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Iron Maiden + Rise To Remain

Live report

Iron Maiden + Rise To Remain Le 27 Juin 2011 à Paris, France (Bercy)
N'en déplaise aux paysans, pardon, aux provinciaux, habiter Paris à ses avantages. On vient d'en avoir le meilleur exemple puisqu'en une semaine d'intervalle, les deux plus grands groupes de heavy metal nous ont fait l'honneur de leur présence. Après le show dantesque de Judas Priest au Zénith, c'est donc au tour d'IRON MAIDEN de mettre à genoux la capitale pour deux dates depuis longtemps sold out. Harris & Cie étant plus populaires que la bande de Halford, c'est malheureusement à nouveau à Bercy qu'il fallait se déplacer, une salle dont j'ai une sainte horreur.

Autre habitude, les premières parties de merde. Après la poupée Lauren Harris et les posers d'Avenged Sevenfold en 2008 lors du dernier passage de la Vierge de Fer à Lutèce, c'est RISE TO REMAIN que l'on va devoir se taper. On avait eu le droit à la fille de Steve Harris, voilà en ce lundi caniculaire le fils de Bruce Dickinson et son groupe, présenté comme un futur grand par certains médias (lol). À mon avis, Austin Dickinson doit surtout remercier papa de lui donner la possibilité de jouer devant 10000 personnes (Bercy est déjà bien rempli à 19h30 quand les Londoniens débarquent). Parce que musicalement, RISE TO REMAIN est une aberration. Je ne savais pas que ça existait encore des groupes de metalcore en 2011! Riffs saccadés ultra bateaux, mélodies dramatiques, vocaux criés sur les couplets et chant clair abominable sur les refrains (soit la montagne de clichés habituels du genre) étaient au programme d'un set d'une demi-heure qui en a paru trois fois plus. On restituera toutefois à RISE TO REMAIN quelques bons points pour une prestation énergique bénéficiant d'un son clair et propre. Et surtout, pour un lead guitariste très doué qui nous a sorti quelques sweeps habiles et des solos plutôt réussis.

À 30 minutes passées à regarder sa montre vont succéder 30 minutes de recherche du t-shirt spécial Paris pris d'assaut par des hordes de fans aux portefeuilles bien remplis (30€!). En vain, plus que du S! Retour déçu dans la fosse à 500m de la scène, je remercie les deux écrans géants placés des deux côtés qui seront mes yeux pendant 1h45, les musiciens n'étant à cette distance que des Playmobils. Justement, les écrans s'allument enfin et diffusent les images du clip d'anticipation de "Satellite 15...The Final Frontier", titre d'ouverture du dernier album des Anglais, le sympathique The Final Frontier, avec cette longue intro spatiale dans laquelle se fondent en étoiles les rares points lumineux de la scène, instaurant ainsi une ambiance de science-fiction bien retranscrite. Puis la scène s'illumine de pleins feux, nous laissant découvrir le joli décor de base lunaire au fond duquel trône un grand backdrop qui évoluera selon les titres joués, et le combo passe au reste du morceau. Bercy, au complet, hurle sa joie, l'atmosphère est électrique. IRON MAIDEN enchaîne tout de suite sur "El Dorado", toujours tiré du petit nouveau, qui passe mieux sur scène malgré un refrain toujours aussi poussif. La Vierge de Fer va d'ailleurs faire honneur à The Final Frontier ce soir avec pas moins de cinq extraits puisque s'ajouteront "Where The Wild Wind Blows" (longuet sur album mais magnifique en live), "The Talisman" (énorme) et l'excellent "Coming Home". Dommage, pas de "Isle Of Avalon", pourtant la meilleure piste. Une chose est sûre, les nouveaux morceaux passent fort bien le cap du live malgré leurs grosses tendances progressives et des durées excessives. Pour des titres plus énergiques, il faut bien évidemment attendre les classiques qu'IRON MAIDEN n'oubliera pas: "2 Minutes To Midnight" (au refrain repris à pleins poumons par toute l'assistance), "The Trooper" et son riff mélodique de légende qui a reçu un des meilleurs accueils (et Bruce qui agite toujours son éternel drapeau!), l'efficace "The Evil That Men Do" sur lequel Eddie viendra nous rendre visite et jouer de la guitare (en carton!), un "Fear Of The Dark" toujours aussi énorme (un moment absolument à vivre pour tout metalleux, comment ne pas avoir des frissons de plaisir quand tout le public chante la mélodie d'intro?!) et l'incontournable "Iron Maiden" pendant lequel une énorme tête d'Eddy (dans sa nouvelle version alien) viendra nous toiser de ses yeux rouges evil, sans oublier un rappel jouissif spécial oldies avec "The Number Of The Beast" (feat. le Cornu), "Hallowed Be Thy Name" et "Running Free" qui mettra tout le monde d'accord et donnera envie de revenir le lendemain. D'autant que le son se fait bien meilleur qu'en 2008, problème qui m'avait un peu gâché ma première fois à l'époque. J'aurais apprécié plus de classiques mais contrairement au "Somewhere Back In Time Tour" à la setlist best-of, IRON MAIDEN a choisi sur cette tournée de donner la primeur à The Final Frontier et de jouer pas mal de compos post-2000. Également au menu donc, deux extraits de Brave New World ("Blood Brothers" et "The Wicker Man", rien à redire à part le speech démago de l'ami Bruce en annonce du premier) ainsi qu'un de Dance Of Death (le title-track) que j'aurais par contre bien troqué contre un "Run To The Hills" ou un "Heaven Can Wait". À noter qu'A Matter Of Life And Death est, lui, passé à la trappe!

