Terra Firma - Harms Way
Chronique
Terra Firma Harms Way
Ils sont forts ces suédois. A chaque jour sa découverte musicale suédoise, et bonne, qui plus est. J'en suis ravie. Aujourd'hui, il aura fallu creuser bien loin pour dénicher Terra Firma, side project de Christian Linderson (ex-Saint Vitus) et Fredrik Lindgren (ex-Unleashed). Très vite rejoint par Moosebeach (Entombed), et Izmo Ledderfejs (Antlantic Tide), le groupe produira pas moins de quatre démos/splits, avant leur premier album éponyme de 1999. Alors oui, forcément, avec ce line-up, on est conquis d’avance.
En 1995 - année de création de Terra Firma -, ayant déjà participé à plusieurs groupes de Doom ou de Death, les deux stockholmois semblent avoir utilisés cette formation comme défouloir expérimental dans un répertoire beaucoup plus Rock’n’Roll. En effet, à travers leur dernier album qui nous intéresse aujourd’hui (Harms Way (2001)), ils nous délivrent un Stoner enjoué, teinté de guitares Heavy Metal, le tout parsemé de notes psychédéliques. Ultime argument pour vous convaincre : les fans du genre les affilient largement aux mythiques Black Sabbath.
Rien que l’introduction de l’album est une invitation à leur offrir notre âme. « Freebassing », morceau instrumental psychédélique à souhait, nous projette en arrière à l’époque de Woodstock, et m’a quasiment convaincu de me mettre aux champignons. Stratégiquement, l’introduction nous amène dans une sublime transition vers le deuxième morceau et hit de l’album, « Groundman ». Écoutant ce titre, au rythme dingue et au solo parfait, plus de vingt fois par jour, c’est en toute partialité que je l’honore du titre d’ « œuvre d’art ».
Mais cette qualité incroyable de l’album est due avant tout à trois choses : tout d’abord, les compositions ultra-rythmées à la structure impeccable, oscillant d’un refrain catchy à un interlude psychédélique aux nappes de clavier hallucinantes, en passant par des soli Heavy endiablés ; ensuite, le son incroyable des instruments à cordes, bien saturé quand il s’agit de barrés incisifs, mais nettement plus propre lors des soli ; et pour finir, le chant stupéfiant de Lord Chritus, cette voix aigüe mais brute, au timbre presque faux qui en fait un vrai cri du cœur spontané… J’en perds mon latin.
S’en suit 8 morceaux dans un parfait enchaînement. Le titre éponyme très typé « stoner » ; « Have Demon, Will Travel », ses percussions tribales et son superbe finale acoustique ; «Threefivenine », morceau particulièrement lancinant ; « Dust Parade » où l’on pourrait presque entendre du Monster Magnet ; … Après avoir donné tant d’amour dans cette chronique, je vous laisse vous faire votre propre opinion. Et savourez-le car, à part un miracle 14 ans après leur split, c’est bel et bien le dernier opus de Terra Firma.
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