Cathedral + Electric Wizard + Grand Magus
Live report
Cathedral + Electric Wizard + Grand Magus Le 24 Février 2006 à Paris, France (Batofar)
Premier rendez-vous stoner pour moi, c’est sous une fine pluie que je rejoignis quelques potes devant le Batofar, que j’ai eu assez de mal à trouver, ayant déjà entamé les hostilité psychotrope à la maison, histoire de se conditionner pour la soirée qui allait venir… les discussions vont bon train, la bière aussi, un second joint qui tourne avant qu’on s’attroupe pour entrer.
La faune présente ce soir fait plaisir à voir, moyenne d’âge d’environ 25 ans, pas trop de blackeux ni de branleurs (enfin, a priori…), nous traversons la passerelle et après un passage au vestiaire (payant et obligatoire…un jour je vais piquer une crise…), c’est un Grand Magus visiblement survolté que nous apercevons malheureusement de loin. Nous n’avons assisté qu’aux trois derniers morceaux, donnant dans un heavy metal hargneux et épique.
Le groupe quitte la scène, la folie du public est palpable, la tension qui s’empare de moi aussi. Nous nous faufilons dans la fosse, atteignant presque le devant de la scène, tout en préparant un autre joint en attendant le Sorcier Electrique. La silhouette trapue de Justin Oborn apparaît régulièrement, une bière à la main, avant que le concert ne débute. Les lumières s’éteignent, un silence assourdissant résonnait dans la salle, avant que le premier riff ne vrombisse… impossible d’y échapper, les infra basses s’infiltrent partout, le sol tremble, le son d’Electric Wizard est presque palpable. Les riffs sont répété inlassablement, y passent des titres de Dopethrone, We Live essentiellement. L’ambiance est hypnotique, irréelle, et totalement hallucinante. Il est inutile de chercher à réfléchir ou de bouger, c’est impossible ; l’emprise d’Electric Wizard sur le corps humain est totale. Justin est visiblement complètement défoncé, la guitariste Liz est à fond dans son jeu. J’ai fermé les yeux sur presque toute la longueur du set, tant j’étais absorbé par ces longues répétitions entêtantes de riffs tantôt groovy, tantôt glauquifiant. Le groupe terminera sur Return Trip, dont le riff final, répété pendant ce que j’ai cru être une demi-heure, m’a complètement transcendé. Un sensation vraiment indescriptible.
A la fin du set, je me suis demandé pendant une fraction de seconde (et c’est véridique !) où j’étais et avec qui.
Une redescente sur Terre assez difficile, un dernier beuze pendant l’entracte qui m’a paru assez long, avant que les Guss de Cathedral ne squatte la scène. La folie est à son paroxysme. A grand renfort de « AAWWW YEAAAAHH !!!!! » et autres « COM OWWWWN !!!!! », le charismatique frontman qu’est Lee Dorian galvanise la foule qui lui rend bien sa déchaînitude (je sais pas si ça existe comme mot mais maintenant oui). Le set débute sur Tree Of Life And Death, premier titre du dernier album. Le groupe à joué assez longtemps, retraçant des titres assez récents, nous assommant de son groove monumental et des mimiques de Dorian, qui en fait des tonnes sans tomber dans le pathétique. Le groupe terminera le concert sur un rappel énormissime (dont malheureusement je ne me rappelle plus le titre), avant que Dorian ne feigne de se pendre avec le câble de son micro.
C’est empreint de joie que nous quittons la salle, récupérant notre tonnelet de Jenlain planqué sous une camionnette. Les longsleeves étant épuisé, je reparti seulement avec le dernier album en digipack et une zouli poster (mwarf !). Au final un Grand Magus pas vu aux ¾ mais très efficace, un Electric Wizard totalement hypnotique et trippant, un Cathedral survolté à la patate communicative, et en gros une putain de soirée.
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