5e édition, 7100 entrées, 27 groupes. Ces chiffres commencent à vouloir dire quelque chose : le SYLAK est désormais devenu un incontournable du festival metal en région Rhône-Alpes. Il était temps que la région Lyonnaise se dote d’un festival digne de ce nom, et à l’heure où le Ragnard Rock, un peu plus haut dans le Nord (aussi bien géographiquement que stylistiquement) a fait une somme toute excellente première édition, le SYLAK confirme quant à lui son statut de fest’ majeur de la région, avec une affiche ceci dit toujours aussi…éclectique ? Faire côtoyer sur une même affiche Bernard Minet et Ultra Vomit, passe encore, nous sommes tous restés de grands enfants et avons un goût certain pour l’humour ; par contre voir sur deux jours, et sur la même scène, DRAGONFORCE, MADBALL et KRISIUN (au hasard) demande une certaine ouverture d’esprit (ou de bonnes boules Quiès !). Passons en revue ces deux jours de fest’ (désolé pour la journée de Vendredi, je ne suis pas encore au chômage ni en vacances…), au filtre de mes goûts de merde et de mes réflexions gratuites et sans fondement.
Samedi 8 Août :
J’arrive sur le site avec mon acolyte Louix le cloporte névrotique sur les coups de 17h30, juste à temps pour louper CRUCIFIED BARBARA (oups). Le temps de retrouver le reste de notre bande de joyeux drilles, qui me fera part d’un bon set entaché de quelques problèmes techniques pour ces mêmes CRUFICIED BARBARA, et voilà qu’ULTRA VOMIT entre en scène. Je ne suis pas le seul à me retrouver dans le public pour ne pas louper ce moment d’anthologie, les TS des Nantais ont fleuri dans la foule et on sent qu’une partie des festivaliers sont des supporters assidus du combo. Arrivant sur scène en tenue de patient hospitalier, si ce n’est carrément en chaise roulante pour Nico le chanteur, on sait déjà que l’autodérision va être la norme pendant leur heure de set. Et c’est donc sans surprise que les vannes et une bonne partie d’ « Objectif Thunes » vont fuser pendant leur heure de set, à mon plus grand plaisir. C’est au son de « Darry Cowl Chamber », « Mechanical Chiwawa » et « Les Bonnes Manières » que Saint Maurice de Gourdans fait connaissance avec la dimension loufoque mais pourtant très qualitative musicalement parlant du combo Nantais, qui au-delà de l’humour parfois un peu potache est très pro en ce qui concerne l’exécution scénique de ses morceaux. Que ce soit des vieilleries issues de « Mr Patate » ou des morceaux plus récents et exigeants comme « Mountains of Maths » ou « Gremlins at the Gates », ULTRA VOMIT est aussi éloquent et sympathique que carré et efficace ; et cela leur donne une crédibilité certaine vis-à-vis du métalleux moyen, même après une mythique séance d’hypnose collective où Nico tente d’influencer les festivaliers à aller dévaliser le stand de merch des produits d’UV ! Manard, batteur et prochainement en tournée partout en France avec son nouveau one-man-show, prend parfois la parole pour des blagues niveau CP / CE1 qui font mouche à mon niveau ; et qui en rajoutent une couche niveau bonne humeur, et que cela fait du bien ! Impossible de taire également ce moment d’anthologie où Nico fait monter sur scène un fan, (Se)Bastien de son prénom, pour s’en servir à la suite d’une histoire un peu longue à raconter ici de victime pour le titre suivant : « Pauv’ Connard ». Ultime ! Nous gratifiant au passage de ce qui semble être un nouveau titre (« Au Feu » ? un peu trop basique ceci dit, à suivre), les Nantais m’ont régalé pendant une bonne heure, et l’on se quitte bons amis avec le désormais cultissime « Je collectionne des canards (vivants) ». Pour une mise en bouche, c’était parfait, merci les gars !
