Unnomine - Чёрный культ безымянного зла
Chronique
Unnomine Чёрный культ безымянного зла
Rien à foutre, rien à branler. Prends ta main, forme un poing et enfonce-le bien profond dans ton cul empli de merde. N’essaie même pas d’ouvrir la cavité puante qui te sert de bouche, ton opinion nous intéresse autant que de savoir comment tu fais pour survivre avec ta face de Teckel. UNNOMINE est russe. Le titre de l’album est en russe, tout comme les noms des morceaux. Le chant est en russe. Même le label est russe. Et l’unique membre l’est bien évidemment. Et cette personne s’appelle elle-aussi Unnomine, mais dans la vraie vie, c’est Anna. Et elle est très, très énervée. Elle tergiverse pas et elle fait une bonne distribution de patates. 7 grosses mandales qui aplatissent tout, surtout tes petites noix de fragile.
On en entend souvent se plaindre du black metal actuel qui ne correspond pas à leurs exigences, et ils pleurent une époque où le style avait pour premier but d’empaler, d’écarteler et d’égorger, puis de faire couler du sang pour s’en repaître dans une grimace démoniaque. Il faudrait que ces insatisfaits comprennent que des groupes qui leur conviennent continuent d’exister, mais qu’il faut savoir se renseigner pour les trouver. Remarque, je suis persuadé que certains vont quand même avoir des choses à redire au sujet d’UNNOMINE. S’ils ne font qu’écouter les 33 minutes, sûrement pas, parce qu’elles sont agressives, décérébrées et blasphématoires, mais par contre, s’ils apprennent que la batterie et la basse ne reviennent pas à des musiciens mais qu’elles sont programmées, ils risquent de retrouver une pointe de venin… « C’est pas pur si une machine s’est interposée… » Mais bon, le résultat n’en est vraiment pas impacté. Les morceaux trucident. Et ça commence dès le premier morceau, intitulé « Intro ». Normalement, quand un titre a ce nom-là, c’est qu’il va être au piano, acoustique, ou alors intégrant des samples. Pas du tout. C’est déjà du black sale et dégoulinant, mais tout simplement instrumental. C’est à partir de la composition suivante, « Вечная cмерть » que la voix de la furie apparaît. Elle a ce timbre très grave des femmes qui font du black avec leur tripes, un growl craché et dégoulinant. Aucune concession de ce côté-là non plus.
Voilà. UNNOMINE fait un violent panpan cucul, et beaucoup de derrières vont être parfaitement rougis à sont écoute. Idéal quand on aime du black sans pitié de bitch enflammée.
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