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Nile + Suffocation

Live report

Nile + Suffocation Le 12 Septembre 2015 à Lyon, France (CCO)
Concert de Death Metal pluvieux, concert de Death Metal heureux ? C’est en tout cas le constat qui s’impose à l’issue de cette belle soirée que j’ai passé au CCO, malgré une météo absolument dégueulasse qui donnait envie de rester au chaud chez soi à boire des Irish coffee. Une fois n’est pas coutume, j’avais pris l’engagement vis-à-vis de moi-même de voir au moins un groupe de première partie, en l’occurrence BLOODTRUTH, et donc d’arriver à l’heure pour ne pas les louper ; BLOODTRUTH ayant le même ADN (au-delà de la même nationalité) qu’HOUR OF PENANCE et FLESHGOD APOCALYPSE (sans l’aspect sympho), et donc une tendance certaine à pouvoir me ravir les esgourdes.

Evidemment, epic fail de ma part une fois de plus, alors que j’arrive au CCO et découvre que c’est TRUTH CORRODED (qui nous vient du pays des Kangourous et des opéras en forme de coquillage) qui attaque son set en lieu et place de BLOODTRUTH ; étant la dernière date des Australiens, les deux groupes avaient interchangé leurs sets respectifs, bien fait pour ma gueule. Je loupe donc BLOODTRUTH mais peux en contrepartie vous parler un peu de TRUTH CORRODED, et finalement plutôt en (très) bien : du Death / Thrash survitaminé qui ne lésine pas sur les blasts (on est vraiment dans le Metal extrême, pas chez papy DEW SCENTED si vous pensiez à eux), avec des relents des EP de MISERY INDEX (première période) dans l’esprit « pas de répit pour l’auditeur ». Du tout bon donc, avec en bonus un soliste jeune mais très, très bon, qui aligne les sweeps aussi facilement que moi les fautes d’orthographes, c’est vous dire. Petit bémol pour le chant, moins fan, mais en tout cas question présence scénique et réponse du public ce fût unanime : excellent des deux côtés ! Les gars de SUFFOCATION, pour fêter la dernière date des Australiens, amenaient entre chaque morceaux d’abord des bières puis des shots de Jack que les zicos devaient descendre cul sec (j’en ai vu qui trichaient…), bonne ambiance ! Même écho et ambiance dans la fosse qui s’est vite animée au fil du set, et voilà en définitif une excellente mise en bouche pour la soirée.

Le temps de descendre une pinte d’Ambrée et voilà déjà l’heure des têtes d’affiches, et les Grands Anciens de SUFFOCATION qui arrivent sur scène sur fond de musique hip hop, joli contraste avec ce qui allait suivre ! Je les avais déjà vus dans cette même salle avec ORIGIN il y a 3 ans, et vous avez sur Thrasho une bonne dizaine de live report, la quasi-totalité rédigé par notre Keyser national, dont on connaît l’amour immodéré pour Lara Fabian, les Backstreet Boys, et SUFFO. Je ne suis pas aussi connaisseur ni aussi fan que lui, mais cette heure de NYDM fût indéniablement jouissive et brutale, que l’on soit fan ou pas ! J’étais juste en face de la légende, du maitre Terrence Hobbs, lui-même à 2 pas du bassiste Derek Boyer dont le jeu de scène est relativement efficace (jambes écartées avec la basse entre, le visage masqué par de longs cheveux blonds, si une place se libère chez AMON AMARTH tu as le physique de l’emploi Derek !), et il est inutile de dire que tout était calibré au poil de couille près, malgré les innombrables changements de tempo, breaks, micro coupures et accélérations soudaines qui ont fait la renommée des New Yorkais. Le chanteur, dont je n’ai aucune idée du CV (il y a 3 ans, c’était celui de DECREPIT BIRTH, mais là j’ai un doute…) assurait juste ce qu’il faut dans cette délicate position de remplir les pompes de Frank Mullen (dont on sait qu’il ne tourne que rarement avec le groupe pour des raisons familiales), et j’ai tilté à postériori que la batterie était assurée par Kevin Talley (qu’on ne présente plus…si ? les premiers DYING FETUS et MISERY INDEX…) en relisant le live report de leur date Parisienne de 2014 de mon collègue AxGxB dans nos colonnes, qui évoquait un léger loupé au décollage sur un titre. Ce fût la même sur « Mass Obliteration » le groupe arrêtant le morceau au bout de quelques secondes pour le refaire « moins crispé », ça fait toujours un peu étrange venant d’un groupe de cette stature mais qu’importe c’est un point de détail par rapport au reste de l’énorme prestation qu’il (Kevin), et qu’ILS (tous) nous ont délivré ce soir-là. Les classiques, au nombre desquels « Breeding the Spawn », « Catatonia » ou « Effigy of the Forgotten » furent bien évidemment de la setlist, et je me fais écho de l’enthousiasme du public pour ces vétérans de la scène qui ont une fois de plus mérité toutes les éloges qu’on porte à leurs prestations live, bien que je n’irai toujours pas m’y attarder sur album.