Je ne vous cacherai pas que l’affiche du Samedi, à l’exception notable d’ULTRA VOMIT, n’était pas vraiment celle dont je rêvais, et j’ai donc un peu subi tous les groupes qui ont suivi. Que dire de concret concernant le set de TERROR UNIVERSAL, qui se qualifie de « Horror Metal Band », un style que je découvrais avec eux et que je renommerai donc du « sous-SLIPKNOT-core ». Imaginez 4 gugusses masqués à la SLIPKNOT justement, qui jouent une sorte de néo / metalcore du pauvre, et vous aurez une image assez nette de ce qu’on a subi de loin (du bar, quoi). Après enquête, l’un des gratteux était Ahrue Lester, oui oui le gratteux du plus mauvais album de MACHINE HEAD (« The Burning Red »), vous voyez le niveau ; seule curiosité leur chanteur, « Plague », que je soupçonne d’être Andreas Green, le costaud de chez SEPULTURA. Pas trouvé d’infos là-dessus, mais malgré son masque le chant et la stature correspondaient.
Après une souffrance pareille, pensez-vous que ma douleur allait s’achever ? Que nenni, voilà un zombie du néo métal (pardon, on dit du Gangsta Punk / Hop Core maintenant….sic), HED(PE) qui débarque sur scène, autant vous dire que là aussi la bière a coulé à flots. Je n’ai jamais écouté, jamais voulu écouter, ce groupe dont je n’avais pas entendu parler depuis 10 ans au moins, et ce n’est pas aujourd’hui que je reviendrai sur cette décision. A peine ai-je retenu un morceau un peu typé reggae où le chanteur s’est pris pour Bob Marley. Merde, KRISIUN, vous voulez pas jouer là maintenant, histoire de me laver un peu les oreilles ?!!
Raaaah un peu de sens revient en ce bas monde quand CROWBAR prend d’assaut la scène. Alors, je n’y connais rien, je n’ai jamais écouté, mais j’ai adoré, ça vous va ? Comme le dira le chanteur « we’re not pretty, but we’re heavy », et oui mon ami merci de nous rappeler qu’à défaut d’avoir des dreadlocks jusqu’à la raie du cul et juste une énorme barbe de bûcheron, toi tu sais nous mettre des grosses mandales bien lourdes dans la tronche. Alternant accélérations punk / hardcore et passages très lourds (Sludge, vous diriez ?), j’ai retenu notamment un excellent titre en la présence de « Existence is Punishment », d’une pesanteur miraculeuse. Un grand moment, avec qui plus est le soleil qui commençait lentement à se coucher, pour une ambiance poisseuse et salvatrice après toutes ces saletés m’étant rentré dans les oreilles. Merci CROWBAR.
Mais mon agonie n’était pas encore terminée, Satan ayant décidé de me faire souffrir jusqu’à la fin de la journée en m’infligeant ILL NINO en guise de prochain groupe. La nuit est tombée, on pourrait s’attendre à une musique porteuse d’ambiance, d’atmosphère…et non, voilà qu’un autre zombie des années 2000, quand le néo était le style à la mode (cette époque est morte, qu’elle le reste), refait surface. Alors, qu’on s’entende bien, je n’ai rien contre eux, pour le style c’est un poil plus recherché que votre SPINESHANK habituel (oui, j’ai eu ma phase néo moi aussi), avec notamment des passages de percus qui rappellent leurs origines latines ; mais putain les riffs monocordes, avec en plus un son de gratte dégueulasse, pendant une heure, ça salit de façon définitive et irrémédiable les oreilles….
