Bloodjinn - This Machine Runs On Empty

Bon, par où commencer ? Il y a tellement de chose à dire sur cet album que j'en suis perdu comme un Yaourt à un concert de Earth Crisis. Nan je déconne, en fait c'est tout le contraire. Je suis un peu comme ma vieille chaussette Bart Simpson trouée en face de moi : je sèche. Non pas que cet album soit tellement mauvais qu'on ne puisse rien trouver à en dire, non. Je pourrais toujours vous dire que c'est mauvais. Mais non on a vu bien pire et largement. Juste qu'un énième groupe de thrashcore/métalcore forcément au bout d'un moment ça coince un peu niveau inspiration (et essayez, vous, de respirer uniquement en expirant, vous verrez, c'est pas si facile. Mais avec un peu de pratique on y arrive et à ce sujet je vous recommande ce site "www.respirez-en-expirant.con" vous y retrouverez tous les conseils utiles pour y arriver). Ah non, pardon, on me dit dans l'oreillette qu'il s'agit d' « american metal », au temps pour moi. Ca change tout.

Bref, il y en a pourtant des choses à dire sur ce troisième album des Nord caroliniens ou caroliniens du Nord si vous préférez, plein de choses dont vous vous branlez totalement, et à juste titre. Comme par exemple de savoir que le groupe s'est formé en 1999 ! Wow putain, l'année où j'ai pas fêté le premier anniversaire de mon permis de conduire. Ca vous en bouche un coin ça hein ? Et puis sachez aussi que les pauvres ont traversé moult problèmes de line-up et de labels et ça je sais que ça vous touche car vous avez du cœur, oui je le sais.

Bon et sinon musicalement ça donne quoi ? C'est ça que vous vous dites hein ? Bon vous voyez Internal Suffering ? Et ben ça ressemble plutôt à un mélange entre God Forbid et Unearth avec un soupçon de The Haunted. Mon dieu comme tout cela doit être original ! Tout bon. « This Machine Runs On Empty » est un album comme vous en avez probablement déjà entendu des dizaines, pour peu que vous soyez friands des groupes pré-cités (vous n'êtes pas concernés par cette phrase si le groupe en question est Internal Suffering, il va sans dire). Bref on retrouve ici des riffs de guitare typiques du style mixant éléments thrash et death mélo avec des vrais morceaux de mélodie dedans et même quelque soli, le tout sur une rythmique également typique à base de « toum ta toutoum ta » et de « tougoudougoudougoudougoudou » ( ceci étant une onomatopée couramment utilisée en Grèce pour représenter un roulement de double pédale [ne voyez aucun lien entre le pays cité et la fin de la phrase précédente] ). Par contre je préfère vous prévenir tout de suite, la voix risque d'en agacer plus d'un, même moi j'avoue qu'elle me tape parfois sur le système. J'aime bien les hurlements mais là je sais pas, le monsieur a une voix un peu saoulante au bout d'un moment et les rares égarements vers les graves sont plus que bienvenus.

Bon malgré tout il faut admettre que cet album n'est pas dénué de qualités. Les titres sont plutôt bien composés il faut le reconnaître, certains bien accrocheurs (« Maker » par exemple ou « The unlover » et son début faisant un peu penser au début de « The antihero » de God Forbid), les mélodies sont en général plutôt sympathiques et le tout est très bien produit et mixé par un mec certainement très bien dont le nom m'a totalement échappé. Et pour faire encore un dernier compliment je dirai même que les gratteux sont pas mauvais. Ouais, rien que ça !

Bref vous avez, je pense, dû à peu près saisir de quoi il retourne ici. Si vous aimez cette scène thrashcore/métalcore vous trouverez certainement plein de bonnes choses à vous mettre sous la dent dans cet opus. Si ce n'est pas le cas… ben vous ne lisez déjà certainement plus ces lignes alors allez vous faire foutre (ben quoi je peux vous insulter vous le saurez même pas). Bon j'arrête je vais devenir schizo moi. Hey ! Mais j'ai fini ma chronique finalement, yeah ! Tiens t'as vu tous mes paragraphes commencent par un « b » comme « bernique », dingue ça non ?

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