Malgré l’orage qui gronde au dehors, il fait particulièrement chaud dans le CCO, une moiteur orientale presque (bon en fait ça sentait la sueur, la bière renversée et je suis certain qu’il y en a un qui s’est fait dessus, mais j’essaie d’instaurer une ambiance soyez cool), le backdrop de NILE est dressé, la batterie de Kolias (qui ne rentrerait même pas dans ma chambre tellement qu’elle est immense) également, fermons les yeux et laissons-nous porter par le rythme langoureux de l’Egypte ancienne…ou plutôt par l’usine à décibels qu’on appelle entre connaisseurs NILE !!! La salle est comble (350 personnes), les musiciens font leur entrée sur un morceau instrumental (me semble que c’était « Ushabti Reanimator »)…rapidement suivi par « Sacrifice Unto Sebek », et le concert est lancé. Je ne vais pas m’étaler sur le niveau technique, qui est monumental ça vous le savez ; j’ai tenté d’isoler le jeu de Kollias puis de Sanders du reste, étant proche de la scène, et cela donne le vertige tant le jeu de chacun est aussi dense qu’irréprochable. Question qualité de set list (voir ci-dessous), nous avons été gâté, celle-ci balayant l’ensemble des albums et faisant la part belle à quelques joyaux de leur discographie (dont le suprêmement brutal « The Howling of the Jinn », sorti des « catacombes » de leur discographie…et de Nephren-Ka). Et même si NILE n’est pas un groupe se prêtant à des circle pit, wall of death et autres joyeusetés de notre style favori, le public a su se faire écho de leur performance, le headbanging le plus sauvage cohabitant sans difficulté avec les hurlements de plaisir à l’issue de chaque morceau. Les nouveaux morceaux passent avec succès l’épreuve de la scène, même si Dallas n’arriva pas à lancer le public sur les « Evil » scandés sur album du morceau du (à peu près) même nom. Il eut cependant un peu plus de succès avec « Black Seeds of Vengeance », aidé en cela par les SUFFOCATION qui rejoignirent NILE sur scène pour scander le titre éponyme et clore de la même façon une bien belle soirée. Peut-être suis-je trop fan pour être objectif, mais aussi paradoxal que soit le fait d’apprécier un groupe, en étant soi-même plutôt statique, les yeux écarquillés, et la bouche un brin ouverte avec l’air con disant « mais qu’est-ce que je suis en train de prendre cher », il n’en reste pas moins que NILE envoie un tel flot de décibels, de brutalité et de maîtrise technique en live qu’il n’est pas nécessaire de faire un wall of death pour se dire qu’on vient de passer un grand moment de Metal. Et quand je conjugue cela avec le reste de l’affiche ce soir-là, j’ai envie de dire que cette soirée va rester dans mes meilleurs lives de cette année 2015. Rien que pour ça, merci Sounds Like Hell Productions, et vous nous refaites ce genre d’affiche quand vous voulez, je re-signe d’office.

1. Sacrifice Unto Sebek
2. Defiling the Gates of Ishtar
3. Kafir!
4. Hittite Dung Incantation
5. Call to Destruction
6. In the Name of Amun
7. The Blessed Dead
8. Ithyphallic
9. The Howling of the Jinn
10. The Inevitable Degradation of Flesh
11. Evil to Cast Out Evil
12. Sarcophagus
13. Lashed to the Slave Stick
14. Invocation of the Gate of Aat-Ankh-es-en-Amenti
14. Black Seeds of Vengeance

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