Deux ans après la dernière édition de cet emblématique festival nommé « Black Metal is Rising » et basé à Paris, les Acteurs de l'Ombre reviennent proposer au public français une affiche très attrayante, octroyant à celui-ci le privilège de voir des groupes de Black Metal assez rares sur scène. Si la tête d'affiche initialement programmée BETHLEHEM ne s'est finalement pas produite pour cause de graves soucis médicaux, remplacé au dernier moment par la valeur sûre TEMPLE OF BAAL que je me réjouissais de revoir, j'étais également très enthousiaste à l'idée de me confronter aux prestations d'ACHERONTAS, ce grand groupe grec dont je suis fan depuis leur première mouture STUTTHOF et plus récemment la sortie de
Theosis, chroniqué ici-bas par mes soins il y a deux ans mais aussi à celles de FORTERESSE, ce très bon groupe québécois que je suis depuis
Métal Noir Québecois ainsi qu'à celle de BORGNE, découvert avec le fameux
IV de 2009. Mais c'était les Russes de BLACKDEATH, dont j'apprécie beaucoup l'album
Satan macht frei qui attisaient le plus ma curiosité car il pouvaient autant être catastrophiques que géniaux en live. Bref, des groupes que je ne verrai probablement pas beaucoup dans nos contrées après ce festival, qui permettait également de dévoiler le talent des Bordelais de THE GREAT OLD ONES, dernière signature en date des Acteurs de l'Ombre et véritable espoir de la scène française à l'écoute de leur premier opus très lovecraftien
Al Azif. Enfin, ANUS MUNDI et NIGHTBRINGER pouvaient également constituer de bonnes découvertes live pour moi. Pour cette septième édition du BMIR, l'atmosphère alliée au Black Metal était mise en avant au profit de la violence pure, même si TEMPLE OF BAAL allait être chargé de remettre les pendules à l'heure en tête d'affiche.
Pourtant, c'est à cause de quelques soucis de timing que je pénètre dans le Glazart alors que le set d'ANUS MUNDI a commencé depuis un moment et je ne parviens pas à rentrer dans l'atmosphère du groupe. Quelques riffs bien exécutés parviennent quand même à attirer mon oreille quelque peu distraite par les retrouvailles avec ces très bons potes que je compte en ces terres parisiennes mais leur Black Metal assez lent et mélancolique a fortement tendance à m'ennuyer même si je dois reconnaître que la performance physique et le charisme du vocaliste forcent l'admiration. Pour autant, ces bribes de trémolos torturés et d'accords crasseux, prélude de ce qui s'annonçait comme une belle soirée de Black Metal, ne m'ont pas donné envie d'approfondir la personnalité d'ANUS MUNDI qui m'a toujours fait l'impression d'un groupe générique parmi tant d'autres. Peut-être que la vidéo ci-dessous vous permettra d'exprimer votre désaccord envers moi mais de mon côté il n'y a vraiment rien à faire : ce groupe n'est pas pour moi.
« Sainte Vesse »
C'est donc avec THE GREAT OLD ONES, attendu pour ma part le pied ferme grâce à la chronique de mon cher collègue AxGxB ici-même et aux écoutes que j'ai pu faire de
Al Azif que je rentre réellement dans ce Black Metal is Rising VII. Si je ne la maîtrise pas entièrement malgré tout, leur musique complexe et pleine de finesse ressort très bien en live et son impact est sur ma personne bien supérieur à celui sur album, notamment grâce au très bon son qui donne ce soir aux Bordelais une puissance qui les sert à merveille et qui couvre leurs mélodies très travaillées à trois guitares d'un voile de velours planant sur un ensemble électrisant, très fluide et totalement maîtrisé. On sent déjà une belle maturité pour ces Français sortis de l'ombre par le label de l'organisation qui est à l'origine de leur manifestation ce soir. En effet, mélodie et dissonance se marient parfaitement dans des morceaux comme le titre d'ouverture « Al Azif » et ses trémolos perçants, l'excellent et très accrocheur « Visions Of R'lyeh » ou encore le touchant « My Love for the Stars (Cthulhu Fhtagn) ». Cette ambiance est assez prenante même si je décroche à certains passages plus lents et plus portés sur les atmosphères pures chez les Bordelais, préférant les moments où ils subliment leur sens très pointu de la mélodie dans une violence diffusée grâce à deux vocalistes très impliqués dans leur prestation et s'appuyant sur des musiciens qui tiennent à la perfection la baraque. Leur set reste en tout cas une vraie réussite mais ce n'est en aucun cas une surprise, ce Black Metal très épique joué avec émotion, conviction et sincérité ayant tout pour constituer un grand groupe dans les années à venir : reste pour eux à continuer de le défendre de la sorte comme sur cet extrait vidéo montrant les deux premiers morceaux et la qualité de ce groupe prometteur à ceux qui n'étaient pas là.
