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Wolves In The Throne Room + Wolvserpent + Danishmendt

Live report

Wolves In The Throne Room + Wolvserpent + Danishmendt Le 30 Octobre 2011 à Paris, France (Point FMR)
Annoncé depuis déjà plusieurs semaines, j’avais hâte de pouvoir assister à ce concert parisien de Wolves In The Throne Room. C’était pour ma part, la première fois que je les voyais et j’avais déjà entendu beaucoup de choses au sujet de leurs prestations, en mal comme en bien. J’ai le souvenir de quelques propos échangés sur un autre forum lors de leur précédente venue à Paris. Beaucoup parlait de l’effet de hype autour de ce groupe, un hype qui d’après certains se concrétisait par la présence d’un public plutôt étranger à l’univers du Black Metal. Aujourd’hui certains parlent de Black Metal à casquette pour définir des groupes comme Wolves In The Throne Room, comme pour dire que le mouvement a été récupéré par quelques kids en mal de sensations fortes et aux looks souvent en complète opposition à l’univers noir du Black Metal. Vrai ou pas, ce n’est certainement pas moi qui vais leur jeter la pierre. On est quand même bien là pour la musique non ?

Pour débuter cette soirée, Kongfuzi à fait appel aux services des parisiens de Danishmendt. Un choix intéressant dans la mesure ou je ne les ais jamais vu non plus mais qui en considération de la tête d’affiche peut surprendre un peu. Néanmoins, et même si les petits gars de Danishmendt en rigolait avant, le public s’est montré présent dès le début de leur de show et surtout durant les 35 minutes qu’il a duré. Et oui, contrairement à ce qu’ils pensaient, personne n’a fuit et plusieurs personnes ont même eu l’air d’apprécier. On les comprend car la musique de Danishmendt est lourde, intense et sombre. Le groupe jouera quatre ou cinq morceaux en tentant avec plus ou moins de succès de se partager la petite scène du Point Éphémère. Le groupe pratique une musique à la croisée des chemins, mélangeant ainsi les genres malgré une trame principale qu’on pourrait affilier à un Post Hardcore massif auquel se grefferait des éléments Noise, Metal voir Black Metal. Les compositions des parisiens sont riches et pas forcément évidentes à assimiler, surtout en concert. Il faut un peu de temps pour les digérer et l’effet n’est donc pas immédiat, même si on reste convaincu de leurs bonnes qualités. Le seul défaut à mon sens vient du chant, trop peu varié et qui a eu tendance parfois à m’énerver un peu. M’enfin c’est bien peu de chose et Danishmendt a ici très bien joué son rôle, celui de mettre le public en condition.

Après une petite pause salvatrice sur les quais de Seine, je suis rentré voir la suite. Wolvserpent. Je ne connaissais absolument rien de ce groupe et je n’ai même pas cherché à me renseigner auparavant. Envie de surprise le jour même ? Non, simple fainéantise. Et bien je comprends pourquoi. Malgré un premier titre prometteur, je n’ai pas réussi à accrocher au reste. D’ailleurs je n’ai pas fait long dans la salle puisque je suis rapidement sorti après le deuxième titre. Wolvserpent est un duo mystérieux qui aime à créer une ambiance de scène plutôt réussie avec crane de bouc, fumée etc… Musicalement le premier titre m’a fait penser à un mélange de Sludge et de Black Metal avec un riff bien lourd et particulièrement entêtant. Un premier titre convaincant mais c’est tout. Ensuite Wolvserpent se perd dans les méandres d’un drone blackisant avec 3 riffs toutes les 5 minutes. S’en est trop. Je m’emmerde. Je dois sortir prendre l’air.

Finalement la place est laissée vacante pour nos hippies bios adeptes d’un Black Metal forestier qui sent bon l’état de Washington, les forêts humides, la terre retournée, la mousse verte et les feuilles d’automne. On rigole, on rigole mais le groupe, dans un souci d’immersion, a quand même jugé utile de parfumer toute la salle d’encens façon Nature & Découvertes. Certain n’ont probablement pas aimé, j’avoue que pour ma part ça m’a fait sourire et qu’en fermant les yeux on se serait presque cru arpenter les plaines boisées du nord ouest des Etats-Unis.
Les frères Weaver prennent donc possession de la scène après avoir pas mal tourner dans le noir autour de leurs amplis à faire je ne sais quoi. Ils sont rejoint par un second guitariste et c’est tout… Mais où est le bassiste ? Y en a-t-il un d’habitude ? Je ne sais pas… Bon, et bien on fera sans et puis j’imagine qu’ils savent ce qu’ils font de toute façon. Et en effet, l’absence de bassiste ne s’est pas fait sentir. J’imagine qu’il y a un subterfuge technique mais n’étant pas musicien, je ne le connais pas. Bref, le groupe commence son set mais semble rencontrer justement quelques petits problèmes d’ordre technique. Cela est vite réglé et les choses peuvent alors reprendre leur cours. Wolves In The Throne Room déroule ses notes au fur et à mesure construisant ainsi son ambiance. Une ambiance mystique, brumeuse, quasi ésotérique en harmonie avec les éléments. On m’a dit que le son n’était pas top, j’ai trouvé qu’il était plutôt bon là où j’étais au centre de la salle. En grand communicant qu’ils sont, les trois petits gars ne décrochent pas un mot, pas un sourire, peut-être quelques "Thank You" et encore, je n’en suis même plus certain. Les titres s’enchaînent donc sans trop de temps mort. Honte à moi mais je ne connais pas par cœur le nom des chansons de Wolves In The Throne Room, je sais juste qu’ils ont eu le bon goût de placer quelques morceaux plus vieux sur la fin du set. Un set consistant qui aura duré plus d’une heure. De quoi ravir le public venu en masse pour cette deuxième célébration parisienne.

Une bonne soirée donc. Pas de grands moments mais de bonnes prestations pour au moins deux des trois groupes présents à l’affiche. Danishmendt et Wolves In The Throne Room on convaincu. Les américains on fait leur boulot ni plus ni moins. J’ai passé pour ma part un bon moment mais je trouve qu’il aurait peut-être fallu un grain de folie en plus pour rendre le truc plus captivant. Enfin bon, je ne regrette en rien d’être venu. Pour un premier concert, le groupe à su me convaincre. C’est déjà pas mal.

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