…et ce n’est pas DRAGONFORCE qui allait me sauver du calvaire, malgré une approche complètement différente de la musique. DRAGONFORCE, vous connaissez forcément, ce morceau injouable (« Through the Fire and the Flames ») qu’on a tous essayé sur Guitar Hero avant d’en péter de rage sa console, sa guitare en plastique et sa petite sœur ? Et bien ces fous furieux du manche avaient la lourde tâche de clore cette seconde journée du festival, et comment dire…je n’ai rien compris à ce qui se passait. Il faut bien comprendre que je suis complètement néophyte, et même un peu réfractaire au heavy, de façon générale, et ce depuis toujours. Je vois ce que c’est, je sais ce que ça fait, mais je n’en écoute pas. Alors, me prendre une heure de DRAGONFORCE, qui symbolise quand même l’ultime branlette de manche joué à 300 km/h, après avoir subi 3 groupes de néo tout pourri (merci CROWBAR et ULTRA VOMIT, vous m’avez sauvé la vie), je crois que j’ai fait un black out cérébral. Je ne dirai pas que c’était mauvais, ou bien, juste que c’était juste « too much », que ce soit la posture du chanteur les jambes bien écartées (je parie qu’il se luxe une couille tous les 2 ou 3 concerts), ces solos Ovniesques, ou ces compos indéfinissables de par leur rapidité. Ce sont évidemment de sacrés poseurs, à prendre des mimiques « hé regarde comme c’est facile », et pour le coup c’est délectable car ça colle tout à fait à la musique ; je dirai en substance que c’était un moment étrange, qui a semblé plaire à certains, et ne m’a pas laissé ni une bonne ni une mauvaise sensation ; juste celle d’avoir été violé musicalement par 3 guitares et 7 claviers pendant une heure, sans mon consentement bien évidemment. Leur bonne humeur et le plaisir palpable d’être sur scène étaient en tout cas sincères, et le bassiste qui est français d’origine prendra un petit moment pour remercier le public d’être venu en nombre, niveau respect du public rien à redire à DRAGONFORCE c’était au top. Evidemment, ils ont clôt leur set avec le tube que je citais un peu plus haut, et j’ai fait de la air guitar pendant 7 mn, avant de m’écrouler au sol en état de mort cérébrale….
Dimanche 9 Août :
….jusqu’au moment salvateur où KRISIUN, près d’une vingtaine d’heures plus tard, monta sur scène (j’ai le sens de l’ellipse n’est-ce pas ?!). RAAAAAAAAAAAAAAH un peu de BRUTAL !! J’ai loupé le début du set, mais en ai quand même vu suffisamment pour vous dire qu’une fois de plus, le Brésil nous a mis une sacrée branlée. Les frères Kolesne savent comment balancer des mandales à vitesse super sonique, et le trio démoniaque a fait exploser la jauge de testostérone du festival, qui était en bien mauvaise forme après la journée du samedi. J’ai quelques albums de KRISIUN, et ai pu reconnaitre quelques riffs magistraux, parmi lesquels « The Will to Potency » (blast mitraillette, te voilà, ENFIN !!) et « Vicious Wrath », dont les rythmiques sont quand même jouissives de bout en bout. Par contre niveau public, ce n’était pas l’extase question ambiance, et ce sera une tendance de la journée du dimanche, où j’ai trouvé l’ambiance en dessous des prestations des groupes. La fatigue, trop d’alcool, ou pas assez de DRAGONFORCE ? Satan seul le sait…
….Le Brésil quitte la scène, pour se voir remplacer par un combo culte, DEATH ANGEL. C’est du Thrash, c’est américain (surprenant !), et je ne connaissais d’eux que quelques titres d’ « Ultraviolence ». Ce fût une belle surprise en définitive, le groupe maitrisant bien l’exercice scénique et étant sans doute plus facilement « digérable » que le Brutal Death de KRISIUN. J’ai toujours autant de mal avec ce type de chant par contre, pour moi le Thrash doit être hurlé plutôt que chanté, bien que Dave Couliano soit tout à fait à l’aise dans cet exercice. Un bon set, plein d’énergie, et marqué par un bassiste impressionnant de dextérité, qu’on entendait (ô miracle !) ; qui plus est deux titres d’ « Ultraviolence » ont été joués, et mine de rien ces compos thrash des eighties font toujours leur petit effet malgré le poids des années !
