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Lacuna Coil + Poisonblack + Node

Live report

Lacuna Coil + Poisonblack + Node Le 02 Octobre 2006 à Clermont-Ferrand, France (Coopérative de Mai)
L’affiche était alléchante et pourtant peu de monde avait fait le déplacement en cette soirée du lundi 02 octobre 2006. Moins que ce qu’on aurait pu escompter en tout cas au regard du succès grandissant de Lacuna Coil. Du coup, ce n’est pas la grande mais la petite salle de La Coopérative de Mai qui accueille ce soir Poisonblack et Lacuna Coil.

Mais c’est tout d’abord à Node (et non pas Nude comme annoncé sur les affiches) que revient la lourde de tâche de chauffer la salle. Et les italiens, certainement invités par Lacuna Coil, s’y emploient avec beaucoup d’entrain. Certes, leur power-metal lorgnant parfois vers Mastodon n’est pas très original mais l’énergie qu’il dégage est vite communicative. D’ailleurs, le public répond sans broncher aux sollicitations des musiciens et, c’est au bout d’un court set de 5 titres que le quartette repart le sourire aux lèvres, avec le sentiment du devoir accompli. La formation se sera d’ailleurs définitivement mis l’assistance dans la poche en achevant leur prestation par quelques notes du break bien heavy de Hollow de Pantera. En tout cas, on peut tout déjà se féliciter que l’organisation de La Coopé ait opté pour la petite salle car l’ambiance se révèle d’amblée très chaleureuse (dans tous les sens du terme).

Juste le temps de saluer quelques connaissances et voilà que les finlandais de Poisonblack prennent place sur scène. Un groupe que j’attendais presque autant que Lacuna Coil. Car Poisonblack est (est-ce bien nécessaire de vous le rappeler) le nouveau groupe de Ville Laihiala, ex-frontman de Sentenced qui officie désormais à la fois au micro et à la six-cordes dans sa nouvelle formation. Et comme Sentenced est un de mes groupes cultes et que Poisonblack évolue dans un registre assez similaire, je ne pouvais qu’être réjouit de leur venue sur le sol clermontois. Et je n’ai pas été déçu. Bon, c’est sûr, les fans de metal extrême de l’assistance ont du faire un peu la gueule à l’écoute de titres très accessibles mais le constat est là : la musique de Poisonblack est vraiment taillée pour la scène. Moi qui craignait un set un peu froid, je me suis fourré le doigt dans l’œil jusqu’au coude. Certes, les musiciens n’en font pas des tonnes niveau communication (c’est le moins qu’on puisse dire) mais leur musique parle pour eux. Le groupe évolue dans un style bien moins fouillé que Sentenced (on est plus proche du Goth’n Roll de 69 Eyes ou To/Die/For), les arrangements étant ici plus simples avec des riffs et des parties de synthés basiques mais ultra-accrocheurs allant de paire avec refrains bien entêtants ce qui rend les compos aisément assimilables même pour quelqu’un ne connaissant pas leur répertoire. Du coup, tout le monde se prend au jeu et s’agite bien volontiers au son des hits que sont Love Infernal, The Exciter, Rush, Nothing Else Remains extraits des deux albums des finlandais. On ne pouvait rêver meilleur groupe d’ouverture pour Lacuna Coil : style musicaux complémentaires, vrai montée en puissance du show, public ravi.

La prestation de Lacuna Coil fut quant à elle très pro. Pas forcément magique (seuls Cristina et Andre assurément vraiment le show) mais néanmoins sans faille. Par contre, pour apprécier leur set, il valait mieux s’être grandement penché sur le répertoire récent des italiens, à savoir « Comalies » et bien évidemment « Karmacode », dernier album en date. Car « Unleashed Memories » sera (injustement selon moi) sous-représentés avec To live is to hide pour seul extrait (et je passe sous silence la mise à l’écart de « In a Reverie »). Petite déception donc car pour moi, ces deux disques symbolisent le VRAI Lacuna Coil. Mais on pouvait s’y attendre : le groupe évolue désormais vers des sphères plus néo-metalliques et il était donc logique de retrouver une set-list axé (un peu) sur « Comalies » (l’album de transition) et (beaucoup) sur « Karmacode », album qui voit le groupe s’inspirer grandement du répertoire de Korn ou Linkin Park. Et même si je ne suis pas de ceux qui cautionnent ce revirement stylistique putassier (non, ce n’est pas un gros mot :p), je dois bien avouer que les nouveaux morceaux tels que Fragile, To the Edge ou Our Truth sont vraiment redoutables quand il s’agit de faire jumper la foule. Quant à Swamped, Daylight Dancer et le classique Heaven’s a Lie, ils auront comblé les fans les plus gothiques de l’assistance. Et bien évidemment, ce n’est pas avec la cover du Enjoy the Silence de Depeche Mode, jouée en rappel, que les italiens plomberont l’ambiance (de toute manière, même reprise par la Star Ac, cette chanson ne pourrait pas être massacrée tellement est excellente à la base). Au final, Lacuna Coil aura, comme on pouvait s’y attendre, charmé le public. Pour ma part, je noterai une prestation très honorable des deux vocalistes (alors que je n’avais entendu que des échos défavorables concernant Andrea). C’est donc satisfait mais pas pour autant « bouleversifié » (comme diraient Les Inconnus) que je suis reparti de ce concert. Les italiens auraient pu selon moi proposer un show un peu plus long qu’une grosse heure en intégrant (pourquoi pas) quelques morceaux des 2 premiers CD (mais là, c’est le fan frustré qui parle).

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Lacuna Coil
Lacuna Coil
Metal alternatif gothique - 1997 - Italie
  
Node
Node
1994 - Italie
  
Poisonblack
Poisonblack
2000 - Finlande
  

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