« Al Azif » (magnifique entrée en matière!)
« Visions Of R'lyeh »
Ce sont les Suisses de BORGNE qui prennent possession de la salle après la bonne prestation de nos Français. En grand amateur de sonorités monolithiques diffusées par ces boîtes à rythmes bien utilisées par certains combos dont celui qui s'installent à présent sur la scène du Glazart fait partie, j'avais hâte de voir comment BORGNE pourrait s'en sortir vu comme leur démarche est jusqu’au-boutiste en studio, avec cette alternance de tempos très lents sur lesquels s'appuient des riffs bien écrasants et de blasts oppressants soutenant un trémolo quasi permanent... bref, un challenge difficile pour la bande à Bornyhake qui diffuse sa misanthropie depuis 1998 et qui s'apprête à sortir en août un opus opportunément nommé
Royaume des Ombres. Si c'est avec le magnifique « Sedna » (issu de l'excellent
IV, tout comme « Orcus ») que BORGNE conclut son set, les autres morceaux ne souffrent pas de la comparaison. Très bien sonorisés, les Suisses diffusent toute leur aura martiale et leur froideur caractéristique sans aucun trouble dans cette déferlante très bien huilée par des musiciens bien en place, si ce n'est un problème de corde à un moment donné. Rien de grave cependant ! La performance vocale de Bornyhake, qui mène la barque BORGNE depuis son commencement est à souligner puisqu'elle est faite d'une parfaite alternance entre voix criarde et voix plus gutturale selon les passages. Si quelques longueurs écornent la performance des Suisses, l'ensemble est très prenant et la satisfaction de voir ce groupe qui semblait promis à une carrière entièrement studio se frotter au défi de l'exercice live est entière. Les coups de boutoirs de ce groupe qu'on a souvent rapproché de DARKSPACE ont constitué un moment très accaparant, comme peut le témoigner cette vidéo de qualité :
Setlist :
« Suffering to Buy Our Poison »
« The Last Things You Will See »
« Orcus »
« Tainted Utopia »
« The Last Things You Will See »
« II »
« Only the Dead Can Be Heard »
« Sedna »
Arrive ensuite une performance qui restera à jamais dans les annales. Alors que je sors de l'espace fumeur très agréable du Glazart pour rentrer dans la salle, je crois entendre ce qui ressemble à des balances pour BLACKDEATH. Mais, tendant l'oreille en faisant mine de retourner envahir mon organisme de nicotine, je réalise que ce ne sont pas les balances mais bien le concert qui a commencé ! Pas un très bon signe pour ces Russes que j'attendais au tournant, en amateur de leur album
Satan macht frei. Aucun titre de cet album ne sera joué, ou alors je n'ai tout simplement rien reconnu... Para Bellum, coiffé à la Lawrence d'Arabie (oui oui!) souffre d'abord de gros problèmes de son au niveau de sa voix, mal ressortie par un micro qui grésille de manière très désagréable. De même, son jeu de basse est assez improbable, tantôt complètement à la rue, tantôt complètement aux fraises, dans tous les cas jamais carré. Absolument pas en rythme lui non plus, Abysslooker ne fait rien pour sauver le naufrage, multipliant les soli inaudibles et les canards laqués trois étoiles à la guitare... bref, du line-up original, il n'y en a pas un pour rattraper l'autre ! La batteuse qui ressemble à une haltérophile soviétique au sommet de sa carrière tente tant bien que mal de sauver les meubles mais sa frappe hasardeuse ne fait qu'enfoncer dans les méandres de la médiocrité la performance de BLACKDEATH. Entre génial et catastrophique, on sait où se trouvent les Russes ce soir ! Alors que la salle se vide, certains, comme moi, restent pour assister à ce spectacle qui a tout de comique. Des riffs éculés très mal exécutés, des breaks au petit bonheur la chance... mais des musiciens qui ont l'air de croire à la pêche qu'ils déposent de manière insouciante dans les cages à miel d'un public qui regarde le massacre. Après la pharmacie ANUS MUNDI, nous ressortons du Glazart pour entrer cette fois dans une boulangerie, au vue de la fabrication presque industrielle de pains proposée à un prix très réduit par l'entreprise russe. Enfin à défaut d'autre chose le groupe a une aura hilarante évidente : certains passages m'ont carrément fait rire aux larmes ! Et dire qu'ils sont en
subheading du Under The Black Sun de cette année... si c'est du même niveau ça va jaser ! Bref, une catastrophe à oublier très vite, même si on ne se refusera pas une bonne grosse marrade avec la vidéo ci-dessous.
