posions tranquillement avec une autre binouze, en attendant le début du concert.

Les finlandais de Before The Dawn font leur apparition… je ne connaissait absolument pas ce groupe, mais leur musique est vraiment très sympa. Pas doomy pour un sou, on est plustôt là dans un mélange de heavy et de death, le tout très mélodique et alternant vocaux death/gros riffs et mélodies/chant clair. Les musiciens sont motivés et nous le montre pendant un peu plus d’une demi-heure, jouant des titres au nom aussi simpliste qu’aux mélodies agréables. Une bonne première prestation pour cette soirée, qui vu les deux prochains groupes, ne fait que commencer…

Entracte, une autre bière et un nœud pas possible qui commence à torturer mon estomac, connaissant les capacités scéniques des normands d’Ataraxie ; le moment que j’attendais depuis maintenant quelques mois était enfin arrivé, quand l’arpège introduisant ce monument de Slow Transcending Agony résonna dans la salle. Je fermait les yeux et attendais les premiers riffs, qui faisaient eux littéralement trembler la salle. Ma copine me glissant à l’oreille « mais c’est à se pendre ! », j’eu hâte de lui répondre « attend, c’est pire après ! »…

Funeral Hymn déboule brusquement, présageant que la plupart des personnes présentes ce soir ne ressortiront pas indemne. L’ambiance si particulière de STA est décuplée sur scène, à tel point que par un moment, j’avais vraiment l’impression qu’il y avait du brouillard (mis à part la fumée de clopes) et une épaisse odeur de bois brûlé dans la salle !...

Ataraxie nous gratifiera ce soir de la quasi-totalité de l’album, avec leur titre éponyme (mon préféré en outre, à savoir l’Ataraxie, qui me décrocha presque une larme) et une reprise de St Vitus, Strange World. Les musiciens quant à eux sont toujours autant à fond dedans, Sylvain est toujours aussi possédé (même quand il fait tomber son médiator ^^), Fred s’est visiblement créé une sphère de méditation d’où on ne pouvais le sortir, Jo et ses vocaux toujours aussi impressionnant et un batteur au jeu vraiment efficace, Alexis de Wormfood, Pierre, le batteur attitré étant absent ce soir.

Mais l’orgasme musical était encore à venir ; Ataraxie clôturera son set avec Another Day Of Despondency, titre final de l’album. Passé le riff death du début et le fabuleux passage acoustique du milieu (qui m’a mentalement propulsé en pleine nature désolé, dans une ruine mais à 1000 bornes de la loco), la lumière s’éteint; les blasts arrivent, et le Final : Jo, dont on ne vois que la silhouette bleutée, vomis littéralement sa haine et sa détresse avec ses hurlement à faire pâlir Marco Kehren (Deinonychus pour les coreux) ; le genre de moment en concert qui nous fait relativiser bien des choses et qui donnent vraiment l’impression que le temps s’arrête. A la fin du set, je suis resté un long moment immobile, le regard vitreux, la bave aux lèvres, exténué par ce grand coup de pierre tombale que je venait de me prendre en pleine face…

Ataraxie à été capable d’encore plus déchiré qu’à Curial en avril dernier, chose que j‘ai expressément dite à Sylvain après leurs prestation… ma grande grande baffe de la soirée…

Encore un entracte, pendant lequel je tapa la discute avec le Sylvain en question, avant que ne s’entassent sur la toute petite scène les 6 membres de Swallow The Sun, apparemment très attendu. Le show démarre sur The Giant, titre d’ouverture du nouvel album. L’ambiance semble d’abord s’alléger (mais de toute façon après Ataraxie, c’est pas bien dur ^^), mais n’est pas vraiment plus réjouissante, les jolies mélodies distillées par les finlandais étant relativement tristes.

Le public bouge beaucoup, et le groupe à l’air vraiment à l’aise sur scène. L’ambiance génarale du concert fût assez éthérée, presque onirique, par moments, chose que je n’avais pas retenti sur les albums studio. La plupart des titres du nouvel album seront de la parti, notamment le joli Descending Winter et le presque funéraire Ghost of Laura Palmer. Seul Forgive Her ne sera pas jouée et me manquera un peu, mais la quasi-totalité des titres du premier album y passeront, par contre ; un Deadly Nightshade très efficace en concert, un Silence Of This Womb où l’onirisme fû à son comble, et un Hold This Woe absolement magnifique. Malheureusement, le concert me paru un peu long et je commençais à m’endormir sur mon poteaux. Cependant un set très agréable, malgré tout.

Au final, une excellente soirée, un très bon concert de doom, un Ataraxie dévastateur au sens propre du terme, un Swallow certes longuet mais très agréable, un Before The Dawn motivé et entraînant et aucun suicide ni même taillage de poignets à déplorer. C’es tun peu abasourdis que nous quittons la salle, en pariant sur le nombre d’année avant le prochain concert de doom sur Paris. Car un concert de doom, c’est rare, mais c’est définitivement une autre façon de voir le metal ; une manière plus sincère, et malgré tout communicative

*mode attente de Cathedral + Electric Wizard activé*

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