Despised Icon + Ion Dissonance + Hopeless Nation + Dissized
Live report
Despised Icon + Ion Dissonance + Hopeless Nation + Dissized Le 10 Mars 2005 à Trois-Rivières, Canada (Maquisart)
Quatre mois sans concert, quoi de plus ennuyeux? Quand je pense à toutes ces fins de semaine nulles à chier, avec rien d'autre à faire que de jouer au PS2, je me demande encore comment j'ai pu survivre... C'est alors que j'ai appris par le biais du site troisrivieresmetal.com la création des « Jeudi Métal ». « De quoi? » Si on fait un peu d'éthymologie, 'Jeudi' représente le 4e jour d'une semaine et 'Métal' représente ce que l'on écoute tous ici sur ce site. Donc en gros presque tous les jeudi, il y a un concert métallique. Et il s'avérait donc que ce jeudi 10 mars 2005, il y avait un concert de Despised Icon. Bien sûr, ce n'est pas un groupe ultra connu qui fait que tout le monde est jaloux quand tu leur dis que tu es allé les voir, mais en même temps DI en live ça pête vraiment méchamment!
Dissized
Sur l'affiche, le logo me faisait penser à celui d'un groupe de Grind ou de Death (en même temps ça ne prend beaucoup de perspicacité pour s'en rendre compte). Je ne m'étais pas trompé, Dissized fais bien dans la boucherie grindesque. Il est dur de réchauffer une salle, mais ça l'est un peu moins quand on est un groupe de Grindcore. Autant le dire tout de suite, le son était loin d'être top: trop fort, trop de basse, pas assez de voix, guitare pas très bien balancées... bref rien de très bien arrangé. Mais au fond de ce que j'arrivais à entendre, le groupe assurait très bien. Le chanteur avait une voix vraiment gutturale (un peu à la DI, justement) et avait beaucoup de charisme. Je ne connaissais pas le groupe, mais je dois dire que ça arrachait vraiment bien. Assez pour que je participe au petit pogo qui s'était formé.
Note: 3/5
Hopeless Nation
Au début, je pensais à un énième groupe de Hardcore. Pas loin. En fait Hopeless Nation font plutôt dans un Metalcore assez mélodique et très énergique. Les musiciens semblent tous en feu et même si je n'accroche pas beaucoup, je dois dire qu'ils ont mon respect. Mention spéciale au chanteur qui ira faire un tour dans la fosse avec son micro. Encore une fois le son n'était pas très bon (qu'est-ce qui se passe avec le foutu sonoriste >:-( ) et je ne connaissais rien de leur musique non plus, mais au moins le groupe semblait se faire plaisir à jouer.
Note: 3/5
Ion Dissonance
Ion Dissonance! Voilà un groupe qui ne fais pas dans la simplicité. Je ne saurais comment définir exactement le style du groupe mais j'ai sais qu'il font un espèce de Grindcore bien déjanté, avec des guitares saccadées et dissonantes, un chanteur qui se plie en 10 pour gueuler et des mosh-parts ultra techniques. C'est une seconde pour ma part avec ce groupe et il s'agit de loin de la meilleure fois. L'ambiance qui régnait dans la salle à ce moment là était très malsaine. Ion Dissonance ont ce don de nous rendre mal à l'aise en jouant leurs chansons. Surtout avec le chanteur qui ne démontre aucune émotion faciale, qui n'a presque aucune communication avec le publique et qui semble en avoir rien à foutre. Et bizarrement j'aime cette attitude qui colle parfaitement au groupe. Le set commence avec la pièce « Subsistancial Guilt vs. The Irony Of Enjoying » et tout de suite c'est la folie. Un pogo plutôt violent malgré le peu de personne qui se trouvait dans la salle débute immédiatement. Sauf que pour une raison qui m'échappe j'ai préféré aller passer la majorité du set à headbanguer à l'avant de la scène à quelques centimètre du chanteur qui postillonnait et du guitariste qui semblait donner toute la concentration du monde sur sa gratte; c'était excellent. Le set s'est fini avec, je crois, « The Girl Nextdoor Is Always Screaming » une de mes pièce préféré, avec son début dissonant. Je ne me souvient plus ce que j'ai foutu exactement à cet instant mais quelle importance? J'étais torché au max (peut-être même un peu trop) et j'étais aux anges!
Note:4/5
Despised Icon
Voilà enfin le groupe que j'attendais le plus. Je connaissais presque toutes les chansons par coeur, ce qui me faisait défaut la dernière fois qu'ils sont passé (au Trois-Rivières Metalfest IV) et je pouvais maintenant m'en donner à coeur joie durant les moment propices. Je pouvais me préparer à l'avance pour tel ou tel mosh-part ou breakdown et je pouvais enfin crier des « YEAH » à l'annonce des chansons (comme l'album n'est pas encore sortie officiellement, j'étais bien souvent le seul à gueuler, ce qui m'enlevait de la crédibilité... tant pis). Le co-hurleur Steve Marois était malheureusement absent et à dû être remplacé par quelqu'un d'autre qui fut fort heureusement à la hauteur. Le set de DI commence immédiatement dans ta face avec Bulletproof Scales. En effet, quoi de plus « in your face » que ce titre. Le groupe se donne clairement à fond. Je cris à tue tête des « Warm Blooded », mais je vais devoir attendre. On enchaîne avec un titre du premier album, « Compel To Copulate » et tout le long du titre je me déchaîne comme jamais et je fini en malade sur la fin tout aussi folle (vu la rareté des titres du premier album joués en live, il faut bien). « One Last Martini » issues du split avec le groupe Bodies In The Gears Of The Aparatus (enfin, BITGOTA, quoi) est une pièce que je connaissais moins, mais qui, comme l'a fait remarquer Alex dans l'interview, contient plus d'élement Grind que leurs autres chansons. « Immaculate » et « The Sunset Will Never Charm Us » suivent immédiatement. Ce sont, à mon avis, les deux pièce qui contiennent le plus de voix gutturales (pour mon plus grand bonheur, haha). Je me lance dans un incroyable pogo tout le long des deux chansons sans me rappeler que « Warm Blooded » venait juste après (gracieuseté de mon pote Gabriel qui avait regardé sur la setlist). Il me reste malgré tout de l'énergie pour ma pièce fétiche et je me démène comme un diable tout le long (même si le début est pour moi le moment clé de la pièce avec ce riff excellent, et ce chant hardcore qui passe subitement au grind... moi j'adore). Avant de finir avec la dernière pièce, le chanteur annonce qu'il n'y aura pas de rappel (« Vous faites semblant d'en revouloir, on fais semblant de revenir et on fais semblant d'en rejouer un autre, etc. ») ce qui fait un peu chier mais bon... Le groupe fini avec « Retina », l'une des pièces les plus caractéristiques de « The Healing Process » par son coté Hardcore prononcé et ses breakdowns de folies, j'en profite pour me vider de mon énergie complètement (enfin pas trop non plus, faut que je rentre chez moi après) pour pogoter à fond! Et, tel qu'annoncé il n'y aucun rappel même si je cris à tue tête... merde!!!!
Note: 4/5 parce qu'il n'y a pas eu de rappel... haha
Enfin bref, l'important c'est que tout le monde ai passé un bon moment (enfin je sais pas pour les autres, mais moi si). Au moment où j'écris cela, il s'est passé deux jours depuis le concert et j'ai toujours des courbatures partout dû aux pogos et headbanguing intensifs. Au final ce fut une soirée fort agréable, avec une ambiance ma foi plutôt spéciale. À remettre un de ces jours.
| Holy 12 Mars 2005 - 1114 lectures |
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