« Fauler Geruch »
« Der letzte Untergang »
Ce qui suit contraste en tout et pour tout avec cette prestation assez ridicule. Place à l'occulte et au mysticisme très grec des musiciens d'ACHERONTAS qui débutent le concert dos au public, encapuchonnés et dissimulés sous des corpse paints très riches et très détaillés (c'est rare!). Symboles de la mythologie grecque bien sûr, mais aussi égyptienne et mésopotamienne, leurs marques corporelles représentent bien ce qu'est devenu le combo connu par les plus vieux sous le nom de STUTTHOF : un groupe qui a beaucoup travaillé son concept, simplifié à grands coups de
« Hail Tiamat ! » en guise de harangues à un public qui sera très rapidement conquis par les mélodies dévastatrices des Grecs. Pour ma part je suis électrisé dès les premières notes de « Blood Current Illumination » du dernier album en date,
Vamachara qui sert de fondation à un set qui, en plus d'être ultra efficace, est également extrêmement varié, combinant nouveaux titres, titres plus anciens et vieilleries jouissives. Et ce sont ces derniers qui me prennent le plus aux tripes, avec un somptueux « Wampiric Metamorphosis » (de STUTTHOF donc, morceau présent sur l'album
And Cosmos From Ashes To Dust... grosse transe !) qui se révéla être pour moi le moment le plus intense de la soirée avec l'excellentissime « Legacy of Tiamat » issu de l'album
Theosis que j'avais vanté avec perte et fracas il y a deux ans. Ces fatals trémolos ravageurs alliés à ces ralentissements tout bonnement transcendants exécutés avec une insolente maîtrise rendent le set des Grecs absolument prenant durant les 45 petites minutes qui leur sont alloués. Sans parler de meilleur concert de la soirée (car pour moi les titres de
Vamachara sont quand même moins performants), c'est celui que j'aurais le moins vu passer tant l'ambiance diffusée par les Hellènes est parfaitement maîtrisée et distillée avec grâce, à l'image d'un morceau comme « Conjuration of the Five Negatives » qui me fait son petit effet. Si mon enthousiasme à l'idée de voir ce groupe était au maximum, ma satisfaction lui est proportionnelle... et comme je ne les reverrai pas de sitôt par la force des choses, cette prestation me restera un bon moment dans la peau !
« Conjuration of The Five Negatives » (merci au créateur de cette très bonne vidéo!)