Restons aux Etats-Unis alors que MADBALL prend d’assaut la scène du SYLAK, sous un beau soleil qui revient enfin après un début de WE plutôt capricieux question météo. Le public est clairsemé, l’heure de la bière d’apéro est proche, et c’est pourtant sans se dégonfler que les New Yorkais se lancent dans une heure de NYHC authentique jusqu’au bout du bandana, bro. Je m’attendais à de l’action dans la fosse, peut être même un peu de KDS, mais que dalle, le public est resté amorphe durant une bonne partie du set ; ce qui est dommage car je trouvais le groupe vraiment engagé dans ce set, à défaut d’avoir en retour l’énergie du public. Je ne suis ni fan ni connaisseur de MADBALL, mais ce format court et nerveux des compos a une tendance à être vite redondant, bien que suprêmement efficace, et la recette marche sans doute quand le public est à fond, ce qui n’était pas le cas ici. Freddy Cricien aura beau remercier plusieurs fois le public, et indiquer à quel point ils sont heureux de jouer en France, qu’ils se sentent proche de la scène métal blablabla, on sent que ce discours est un peu forcé et surtout sans conviction face à une foule attentive mais discrète. Le bassiste se prendra quand même un gobelet Sylak envoyé de la fosse juste avant une chanson, preuve que les cons n’étaient pas tous complètement endormis à cette heure ci. Je ne veux pas paraître trop négatif, mais le set de MADBALL, malgré une réelle passion des zicos et un chanteur qui semble être une vraie crème, n’aura pas fait grande impression à mon sens ce jour là, dommage.
Pour un mec qui était en état de mort cérébrale quelques heures auparavant, j’avais plutôt bien récupéré, mais un passage aux chiottes suivi du combo maléfique bière / frites mayo semblait indispensable pour remonter la pente, c’est donc après quelques grammes de trop que je pus retrouver KATAKLYSM sur scène, après cette désormais lointaine date en compagnie de BEHEMOTH au Kao quelques années en arrière. MADBALL avait joué à l’heure de l’apéro, KATAKLYSM attaqua la scène du SYLAK lors de celle du repas, et c’est aussi devant une foule un peu clairsemée que les Québécois entamèrent leur set. Un son en béton armé, des compos particulièrement efficaces (qu’on aime ou pas ce qu’ils font désormais, ils ont quand même de sacrés riffs), la sauce prit d’emblée, et puis après tout, avec KRISIUN c’est le second groupe un peu burné de l’affiche je n’allais pas faire mon difficile. Pour autant, malgré une belle énergie déployée par le groupe, le public du SYLAK m’a semblé peu réceptif, mais peut-être que l’excès de Kriek (mon côté féminin ça) avait altéré ma capacité de jugement. Furent joués les grands classiques que sont « Prevail », « As I Slither », « Crippled and Broken » en guise de rappel, et quelques autres titres du moyennement convaincant nouvel album, mais qui passent quand même avec succès l’exercice du live. Maurizio fit ce qu’il put pour faire bouger la foule (« Hey on est à un concert de metal faut bouger, c’est pas les Backstreet Boys là ! »), mais le groupe semblait aussi un peu cramé (c’est que c’est pas à côté, le Québec) et des soucis techniques au niveau de la basse n’arrangèrent pas l’ambiance. Le groupe ne perdit pas pour autant sa bonne humeur malgré la fatigue, et « Tabernak » fut le slogan repris par le public pendant que le bassiste résolvait son souci. Un bon set en définitif, malgré un public poli mais discret entre (et pendant) les morceaux. Et quel plaisir que de voir Mikael Stanne (chanteur de DARK TRANQUILLITY) apparaître soudainement à ma droite (j’étais sur le côté droit de la scène, là où les slammeurs retournaient dans la fosse) après un slam magistral, son sourire habituel aux lèvres. Il se fit alpaguer par un gars de la sécu sous mes yeux, et dut lui montrer son bracelet d’artiste pour qu’on le laisse tranquille, comment ça tu ne connais pas mr Stanne, gars de la Sécu ?!!
