Mais non, ce n’est pas allemand
AUSSICHTSLOS ! C’est autrichien ! Mais bon, c’est normal de se faire avoir vu que le nom du groupe ainsi que ceux de ses albums sont toujours dans la langue de Freud. Et puis c’est vrai que le label aussi vient de chez nos voisins : le toujours très fiable Purity Through Fire. Il continue ainsi de produire pour la troisième fois d’affilée cette formation d’excités. Depuis les débuts en fait, depuis 2021 et la sortie de
Völlig aussichtslos. J’en avais évidemment parlé ici-même, expliquant que les morceaux sortaient bien après leur création puisqu’ils avaient été enregistrés en 2014. Ils avaient dû penser que leurs compositions se rapprochaient d’un bon vin et allaient prendre du goût avec le temps. Après ce premier album, ils avaient pourtant enchaîné directement, 6 mois plus tard, avec
Einsicht, qui reprenait exactement les mêmes éléments mais avec une production un poil plus puissante.
Et maintenant qu’ils sont lancés, ils prennent un rythme plus « normal », en laissant trois années entre deux albums. Et cette fois encore, très peu de changements. Les deux membres principaux sont toujours les mêmes : Garst à la guitare et à la basse et Nosrk à la guitare et aux vocaux. Cependant, le batteur n’est plus le même. Rest n’est pas resté, et a laissé sa place à un certain Kartharziss, également chargé des quelques claviers. Il est évidemment autrichien, comme ses comparses et comme l’artiste choisi pour réaliser la pochette. La précédente était l’oeuvre de notre Max Taccardi national, celle-ci a été créée par Alexander Trinkl. Actif depuis une bonne dizaine d’années, il a travaillé pour
NEGATOR,
VINSTA, et surtout
BOTANIST. Enfin, parlons du titre de l’album, il est une nouvelle fois en allemand,
Schicksalstotschlag signifiant « coup de poing du destin ».
L’avantage de
AUSSICHTSLOS, c’est surtout d’avoir trouvé sa personnalité, et de ne pas essayer de la faire évoluer, ni de rajouter des éléments inutiles ou des idées périlleuses. Il joue un black metal rapide et agressif, emporté par des riffs incisifs aux mélodies envolées qui font bomber le torse. Le tout est surmonté de vocaux criards et nasillards qui apportent une véritable signature originale et permettent de reconnaître la formation parmi la masse de groupes existants. Par contre, rien ne varie vraiment d’un titre à l’autre et les compositions peuvent devenir lassantes à la longue. C’est un commentaire que j’avais déjà fait en parlant de l’album précédent alors qu’il ne durait que 37 minutes. Nous avons 47 minutes ici, avec 9 pistes, mais cette longueur se doit principalement à « Hochverrat » qui avoisine les 10 minutes.
Les Autrichiens sortent alors un nouveau petit album fort sympathique, dans la lignée des deux précédents et sans grande surprise, il n’y a que « Im Schützengraben » qui apporte une petite pierre d’évolution avec ses choeurs masculins.
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