Ne croyez pas ce que vous racontent tous les chroniqueurs. Certains se renseignent mal, certains vous désinforment, certains vous mentent même sciemment.
On va prendre
PROFANATICA en exemple. Vous pourrez aller tester n’importe quelle autre chronique, vous y lirez les mêmes âneries. On vous y dira que le groupe américain est né en 1990. On vous y dira qu’il est tenu par Paul Ledley (
HAVOHEJ), entouré à nouveau de son camarade de longue date John Gelso (
THE ROYAL ARCH BLASPHEME), mais aussi, désormais, de Ryan Adams (
IPSISSIMUS). Non mais sérieux, quel ramassis de conneries. Des balivernes, des mensonges, de la flûte à bec !
PROFANATICA n’est pas un groupe tenu par des humains. Il ne peut donc ni être américain, suédois, français ou inuit. Il est des Enfers ! Il ne peut pas non plus être composé de Paul, de John ou de Ryan.
PROFANATICA est tout simplement l'œuvre de Lucifer. Il a choisi ce nom pour répandre sa haine, son souffle douloureux, son charisme morbide. Oui, c’est Lucifer en personne qui est à l’origine de
PROFANATICA. Et il parvient bien entendu à ses fins, en étendant son pouvoir sur un terrain de plus en plus vaste. Il a commencé très tôt. En 1990 il sortait des demos maléfiques. Et lorsqu'en 1992 il se rendait compte qu'il avait assez de disciples prêts à reprendre son travail et à faire gagner du chemin à la poudre démoniaques, il s'effaçait quelques années. Mais il fallait qu’il revienne face à la prolifération de groupes qui l’avaient trahi et ajoutaient tout et n’importe quoi à la pureté écœurante de son vomi auditif. Le Malin a alors ressurgi à l’aube du nouveau siècle et relancé l’effroi. Il est même allé plus loin en sortant enfin des albums.
Mais avant d'en parler, petite pause, petite collection visuelle de ses méfaits :
Son expansion a été plus importante à partir de 2007, avec la sortie du premier album
Profanatitas de Domonatia. Le monde était témoin du déferlement musical fidèle aux idées de Satan. Cela ne pouvait plus s’arrêter,
Disgusting Blasphemies Against God (2010) et
Thy Kingdom Cum (2013) ont poursuivi les hostilités, toujours chez Hells Headbangers. Le label du diable ! Le nom est assez clair là dessus !
Nous parlons aujourd'hui de la quatrième démonstration de
PROFANATICA , qui sort encore chez le même label, et elle reprend exactement là où Lucifer nous avait laissé : le Mal mis en musique. 10 titres qui totalisent 36 minutes et qui sont les fiers représentant du black extrême sale, noir, sans aucune concession, hautain, inattaquable. Les guitares sont accordées bas, la batterie frappe machinalement, comme si c’était sur votre corps que les baguettes retombaient à chaque frappe, les vocaux sont dégueulés d’un ton grave dénué de toute compassion. Le paysage est infernal, rien ne peut échapper à
The Curling Flame of Blasphemy. Et pourtant le rythme n'est pas des plus rapides. La lourdeur est plus efficace, plus pesante que la vitesse d'exécution. D'un point de vue "démoniaque",
PROFANATICA sodomise profondément
DARK FUNERAL. Ce n'est pas nécessairement celui qui bouge le plus qui est en train d'enculer l'autre, au contraire.
Cet album est donc à nouveau impressionnant de noirceur. Aucun bon sentiment, aucune fragilité. Il n'y a guère que le premier titre, "Ordained in Bile", qui laisse entrevoir des mélodies plus évidentes que sur le reste. Mais sinon, pour rester dans les comparaisons de bon goût, il faut prendre
PROFANATICA comme une énorme pompe à couilles. C’est à dire que la musique est une pompe dont la valve vous est directement introduite dans les testicules. Puis chaque note, ou plutôt chaque son, est un va et vient qui les remplit d’air. Et là, avec vos grosses couilles, vous vous sentez fort. Et ça marche aussi avec les femmes. Qu’elles se méfient tout de même si elles désirent rester féminines, sinon elles risquent de voir une protubérance gêner la fermeture de leur jean.
PROFANATICA, la pompe à couilles. Testée par Katerine d’ailleurs :
Difficile de noter le diable. Je mets 7. Parce que sa musique a beau être une représentation idéale de son univers, on n'a pas envie d'être constamment à ses côtés. Il faut être dans l’ambiance pour en profiter et il y a des moments où l’on a envie de passer à autre chose, d’ouvrir un peu les fenêtres pour aérer cette fournaise...
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