La nuit est tombée, les bars sont bientôt à court de bière, il est temps de passer à l’un de mes anciens amours, toujours un groupe de cœur, j’ai nommé DARK TRANQUILLITY. Un écran géant, premier et je crois seul concert en bénéficiant, diffusera tout le long du set des images, tantôt des paroles tantôt des artworks issus de l’esprit de Niklas Sundi, l’artiste en chef chez DT. La foule est compacte, on sent que cette première tête d’affiche a ramené du monde, et c’est avec un accueil là aussi très poli mais sans passion que DARK TRANQUILLITY est reçu par le public du SYLAK. J’adore DARK TRANQUILLITY, toutes les époques, et j’ai du les voir une bonne quinzaine de fois au cours de leur carrière ; par contre cela m’est vite revenu, autant le groupe est une tuerie sur scène, que ce soit niveau execution ou question charisme (Stanne est un frontman ultra vivant et d’une bonne humeur à toute épreuve), autant les setlists des dernières années m’ont toujours déçu, et ce fût encore le cas cette fois-ci. Trop de nouveaux titres, à peine un « Lethe » (le pinacle du concert, malgré son intro jouée au clavier plutôt qu’à la basse ; mais Stanne vit au sens propre les paroles, à en mettre des frissons partout) pour représenter le DT pré-2000, ça fait light. Même pas de « Punish my Heaven », beaucoup trop de titres de « Construct » à mon goût, et l'éternel « White Noise / Black Silence » auquel je n’ai jamais accroché, « The Treason Wall » et sa mélodie accrocheuse mais trop « facile », et ce « Misery’s Crown » pour plaire aux minettes. Un grand fou rire malgré tout pendant « State of Trust », une ballade du dernier album, pendant lequel de façon complètement spontanée la foule se mit à partir en Wall of Death. Stanne, interloqué, alors que le morceau démarrait, dit « What is this ?!! », et la foule partit au clash…sur une ballade donc, je pense que personne ne connaissait forcément bien le titre en question et attendait le départ rapide … qui n’arriva jamais. Assez cocasse. L’heure de set passe à vitesse grand V, et si à titre personnel j’ai pris un pied ultime (setlist banale ou pas, un concert de DT reste un moment d’exception pour moi), je ne suis pas certain que le groupe en aurait dit autant. A noter aussi un jet de gobelet pendant un morceau sur Martin Henriksson, qui ne s’offusqua pas, les cons étaient de retour vu que le bar était à sec de bières visiblement ! Dernier point rigolo, cet immense barbu là, à la basse…c’était Anders Iwers, oui oui, le bassiste d’IN FLAMES, CEREMONIAL OATH, et TIAMAT, si Stanne ne l’avait pas présenté je n’aurais jamais fait le rapprochement ! Le temps a fait son œuvre (ça fait des années que je n’ai pas vu IN FLAMES, on se demande pourquoi…), mais le gaillard reste impressionnant !
Il me resterait à vous parler de la big tête d’affiche, EPICA, si j’avais encore grand-chose à en dire, ayant à priori fait le tour des groupes pour lesquels j’étais venu. Oui, la chanteuse est magnifique, elle chante très bien, et mes potes m’auront bien vanné en trouvant (à juste titre ?) le set d’EPICA plus brutal que celui de DARK TRANQUILLITY ; mais quand même ce n’est vraiment pas ma came, et la pluie ayant décidé de rappliquer pour clore ce dimanche soir, nous n’avons pas fait long feu devant la scène. Allez lire ailleurs un compte rendu consensuel du set d’EPICA, on est des hommes, des vrais, chez Thrasho.
A l’heure du bilan, je valide entièrement cette 5e édition du SYLAK, malgré ces petits problèmes d’ambiance et cette affiche toujours aussi « what the fuck » que j’ai évoqué. L’orga est aux petits oignons, aucun couac à signaler, une sécu plutôt sympa et qui fait bien son boulot, des bénévoles adorables, un cadre idyllique, et malgré son record d’affluence, le SYLAK reste un festival à taille humaine, où l’on retrouve facilement ses potes entre deux concerts. J’aimerais juste une tendance un peu plus marquée sur les groupes choisis pour l’affiche, évidemment une tendance plus extrême, mais l’éclectisme a aussi du bon je le reconnais, après tout j’aurai ainsi découvert CROWBAR, enduré DRAGONFORCE et enfin vu ULTRA VOMIT, ça compte. Merci une nouvelle fois à l’orga, aux bénévoles, aux festivaliers, et très certainement à l’année prochaine.
