Dark Tranquillity + Moonspell + Wolfheart
Live report
Dark Tranquillity + Moonspell + Wolfheart Le 18 Novembre 2024 à Villeurbanne, France (La Rayonne)
C'est une belle soirée que nous as permis de vivre SLH en ce 18 Novembre. Le retour de DARK TRANQUILLITY en terre Lyonnaise, qui plus est dans une salle (presque) flambant neuve comme la RAYONNE (immédiatement proclamée meilleure salle « intermédiaire » de Lyon pour accueillir nos styles favoris par sa qualité acoustique & son bar isolé de la partie concert), ne pouvait raisonnablement pas se faire sans moi.
C’est donc, bravant la température disons… « vivifiante »… de Villeurbanne que je rejoins ce soir là la Rayonne. Un bref passage au bar pour ne pas arriver les mains vides et c’est dans une salle très correctement remplie que j’arrive à attraper les 20 dernières minutes des Finlandais de WOLFHEART, le projet principal de Tuomas Saukkonen, le leader charismatique de différents combos cultes comme BEFORE THE DAWN ou DAWN OF SOLACE. Venus promouvoir leur dernier album « Draconian Darkness », c’est devant un public acquis à leur cause que les musiciens jouent ce soir là. Je ne prendrais connaissance des titres ce jour là qu’à postériori, mais j’ai souvenir d’avoir grandement apprécié la mélodie principale de « Evenfall », enchainée avec la midtempo « The King ». Cette dernière fait la part belle au headbanguing le plus sauvage, mené par le lead guitariste Vagelis Karzis, qu’on croirait tout droit issu d’un épisode de la série « Viking ». Le dernier morceau, « Grave », est annoncé par Tuomas comme le moment de retourner la fosse, et effectivement après une intro faussement calme démarre un blast beat des familles qui met le feu à la Rayonne. Somme tout un set très convaincant des Finlandais, que j’avais déjà cet été au Lions Metal Fest et aurait plaisir à recroiser.
Descendons plus au Sud pour rejoindre ce beau pays qu’est le Portugal et son acteur emblématique et historique de la scène Métal qu’est MOONSPEEL. C’est devant un backdrop d’une immense lune rouge sang que le groupe Lusophone prend possession de la soirée pour un set d’une grosse heure bien garnie. On ne les présente plus, on connait tous à minima « Alma Mater » ou la sombre mélodie de « Mephisto », et celui qui n’a jamais MOONSPELL dans sa vie ne doit pas souvent sortir de chez lui… car les Portugais foulent très régulièrement les scènes de France et d’ailleurs. C’est donc un show hyper rodé mais transpirant la passion qui s’ouvre à nous ; malgré les années et les centaines d’heures de concert déjà effectués, les Portugais menés par Fernando Ribeiro ont un sourire qui ne sent pas le pilote automatique, mais bien la joie nette et sincère de jouer live pour un public conquis. D’autant plus que la setlist ce soir là, aidé par un son limpide, fait étonamment l’impasse sur quelques récents albums pour s’arrêter lourdement sur « Irreligious » avec pas moins de 4 titres joués ! Et comme les titres ne sont pas les moins connus, forcément ça marche bien. J’ai pour ma part adoré l’enchainement « Extinct » / « Finisterra » (quelle entrée en matière sur ce morceau pour du live !), étant très friand de cette époque du groupe. Honnêtement, bien que peu fan à mes débuts, plus je les vois, plus j’apprécie le groupe musicalement ; ceci décorrélé de toute présence scénique car là j’étais déjà conquis. Bref ce concert m’a permis de (re)découvrir MOONSPELL et de passer une heure fort agréable en leur compagnie.
A tout seigneur tout honneur, c’était quand même bien pour les Suédois de DARK TRANQUILLITY, l’un de mes groupes de cœur d’hier, d’aujourd’hui et de demain, que j’avais tout de même réservé mon énergie. Cela faisait quand même quelques années que je ne les avaient plus revus, bien qu’ayant au compteur au moins une bonne dizaine de concerts à mon actif avec eux. Il était grand temps d’incrémenter ce compteur d’une date supplémentaire, dans le cadre de leur promotion du petit dernier « Endtime Signals ». Je vous avoue ne pas avoir été subjugué par cet album, lui préférant nettement « Moment » son prédecesseur… et j’avais aussi misé sur la ressortie vinyl du mythique « Projector » en espérant qu’un maximum d’attention soit accordée dans la setlist a ce dernier. Que nenni, ce sera bien « Endtime Signals » qui sera le plus représenté avec pas loin de 6 morceaux joués ce soir-là ! Alors, ascenseur émotionnel pour moi, entre l’aspect très moyen d’un « Shivers and Void », à contrario de l’excellente « Wayward Eyes » qui fait la part belle au chant clean de Mikael. Mais passons, sur une heure vingt de set, les Suédois ont fait défiler une belle synthèse de leur carrière (bien qu’éclipsant totalement les débuts Melodeath des années 90..), avec pas loin de 18 titres ! Mené tambour battant par un Mikael Stanne toujours aussi sourire, je découvre par la même occasion le line up remanié suite au grand départ de la quasi-totalité des membres fondateurs. Impossible d’ignorer Johan Reinholdz, nouveau compositeur/tête pensante/guitariste de talent du groupe, qui prend désormais beaucoup de place, au sens propre et figuré ! La setlist va alterner entre les différentes époques récentes du groupe, avec deux classiques proches des années 2000 que sont « The Wonders at your Feet » et l’incontournable « Therein », mais sinon ce sont surtout les albums récents qui seront couverts. Côté public, ça réagit cependant très bien, on sent que leur fanbase est assez récente sur certains aspects (ou moi qui les connait depuis trop longtemps !), mais déception : personne ne chante vraiment le refrain de « Therein » .. !! Bon, blague à part, ça joue super bien, la scénographie (écrans en mode « karaoke » durant tout le set) est très chouette, Mikael Stanne a la banane comme déjà évoqué, et le groupe semble en bonne symbiose, ce qui montre que malgré les changements de line up, la sauce a prise ! Ils nous gratifieront même d’une petite rareté en la personne de « Empty Me » (issue de « Fiction »), présenté comme « un titre jamais joué en live car trop difficile, mais Johan a insisté alors on a cédé ! ». Après une courte pause, le groupe reviendra sur scène pour nous achever avec « Lost to Apathy » et la désormais classique « Misery’s Crown ». Bilan de la soirée, j’ai encore passé un moment génial en leur compagnie, malgré les années DARK TRANQUILLITY a encore beaucoup de belles choses à apporter à ses fans. Bravo à eux & merci à SLH d’avoir organisé cette date dans cette belle salle de la Rayonne.
| Chri$ 25 Novembre 2024 - 273 lectures |
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