Je ne connaissais que très peu les Américains de NIGHTBRINGER qui prennent place après l'excellente prestations des Grecs qui sont en fait leurs musiciens de sessions. Les deux vocalistes qui rejoignent les musiciens d'ACHERONTAS savent bien s'entourer ! L'ensemble est très complexe et exigeant mais je parviens malgré tout à rentrer dans cet atmosphère grâce à cet excellent son qui permet de discerner toutes les nuances et les finesses de ce groupe cosmopolite : en effet, quatre musiciens grecs, un chanteur suédois et un vocaliste américain, tête pensante du groupe, s'emploient à déverser leur fiel à travers des hymnes au Malin torturés et pernicieux. Si la voix de ar-Ra'd al-Iblis est habitée par son art et surplombe des riffs plus percutants comme des moments plus pesants et lourd, elle est également bien secondée par celle, dans un registre plus grave et profond, par celle du second vocaliste enburkané et totalement méconnaissable dont la présence n'est pourtant pas utilisée à 100% de son potentiel. Mention spéciale aux Grecs qui ont enchaîné deux sets de 45 minutes dans sourciller : leur niveau technique est décidément excellent, que ce soit pour faire ressortir à merveille cette complexité et ce travail énorme de composition qui semble provenir de l'entité NIGHTBRINGER ou bien leurs propres créations, plus accessibles. Si je pouvais redouter pour ma part un set assez indigeste du fait de ma méconnaissance de ce groupe assez peu accessible pour l'auditeur lambda, il n'en est rien car NIGHTBRINGER parvient à m'attirer durant 45 minutes dans ses filets si bien rôdés et son ambiance obscure à en crever comme le montre cette vidéo ci-dessous... malgré la fatigue qui commence à montrer ses premiers signes, cette prestation m'a séduite !
Une petite vidéo illustrative, en remerciant par avance l'âme charitable qui saura retrouver les titres...
Le regain de forme ne se fera pourtant pas attendre avec les revendications musicales des talentueux Québecois qui prennent place sur la scène du Glazart après la prestation atypique des Américains. Ce groupe que j'avais découvert il y a des années avec leur premier et grandiose
Métal Noir Québecois avant de lâcher quelque peu leur progression à cause de disques moins à mon goût était revenu en trombe l'année dernière avec un disque franchement convaincant :
Crépuscule d'Octobre s'illustrait par rapport à ses grands frères par l'apport d'une batterie, remplaçant la boîte à rythme minimaliste auquel le groupe nous avait habitué. Sans doute est-ce à partir de cet album que le groupe a décidé de se prêter au jeu du live ; en découle une tournée européenne avec BORGNE que le Black Metal is Rising a judicieusement convoqué ce soir pour satisfaire les spectateurs : c'est à présent à FORTERESSE de tenir ses promesses ! Et leur Black Metal ultra revendicatif ne tardera pas à conquérir un public déjà acquis à sa cause, au vue des fleurs de lys qui poussent déjà sur les t-shirts. Dès le premier morceau débuté comme il se doit après un hommage folklorique bienvenu « La Lame du Passé », l'ensemble très efficace et représentatif du schéma ultra accrocheur de FORTERESSE propulse le public dans une violence bien appréciable : ce jeu guerrier à deux guitares superposant un trémolo mélodique et un trémolo rythmique fait immédiatement se lever des poings rageurs et hurler les paroles de ces hymnes au Québec libre et à la culture francophone sur laquelle FORTERESSE surfe avec grande pertinence depuis 2006 et sa première salve dont le génial « La Moisson de la Liberté » et le très poignant « Une Nuit pour la Patrie » seront tirés ce soir. Ce dernier morceau, concluant un show maîtrisé de bout en bout, lancera dans l'assistance une belle agitation et c'est bien normal puisque la mélodie perçante qu'il diffuse à la perfection grâce à un son qui a su s'améliorer en cours de set est électrisante. Les musiciens composant cette congrégation patriote n'y sont pas pour rien : la section rythmique propulse véritablement ces morceaux qui pouvaient manquer de punch sur album (à cause de la BàR pour le coup...) au panthéon des moments les plus percutants du festival ; associée à une ossature aussi performante, les guitares n'ont qu'à achever les derniers restes de maîtrise de soi qu'il reste aux spectateurs avec ces riffs poignants, tantôt fédérateurs, tantôt très émouvants, comme ce pilier de la scène québécoise sait le faire à merveille. Comme le montreront mieux que moi les vidéos ci-dessous, les longs développements de mélodie n'affectent en rien la rage primaire qui ressort de ces moments de pure beauté que nous offre un groupe en forme, et c'est un véritable honneur pour moi d'avoir vu FORTERESSE se produire sur scène, chose que je n'aurais jamais imaginé voir un jour à l'époque de sa découverte !
« La Lame du Passé »
« Forêt d'Automne »
(Merci bien au créateur de ces superbes vidéos!)
