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Benighted + Napalm Death

Live report

Benighted + Napalm Death Le 17 Septembre 2016 à Lyon, France (CCO)
Une météo froide et pluvieuse, et l'idée d'aller seul à ce concert (ma dream team de potes ayant décliné pour X raisons), n'avaient eu aucun impact sur ma motivation à venir squatter le CCO ce samedi soir là. J'avais cette date dans le viseur depuis des mois: l'occasion unique d'enfin revoir NAPALM DEATH en salle, plus de 16 ans après ma dernière fois, et BENIGHTED que je vois plus récemment mais avec toujours autant de plaisir, non vraiment il en aurait fallu beaucoup plus pour que je ne fasse pas l'effort de venir. Et c'est donc frigorifié et en loup solitaire que j'arrive dans un CCO correctement rempli mais sans plus, pour la date brutale de la fin d'année Lyonnaise (si on excepte BEHEMOTH fin octobre). Le thème de la soirée, "Metalhead for Refugees", avait une connotation sociale et politique peu courante dans notre petit milieu, même si je doute que ce soit cette raison qui ai drainé ces 200 fans de bruits un soir pluvieux au CCO, moi le premier je dois le reconnaitre. Mais si on peut joindre l'agréable d'une soirée de gros son et de bons groupes avec l'utile de savoir que les 15 € de ma place iraient pour améliorer le confort de personnes en difficulté, alors "Shut up and take my money", comme dirait l'autre.

La mise en bouche des WHORESNATION ayant échappé à mon timing du samedi soir, j'arrive juste à l'heure pour re-re-revoir BENIGHTED, mais les découvrir avec leur nouveau batteur, Romain Goulon. Les balances pré-set donnent le ton: le bestiau blaste VITE, aussi VITE que son prédécesseur. Les essais se tournent vite en démonstration en conditions réelles quand les Stéphanois attaquent leur set par "Collection of Dead Portraits", enchainé aussi sec avec "Experience your Flesh". Je ne vais refaire l'histoire, quiconque a déjà vu, et vous êtes nombreux, BENIGHTED sait que le groupe assure grave en conditions lives, et ce n'est pas avec cette soirée qu'ils se sont assagis. La grosse mandale de "Let the Blood Spill Between my Broken Teeth" met tout le monde d'accord, et le public se prend au jeu du circle pit quelques morceaux plus tard, puis d'un voire deux wall of death de façon aussi classique que brutale. La setlist était ultra classique, avec la même sélection de morceaux que leurs précédents sets, les plus anciens titres venant d'"Icon" pour vous dire; j'aurais espéré une reprise du "Suffer the Children" de NAPALM, comme le groupe le faisait par le passé, surtout en cette soirée particulière, mais non, que du classique, sans pour être autant ne pas être efficace. Si je dois apporter un seul bémol à ce concert des brutals Stéphanois, c'est quand même que le jeu de Romain manque beaucoup de finesse sur certains titres, ne marquant pas de façon aussi tranché les changements de rythmiques: j'étais assez surpris de ne pas retrouver les patterns de Kevin sur "Let the Blood...", ce qui enlevait beaucoup de dynamique au morceau. Mais hé, le mec joue super bien, et j'ai l'impression parfois plus vite sur les blasts que Kevin (enfin, les deux sont des monstres, quelques BPM de plus d'un côté ou l'autre ne changeront pas l'idée que ce sont tous deux d'excellents batteurs), et s'approprier des morceaux qu’on n’a pas composé ne doit pas être évident. Laissons le temps à Romain de monter en puissance là-dessus. Petite déception, j'aurais espéré, avec un nouvel album déjà enregistré il me semble, avoir une exclu pour ce soir, mais non, que du classique issu de "Carnivore Sublime" en grande partie vous l'avez compris. Pas grave, on n'en tient pas rigueur aux Stéphanois que le public aura soutenu avec un puissant enthousiasme toute la soirée, et à juste titre. J'ai croisé dans le public Kevin et Liem (ancien guitariste), venu soutenir leur ancien groupe de cœur, toujours sympa de voir que les relations restent chaleureuses malgré les chemins musicaux divergents.

Place maintenant aux patrons de Grind. En regardant les vieilles reviews sur Thrasho, je crois bien que la dernière fois que j’ai vu NAPALM DEATH dans une salle, hors festivals (j’ai dû les croiser au moins une fois sur un Fury ou un Hellfest..) remonte à 16 ans !!! Prends ton coup de vieux tiens ! Du coup, en les voyant sur scène, je me suis dit que finalement, c’est plutôt moi qui avait vieilli (j’avais des cheveux longs en 2000, true fact), alors que Barney, Danny et Shane ont plus ou moins toujours la même dégaine, et en tout cas toujours autant d’énergie. Accompagnés en live désormais par John Cooke (Mitch Harris ne participant plus jusqu’à une date inconnue aux tournées du groupe, le syndrome Frank Mullen), les Anglais ont mis une grosse tatane au public ce soir-là, avec une belle setlist de 25 titres balayant une partie mais forcément pas toute leur discographie. Je ne vais pas énumérer chacun des titres, mais décerner plutôt des mentions : « headbang till ‘death » à « Greed Killing », mention « plus c’est court plus c’est bon » aux 4 minutes ayant suffi à balayer « Scum / Life ? / The Kill / Deceiver / You Suffer », « sing along » pour « Nazi Punk Fuck Off » et le prix spécial du jury pour « Suffer the Children », plus gros pogo de la soirée. Voir les veines du cou de Barney émerger à chaque phrase qu’il hurle reste un spectacle digne d’être vu, et sa gestuelle aussi détonante qu’habitée par les causes qu’il soutient dans ses paroles achève de réaffirmer mon respect pour le personnage. Une frange du public était plutôt de la génération post-NAPALM, et a regardé d’un peu plus loin ces étranges Anglais venus taper du décibel, mais dans l’ensemble la réaction du public a été à la hauteur de son set : chaude et brutale. Pas de rappel, mais était-ce nécessaire, après ces 25 titres et une bonne heure et quart de set, le groupe finit avec l’instrumental éponyme de « Smear Campaign » son set, confirmant que les Grindeux vieillissent plutôt très bien. En espérant n’avoir pas besoin de 15 ans supplémentaires pour que je les revoie.

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Brutal Death / Grind - 1998 - France
  
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Death Metal - 1981 - Royaume-Uni
  

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