Qu'on se le dise, IRON MAIDEN est une machine en live. Mais pas de ces machines en roue libre qui font le boulot puis se cassent. Non, les Londoniens, malgré près de 40 ans de carrière et des dizaines de milliers de concerts donnés, ont toujours la foi et prennent autant de plaisir à jouer qu'au début. Ça se voit sur leur visage! Et Murray et Smith de parcourir la scène, balancer des riffs et jouer sur les solos avec un sourire grand comme ça! On dirait des gosses! Jannick Gers partage le même état d'esprit (prendre du plaisir avant tout) mais en plus extrême. Il fait des tours sur lui-même, des cascades, fait tourner sa guitare autour de lui... Son jeu de scène peut paraître un peu ridicule, surtout à son âge, mais moi, j'adhère! Le mec s'éclate, fait ce qui lui passe par la tête et au pire, il y a toujours les deux autres guitaristes pour le couvrir! Steve Harris s'est fait, lui, assez discret même si sa basse l'était beaucoup moins. Quant à Nicko McBrain, comme d'habitude on ne le voit pas, caché qu'il est derrière son kit, mais assure ses parties comme personne. En parlant d'assurer, Bruce Dickinson n'a de leçons à recevoir de personne. J'avais été un peu déçu par son chant en 2008, principalement à cause du son brouillon. Cette fois-ci, c'était quasi parfait. Le bonhomme nous a ainsi offert une performance remarquable qui m'a agréablement surpris car le chanteur est souvent à la peine sur le dernier album. Les quelques approximations sont ici vite pardonnées tant le frontman vit ses paroles à fond (surtout les morceaux les plus récents) et parcourt la scène en long, en large, et en travers, parfois même en courant. Il m'a épuisé rien qu'à le regarder! Mais le gros bonus, ce sont ses talents d'orateur. On le sait, les Français sont des quiches en anglais. Alors quand une star passe tout le concert à s'exprimer dans leur langue comme l'a fait Dickinson (et de mieux en mieux au fil des années j'ai l'impression), ils lui mangent dans la main! C'est simple, Dickinson, c'est LE frontman.

Pour toutes ces raisons, on en aurait voulu plus. Mais toutes les bonnes choses ont une fin. C'est donc sur un "Running Free" rallongé pour faire participer les spectateurs que le sextuor dit au revoir à Paris (enfin à demain pour les chanceux!). IRON MAIDEN était en forme ce soir et les Parisiens aussi qui, malgré une chaleur étouffante, n'ont cessé d'ovationner leurs idoles. 1h45 de bon vieux heavy metal des familles, que ça fait du bien! Après les 2h de Judas Priest le lundi précédent, c'est à nouveau à un grand concert que l'on a assisté. Décidément, les vieux de la vieille resteront à jamais les plus grands!

Setlist IRON MAIDEN:

01. Satellite 15... The Final Frontier
02. El Dorado
03. 2 Minutes To Midnight
04. The Talisman
05. Coming Home
06. Dance Of Death
07. The Trooper
08. The Wicker Man
09. Blood Brothers
10. When The Wild Wind Blows
11. The Evil That Men Do
12. Fear Of The Dark
13. Iron Maiden

Rappel:

14. The Number Of The Beast
15. Hallowed Be Thy Name
16. Running Free

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