2 COMMENTAIRE(S)
30/08/2015 20:52
Alors bon report, même si je ne suis pas d'accord avec certains points, notamment sur la programmation éclectique. Je trouve ça très cool, ça m'a permis de découvrir pas mal de groupes que je pensais ne pas aimer, notamment les groupes de Neo pourris ((Hed) PE en tête - j'ai même acheté un CD - mais Ill Nino est aussi un bon groupe de live). Mais peut-être que j'aurais pensé la même chose que toi si j'avais écouté ça de loin, parce que le Neo, ce n'est plus mon style depuis au moins le lycée.
Ensuite, pour Madball, j'ai pas trouvé le public amorphe. C'est peut-être parce que j'étais dans le pit photo, mais on se prenait un slameur toutes les 10 secondes, si bien que la sécu a dû fermer le pit, tant elle n'arrivait plus à gérer.
Sinon, quelques groupes sympas dont tu n'as pas parlé:
Le vendredi The Chainsaw Blues Cowboys, un duo de Blues/Rock assis qui a réussi à mettre une belle ambiance, L'Opium du Peuple, proche d'Ultra Vomit (avec de l'humour et des happenings, mais en version reprises Punk/Rock'n Roll de variété française.
Bernard Minet, dommage qu'il n'y ait pas eu un vrai groupe, hormis quelques morceaux bien cools avec le chanteur de Bounty Hunter et deux musiciens.
Samedi dimanche, Machete, Wo Fat, Crowbar et Hark, c'était lourd, c'était cool.
Et Hysteria, c'était un peu timide, scéniquement parlant (sensation qui s'atténuait au fil du concert), mais la musique est intéressante.
Sinon, t'en as parlé, mais Dark Tranquillity, c'était génial. J'aurais aimé aussi plus d'anciens titres (de The Mind's I en particulier pour moi), même si j'aime bien leurs derniers albums.
Voilà!
Sinon, un très beau cadre et une ambiance vraiment sympa.
Ca va devenir une habitude.
14/08/2015 12:55
Pour DT j'ai presque chialé comme d'hab avec Mikaël Stanne toujours aussi parfait...mais bon ils ont vraiment mis en place une setlist de minette et y'avait des putains de classiques oubliés. Je veux bien qu'ils renient un peu le passé mais merde y'a toujours Fiction et ce foutu Character ! Lost To Apathy et Focus Shift au moins je sais pas...J'en serais presque à regretter certain morceaux de We Are The Void lol
Franchement faut qu'ils arrêtent les morceaux de Damage Done et Haven ça passe pas trop je trouve. Si je dit pas de connerie y'a eu 1 morceaux de Character, qui était sympa d'ailleurs. (j'ai oublié le nom)
Bon sinon Chris tu n'es pas aller voir Le concert de LA tête d'affiche de ce vendredi soir. Bernard Minet, et un ptit plongeon en enfance. Ce fût bien sympa mais j'ai été vraiment déçu de pas entendre Wingman dans la setilst...non je déconne je m'en fou lol
C'était très drôle et j'aurais aimé un groupe au complet guitare chant batterie basse sur tout le set et pas que sur certain morceau. Bon le public s'en foutait royalement vue que c'était le plus gros pogo du fest. Les chevaliers du zodiaque m'a fait atteindre le 7eme sens et Juliette je t'aime fût le moment d'avouer que j'adore me travestir quand m'a copine est au boulot.
Un fest vraiment cool avec j’espère pour l'année prochaine, des groupes aussi bien que cette année ! Plus de Brutal et moins de Stoner pls ce serait cool.
Ho et puis merde Epica c'était vraiment de la balle ! Les compos sont putain de bien alors arrêtez d'écouter du heavy metal gay sur Thrasho et plus de musique pour gonzesse !
A l'année prochaine !