Setlist :
« La Lame du Passé »
« Forêt d'Automne »
« La Moisson de la Liberté »
« Le Triomphe des Douze »
« Par Hauts Bois et Vastes Plaines IV »
« Wendigo »
« Déluge Blanc »
« Une Nuit pour la Patrie »
La soirée se conclut de la meilleure des manières avec TEMPLE OF BAAL que je vois ici pour la troisième fois. Les deux précédentes, à Saint-Sulpice pour le Une Nuit En Enfer de l'année dernière et pour le Surrender to Death Fest à Clermont-Ferrand (ou je ne les avais qu'aperçu car j'avais bien d'autres choses à faire...) avaient contribué à renforcer leur réputation de valeur sûre chez moi pour un groupe de grande qualité. Ayant beaucoup apprécié leur dernier
full length en date
Lightslaying Rituals, leur prestation qui comporte encore beaucoup de ces titres taillés pour le live tels que « Hate Is My Name » ou « Piercing The Veils Of Slumber » n'en est que plus efficace à mes yeux. Bien sûr, le groupe n'oublie pas ses tueries comme « Traitors To Mankind » qui déchaînera bien le public encore bien éveillé après 7 heures de Black Metal plutôt atmosphérique dans l'ensemble. TEMPLE OF BAAL a eu le mérite de conquérir cette assemblée pour la plupart acquise à sa cause, étant donné que le groupe joue à domicile et que ça se sent au vue de l'ambiance qui règne dans le pit ! Mais au-delà des titres ultra efficaces, qui sont maintenant devenus des classiques du live, TEMPLE OF BAAL nous gratifie de quelques titres issus du très bon split avec RITUALIZATION, notamment le très efficace « Ordeals of the Void » ouvrant leur set ou encore « Slaves To The Beast », ultra accrocheur et burné notamment grâce à un son ultra performant, plein de punch et de force, à l'image de la batterie de Skvm qui rythme avec grande maîtrise les assauts sataniques de nos Français. Mais c'est toute la troupe d'Amduscias qui est en très grande forme, sans doute est-ce le fait de jouer devant « leur » public qui les motive de la sorte. Secondé par Arkdaemon et Alastor aux voix, le frontman guitariste déclame ses hymnes dans un growl toujours très compréhensible et profond et l'assemblée n'a pas de mal à suivre les stimulants refrains des Franciliens qui remplacent au pied levé BETHLEHEM... les témoins de ce massacre dans les règles de l'art dont la vidéo ci-dessous se veut être le témoignage en oublieraient presque que c'était bien les Allemands qui étaient initialement prévus pour clore cette soirée ! TEMPLE OF BAAL, dans leur registre à mille lieux de ce qui était prévu à la base, les fait oublier aisément, signant de fait l'accomplissement d'une grande réussite.
« Hate Is My Name »
(Et encore merci au créateur de cette vidéo qui a même pensé à vous en enregistrant le concert dans son intégralité... à voir sur Youtube :
http://www.youtube.com/playlist?list=PL43ED7E28D99A4523&feature=plcp)
Setlist :
« Introduction »
« Ordeals Of The Void »
« Angstgeist »
« Death Inquisition »
« Poisoned Words »
« Traitors To Mankind »
« Slaves To The Beast »
« Hate Is My Name »
« Graveyard Of Disgust »
« Flames Of Baal »
« Backstab »
« Piercing The Veils Of Slumber »
« Heresy Forever Enthroned »
Une franche réussite qui est également due au cadre dans lequel se déroulait l’événement : quoi qu'on en dise, le Glazart est une salle totalement adaptée à ce genre de représentations de grande ampleur à l'échelle de notre scène Underground. Avec un excellent travail du côté du son, aux petits oignons pour tous les groupes présents -que l'on aura d'ailleurs pas forcément l'occasion de revoir de sitôt tant ils venaient de loin pour la plupart- et une organisation parfaite de la part des Acteurs de l'Ombre, on ne peut que souhaiter que ces excellentes soirées comme ce Black Metal is Rising VII se reproduisent encore longtemps. Avec à vue d’œil 250 entrées cette année, il ne reste plus qu'à espérer que cette marque de qualité emblématique perdure et tienne à nouveau ses promesses dans le futur. All hails BMIR !
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